Récital Dmitry Masleev

Piano à Lyon ClassicAll 18

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Franz Schubert: Quatre impromptus, D. 899, op. 90
Impromptu n° 3 en sol bémol majeur (Andante)
Impromptu n° 2 en mi bémol majeur (Allegro)
Impromptu n° 4 en la bémol majeur (Allegretto)

Franz Liszt: Totentanz S126

Piotr Ilyich Tchaikovsky: Pièces pour piano op.72 (extraits)
Mazurke pour danser
Berceuse
Tendres reproches
Danse caractéristique
Polacca de concert

Sergei Prokofiev: Sonate pour piano nº 2 opus 14 en ré mineur
Allegro non troppo
Allegro moderato
Andante
Vivace
 

La composition des Quatre impromptus est liée aux vacances que Schubert a passées avec son ami Jenger, en septembre 1827, à Graz. Ils y sont accueillis par Karl et Marie Pachler, un grand mélomane et une excellente pianiste. Beethoven avait déclaré, en 1817, en parlant à cette dernière : « Je n’ai jamais trouvé personne qui exécute mes compositions aussi bien que vous ».

Les Impromptus, D. 899, (tout comme leurs frères cadets D 935, op. 142), forment un cycle, dans lequel le 3e semble prolonger la méditation du 1er, tandis que les 2e et 4e brillent comme des moments de rêverie.

 

La Danse macabre ou Totentanz S. 126 est une œuvre pour piano et orchestre de Franz Liszt. Elle est sous-titrée Paraphrase sur le Dies iræ.

Selon les sources elle aurait été inspirée soit par les gravures sur bois de Hans Holbein, soit par l'horreur de la scène représentée au XIXe siècle dans Il trionfo della Morte (Le Triomphe de la Mort), fresque du Campo Santo (le cimetière ancien) de Pise, soit de la fresque Il trionfo della Morte attribuée au florentin Andrea Orcagna2.

Cette œuvre a été créée en 1849. Revue dix ans plus tard, elle fut publiée en 1865, par Siegel, puis en 1919 par le pianiste Ferrucio Busoni. Le gendre de Liszt, le chef d'orchestre Hans von Bülow, avait interprété l'œuvre en 1865.

Le thème, récurrent, est inspiré de la séquence médiévale Dies iræ. Une cellule de quatre noires martelées dans le grave (fa, fa-soldièse, fa soldièse si, fa-soldièse) donne dès l'abord un caractère extrêmement sombre à l'œuvre. Cette cellule utilise un intervalle de seconde augmentée, qui sonne ici de manière particulièrement incertaine et même inquiétante. Cette courte formule emploie également l'intervalle de quarte augmentée - le fameux diabolus in musica (« diable en musique ») des théoriciens du Moyen Âge (diabolique car très difficile d'intonation, forcément dissonant et instable lui aussi). Ce décor à peine installé, Liszt fait entendre, en valeurs longues (ici, des blanches), la première strophe de la Prose des morts, séquence intégrée au XIIIe siècle au corpus grégorien. C'est un peu comme un cantus firmus3 théâtralisé. Le thème subit ensuite de nombreuses variations durant tout le morceau (environ 20 minutes).

Conçu dans l'esprit d'une marche funèbre, le début met mal à l'aise. Les audaces pianistiques du début dégringoleront en tempête sur la fin. Des dissonances explosives terminent la partition.

Outre le Dies irae, Liszt fait entendre, au piano et à l'orchestre, le faux-bourdon composé par Louis Homet en 1722, qu'on chanta longtemps sur les strophes paires, en alternance avec les motifs musicaux de la séquence de plain-chant. Ces épisodes s'opposent à ceux qui sont générés par le thème principal.

Le Totentanz est connu comme l'une des partitions les plus difficiles de tout le répertoire pianistique.

La liberté que Liszt a prise dans sa composition, a permis à ses détracteurs de le présenter comme un exhibitionniste de mauvais goût.

Le compositeur Béla Bartók, hongrois comme Liszt, trouvera remarquable cette œuvre puissante, parfois débordante, et se reconnaîtra dans ce style percutant ou même prophétique, malgré - ou peut-être à cause de - l'absence manifeste de sentiment, qui est une de ses caractéristiques.

Parmi les grands interprètes de cette œuvre, il convient de citer à part Sergueï Rachmaninov, qui l'interpréta plus de quarante fois lors de sa tournée de concerts aux États-Unis, d'octobre 1939 à mars 1941 : « On imagine à quel point cette pièce, bâtie sur le Dies Irae, devait convenir à l'auteur de L'Île des morts! »

Les Dix-huit pièces pour piano, op. 72, de Piotr Ilyich Tchaïkovski sont un recueil de pièces pour piano qu'il composa en 1893, en même temps que sa sixième symphonie.

    Impromptu (allegro moderato e giocoso, en fa mineur)
    Berceuse (andante mosso, en la bémol majeur)
    Tendres reproches (allegro non tanto e agitato, en ut dièse mineur)
    Danse caractéristique (allegro giusto, en ré majeur)
    Méditation (andante mosso, en ré majeur)
    Mazurque pour danser (tempo di mazurka, en si bémol majeur)
    Polacca de concert (tempo di polacca, en mi bémol majeur)
    Dialogue (allegro moderato, en si majeur)
    Un poco di Schumann (moderato mosso, en ré bémol majeur)
    Scherzo-fantasie (vivace assai, en mi bémol mineur)
    Valse-bluette (tempo di valse, en mi bémol majeur)
    L'espiègle (allegro moderato, en mi majeur)
    Echo rustique (allegro non troppo, en mi bémol majeur)
    Chant élégiaque (allegro, en ré bémol majeur)
    Un poco di Chopin (tempo di mazurka, en ut dièse mineur)
    Valse à cinq temps (vivace, en ré majeur)
    Passé lointain (moderato assai, quasi andante, en mi bémol majeur)
    Scène dansante (Invitation au trépak) (allegro non tanto, en ut majeur)

 

La Sonate pour piano nº 2 opus 14 de Serge Prokofiev, en ré mineur, fut composée en 1912 et comporte quatre mouvements.
Allegro non troppo
Allegro moderato
Andante
Vivace

Piano à Lyon

La salle Molière est une salle de concerts municipale du 5e arrondissement de Lyon située dans le quartier Saint-Paul, sur le quai de Bondy, en rive droite de la Saône.

Située dans le Palais de Bondy, à côté de la Salle Witkowski, plus petite, construite à l'origine pour les concerts du Conservatoire de Lyon et inaugurée en 1912, la salle Molière avait une capacité initiale de neuf cents spectateurs répartis en plusieurs niveaux, entre parterre, loges, amphithéâtre et galerie. Sa décoration a été réalisée par Louis Bardey, professeur à l'école nationale des beaux-arts de Lyon et celle des escaliers accédant aux salles d’exposition sont dues à Alexandre Baudin. Elle ne compte plus aujourd'hui que sept cents places.

Le nom de la salle rend hommage à Molière qui s’était installé avec sa troupe à Lyon en 1652. Il y a écrit l'Étourdi qu’il a joué pour la première fois en 1655 dans le Jeu de Paume, aujourd'hui détruit, qui était situé à l'emplacement du Palais Bondy.
Programmation

Elle est principalement utilisée dans le cadre de concerts de musique classique, notamment par l'association Fortissimo Musiques ou Piano à Lyon, ou encore la société de musique de chambre de Lyon, ainsi que dans le cadre des concerts donnés par l'Association Frédéric Chopin. Elle accueille également des manifestations dans le cadre du festival les Quais du polar.

De nombreux interprètes de renommée nationale et internationale s'y sont déjà produits en concerts, comme Nelson Freire, Martha Argerich, Vladimir Sverdlov, Nicolas Angelich, Jean-François Zygel, Marielle et Katia Labèque ou encore Michel Dalberto.

  • PIANO A LYON 22 rue de l’Annonciade 69001 LYON, France
  • web

Dmitry Masleev

Vainqueur triomphal du XVe Concours International Tchaïkovski, dont le jury lui décerne le Premier Prix ainsi que celui de la meilleure interprétation du Concerto en ré mineur de Mozart, Dmitry Masleev est né en Sibérie, non loin de la frontière mongolienne. Il se forme au Conservatoire de Moscou et à l'Académie Internationale de Piano du Lac de Côme. Pendant ses études, il remporte de nombreux concours internationaux. Le jeune pianiste parcourt aujourd'hui le monde, charmant le public de New York, Londres, Rotterdam, Stockholm, Pékin et celui de sa Russie natale, etc. A chacune de ses apparitions, la critique est dithyrambique. « Sa musicalité aux proportions métaphysiques a transformé le public. On avait l'impression de pénétrer dans une réalité alternative. Une sensation retrouvée dans son Premier Concerto de Tchaïkovski et "Troisième" de Prokofiev. La joie et la satisfaction sur le visage des jurés ne faisaient aucun doute : le vainqueur était tout trouvé. » (Neue Musikzeitung). Boris Berezovsky, qui l’a invité au Festival Pianoscope, le considère comme une « découverte » et un pianiste « brillant », avec lequel il n’hésite pas à partager l’affiche de concerts. Dmitry Masleev a fait cette saison ses débuts à Paris (Philharmonie et fondation Louis Vuitton) et s’est produit avec les Orchestre de Munich, du Capitole de Toulouse, de la Radio de Berlin, de Russie et de Radio-France (dirigé par Mikko Franck). Il a donné des récitals au Klavierfestival Ruhr, à la Philharmonie am Gasteig de Munich, à la Roque d'Anthéron et aux festivals de Bergamo et Brescia- sans oublier deux tournées en Asie à l’invitation de Valery Gergiev et de Yury Bashmet.

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