Deux Esprits / Ensemble Intercontemporain

Cité de la Musique ClassicAll 20

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Deux Esprits
Toshio HOSOKAWA
Atem-Lied pour flûte basse
Futari Shizuka (The Maiden from the Sea) pour soprano, comédienne de nô et ensemble (Création mondiale - Commande Ensemble intercontemporain)

Toru TAKEMITSU
And then I knew ‘twas Wind pour flûte, alto et harpe
Archipelago S. pour vingt-et-un musiciens

Emmanuelle Ophèle, flûte basse
Kerstin Avemo, soprano
Ryoko Aoki, actrice de nô

Oriza Hirata, livret et mise en espace
Ensemble intercontemporain
Matthias Pintscher, direction

« Le souffle est le fondement même de la musique », déclare Toshio Hosokawa à propos d’Atem-Lied (« Chant du souffle »), pour flûte basse seule (1997). Sa nouvelle oeuvre s’inspire d’une célèbre pièce du théâtre nô de Zeami, Futari Shizuka (« Les deux Shizuka »), dont Oriza Hirata a fait un livret et où l’on voit s’incarner l’esprit de Shizuka, une légendaire danseuse dont le nom signifie à la fois « silence » et « sérénité ».

L’EIC nous emmène en voyage au pays du soleil levant, avec deux de ses plus emblématiques représentants : Toru Takemitsu et Toshio Hosokawa. Ces deux compositeurs sont parvenus à un équilibre idéal entre leurs racines japonaises et le formalisme occidental. Suivant l’exemple de Debussy, qui déjà mettait la vague d’Hokusai en exergue de La Mer, Toru Takemitsu s’est pris de passion pour la musique française, et notamment celle de Debussy et Messiaen — comme en témoigne son Archipelago S, chatoyant panorama musical de trois archipels : ceux de Stockholm, de Seattle et de la mer intérieure Seto, aux pieds d’Hiroshima. À sa suite, Toshio Hosokawa bâtira sa musique dans un démarche double, empruntant autant à la tradition occidentale qu’à la musique traditionnelle du Japon. Ainsi Atem-Lied (chant-respiration) figure-t-elle l’exploration de l’archipel sonore de la flûte basse, nourri de la respiration de la nature japonaise, véritable fondation de la musique pour Hosokawa. Et là où les Occidentaux revisitent à l’envi la mythologie gréco-latine, il se tourne pour son dernier opéra vers la mythologie japonaise : The Girl from the Sea ressuscite ainsi Shizuka, une héroïne du théâtre Nô du XVe siècle, pour évoquer le drame des réfugiés.

Cité de la Musique

Cité de la Musique

Conçue par l’architecte Christian de Portzamparc, la Cité de la musique, inaugurée en 1995, est un lieu d’art et de vie, immergé dans la verdure du parc de la Villette.
Projet novateur de transmission de la musique, c'est un pôle de référence national et international entièrement dédié à la musique, avec quelque 250 concerts par an destinés aux adultes et aux jeunes, un Musée de la musique aux collections rares, une Médiathèque dotée de quelque 100 000 documents et une offre pédagogique riche et variée.
Résolument ouverte sur le monde, la Cité de la musique accueille les artistes internationaux les plus en vue. En association avec de prestigieuses salles européennes (membres du réseau ECHO), elle favorise la création musicale et la promotion des jeunes talents européens. Elle coproduit également des expositions avec des musées étrangers et diffuse son expertise et son savoir-faire dans le monde.
La Cité de la musique est un établissement public industriel et commercial qui bénéficie du soutien du ministère de la Culture et de la Communication.
La Cité de la musique est un lieu d’échanges parfaitement intégré dans un espace culturellement dense (avec notamment le Conservatoire de Paris, la Grande Halle de la Villette, la Cité des sciences et de l’industrie, le Zénith, les cinémas MK2 quai de Seine et quai de Loire, le Cent quatre… et dont le devenir est prometteur (l’ouverture de la Philharmonie de Paris est prévue en janvier 2015).
La Cité est aussi un lieu de convivialité et de détente. Côté cour, avec sa librairie Harmonia Mundi et son Café des concerts au design épuré et à la cuisine inventive, elle invite à des moments de détente autour d'une visite ou d'un concert.

Matthias Pintscher

« Ma réflexion de chef d’orchestre est enrichie par mon propre processus d’écriture et vice-versa. » Après une formation musicale (piano, violon, percussion), Matthias Pintscher débute ses études de direction d’orchestre avec Peter Eötvös ; âgé d’une vingtaine d’années, il s’oriente d’abord vers la composition avant de trouver un équilibre entre ces deux activités, qu’il juge totalement complémentaires. Auteur d’œuvres majeures pour les meilleurs orchestres, son regard de compositeur sur la partition nourrit en retour son expérience d’interprète.
Rapidement remarqué pour son interprétation de la musique contemporaine, il développe également une affinité pour le répertoire de la fin du XIXe et du XXe siècle – Bruckner, les maîtres du romantisme français, Beethoven, Berlioz, Ravel, Debussy, Stravinsky et la Seconde École de Vienne.

 

Matthias Pintscher est nommé directeur musical de l'Ensemble intercontemporain en juin 2012. Il prend ses fonctions en septembre 2013. Il collabore également avec les meilleurs ensembles de musique contemporaine parmi lesquels l’Ensemble Modern, le Klangforum Wien, l’Ensemble Contrechamps, l’ensemble Avanti (Helsinki), le Remix Ensemble (Porto) et le Scharoun Ensemble.
Depuis 2007, il est directeur artistique de l’Académie du festival de Printemps de Heidelberg, aujourd’hui renommée l’Académie des Jeunes Compositeurs d’Heidelberg.
Depuis 2011, il est également en charge du volet musical du festival Impuls Romantik de Francfort. Il est nommé professeur de composition à la Juilliard School de New York en septembre 2014.
Depuis octobre 2010 il est « Artiste associé » du BBC Scottish Symphony Orchestra. Egalement « Artiste en résidence » à l’Orchestre Symphonique National du Danemark, il y créa la saison passée un nouveau concerto pour violoncelle pour Alisa Weilerstein qui fût l’un des temps forts de l’année.
Il sera le nouveau chef principal de l’Orchestre de l’Académie du Festival de Lucerne à partir de la saison 2016-2017, succédant ainsi à Pierre Boulez.
Matthias Pintscher a été nommé compositeur en residence et artiste associé de la nouvelle Elbphilharmonie Hamburg qui ouvrira ses portes à l’automne 2016.

Chef d’orchestre reconnu internationalement, Matthias Pintscher dirige régulièrement de grands orchestres en Europe, aux États-Unis et en Australie. Il a ainsi dirigé le Cleveland Orchestra, le New York Philharmonic, le Los Angeles Philharmonic, le National Symphony Orchestra de Washington, l’Orchestre Philharmonique de Berlin, la Staatskapelle de Berlin, le DSO Berlin, l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich, le Mahler Chamber Orchestra, l’Orchestre de l’Opéra de Paris, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia, l’Orchestra Sinfonica Nazionale della RAI, l’Orchestre du Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg, le BBC Symphony Orchestra, l’Orchestre de la Suisse Romande ainsi que les orchestres symphoniques de Melbourne et de Sydney.
En 2016-17, Matthias Pintscher dirigera notamment le Cleveland Orchestra, le National Arts Centre Orchestra (Ottawa), le Cincinnati Symphony, Dallas Symphony et Indianapolis Symphony, l’Orchestre de la Bayerische Rundfunk et celui de la Radio Symphonie Orchestre Wien. Il dirigera également des concerts aux Proms de Londres et durant le Festival international d’Edimbourg avec le BBC Scottish Symphony Orchestra. En mars 2017 il célébrera l’anniversaire des 40 ans de l’Ensemble intercontemporain, qu’il emmènera également cet automne en tournée an Asie.

Matthias Pintscher est l’un des compositeurs les plus recherchés de sa génération. Ses créations se distinguent par la délicatesse de leur univers sonore, le raffinement de leur construction et leur précision d’expression. Ses œuvres, interprétées par les meilleurs artistes, orchestres et chefs d’aujourd’hui sont régulièrement présentées à travers le monde.
Il est l’auteur de nombreuses créations pour les formations les plus diverses, de la musique pour instrument solo à l’opéra.
Parmi les pièces de abondant son catalogue on peut citer : son premier opéra, Thomas Chatterton (1998), commande du Semperoper de Dresde ; Fünf Orchesterstücke (1997) pour le Philharmonia Orchestra et Kent Nagano ; Herodiade Fragmente (1999) pour Claudio Abbado et les Berliner Philharmoniker ; son premier concerto pour violon, En sourdine (2002), pour Frank Peter Zimmermann et les Berliner Philharmoniker ; L’Espace dernier, son deuxième opéra créé à l’Opéra Bastille en 2004 et son concerto pour violoncelle pour Truls Mørk, Reflections on Narcissus, créé à Paris en 2006 avec Christoph Eschenbach et l’Orchestre de Paris. L’année 2006 comptait également la première d’une pièce créée pour le flûtiste Emmanuel Pahud et le Mahler Chamber Orchestra, Transir, donnée au Festival de Lucerne où Pintscher était alors compositeur en résidence. Commande conjointe du Chicago Symphony Orchestra, du London Symphony Orchestra et du Carnegie Hall, la composition d’envergure Osiris a été créée sous la direction de Pierre Boulez en 2008.
Deux ans plus tard, au printemps 2010, Towards Osiris a été créée aux États-Unis par le New York Philharmonic sous la baguette d’Eschenbach. Ce même printemps, le New York Philharmonic avait créé une pièce commandée conjointement par l’Orchestre Symphonique de la Radio de Francfort, Songs from Solomon’s garden, pour baryton et orchestre de chambre.
En avril 2013, les Wiener Philharmoniker ont donné Hérodiade-Fragmente au Musikverein de Vienne. La même année, la première composition pour piano solo de Pintscher, Whirling tissue of light, a été créée au Wigmore Hall de Londres par Inon Barnatan, et toujours en 2013, Uriel, pour violoncelle et piano, a été créé par Alisa Weilerstein et Inon Barnatan à l’Alte Oper de Francfort. Pintscher a également composé un concerto pour violon, Mar’eh, créé à l’automne 2011 par Julia Fischer et le London Philharmonic Orchestra. Son ouvrage en trois parties, Sonic Eclipse: Celestial Object 1, 2 and 3, a été donné par des ensembles dans le monde entier.
Idyll, la dernière pièce orchestrale de Matthias Pintscher, a été créée en octobre 2014 par le Cleveland Orchestra sous la direction de Franz Welser-Möst, avant d’être reprise par la Radio Bavaroise et le Melbourne Symphony Orchestra.
Au cours de l’été 2015, ses ouvrages Now I pour piano solo et Now II pour violoncelle solo ont été respectivement créés au Festival de Lucerne et au Festival de Moritzburg, tandis que Gemini calls – fanfare pour deux trompettes –fut présenté au Festival de Grafenegg, commanditaire de la pièce. C’est également en août 2012, que le Cleveland Orchestra a créé au Festival de Lucerne Chute d’Étoiles : Hommage à Anselm Kiefer pour deux trompettes et orchestre, commande du projet Roche Commissions. La pièce a ensuite été reprise au Severance Hall de Cleveland et au Carnegie Hall de New York.
En 2016-17, Matthias Pintscher présentera un nouveau concerto pour violoncelle qui sera interprété par Alisa Weilerstein et le Boston Symphony Orchestra, et une nouvelle oeuvre commandée par le NDR Sinfonieorchester d’Hambourg.
Matthias Pintscher réside à New York. Ses œuvres sont publiées chez Bärenreiter-Verlag et les enregistrements de celles-ci sont disponibles chez Kairos, EMI, ECM, Teldec, Wergo et Winter & Winter.

Ensemble Intercontemporain

Créé par Pierre Boulez en 1976 avec l’appui de Michel Guy (alors secrétaire d’État à la Culture) et la collaboration de Nicholas Snowman, l’Ensemble intercontemporain réunit 31 solistes partageant une même passion pour la musique du vingtième siècle à aujourd’hui.
Constitués en groupe permanent, ils participent aux missions de diffusion, de transmission et de création fixées dans les statuts de l’Ensemble.
Placés sous la direction musicale du compositeur et chef d’orchestre Matthias Pintscher, ils collaborent, au côté des compositeurs, à l’exploration des techniques instrumentales ainsi qu’à des projets associant musique, danse, théâtre, cinéma, vidéo et arts plastiques.
Chaque année, l’Ensemble commande et joue de nouvelles œuvres, qui viennent enrichir son répertoire.
En collaboration avec l’Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique (IRCAM), l’Ensemble intercontemporain participe à des projets incluant des nouvelles techniques de génération du son.
Les spectacles musicaux pour le jeune public, les activités de formation des jeunes instrumentistes, chefs d’orchestre et compositeurs ainsi que les nombreuses actions de sensibilisation des publics, traduisent un engagement profond et internationalement reconnu au service de la transmission et de l’éducation musicale.
Depuis 2004, les solistes de l’Ensemble participent en tant que tuteurs à la Lucerne Festival Academy, session annuelle de formation de plusieurs semaines pour des jeunes instrumentistes, chefs d’orchestre et compositeurs du monde entier.
En résidence à la Cité de la musique-Philharmonie de Paris, l’Ensemble se produit et enregistre en France et à l’étranger où il est invité par de grands festivals internationaux.
Financé par le ministère de la Culture et de la Communication, l’Ensemble reçoit également le soutien de la Ville de Paris.

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