Gustav Mahler - Symphonie no.9 - Daniele Gatti

Auditorium de Dijon ClassicAll 22

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Gustav Mahler: Symphonie no.9 en Ré majeur
Orchestre National de France
Daniele Gatti, direction

1. Andante comodo
2. Im Tempo eines gemächlichen Ländlers
3. Rondo – Burleske. Allegro assai
4. Adagio

Gustav Mahler n’est pas mort à Venise. C’est à lui pourtant que Thomas Mann songe en décrivant la mort de Gustav von Aschenbach aux dernières pages de La Mort à Venise, alors que le compositeur vient de mourir. Et c’est à l’adaptation de ce même roman par Visconti au cinéma, et à son utilisation de l’adagietto de la Cinquième Symphonie, que Mahler doit en partie le regain de popularité qui touche sa musique à partir des années soixante-dix. Nul adagietto cependant pour clore cette année de centenaire avec l’Orchestre National de France et Daniele Gatti, mais l’ultime partition achevée qui soit sortie de la plume de Mahler, le bouleversant adieu de la Neuvième Symphonie.

« Je suis devenu étranger au monde » chantait Mahler dans un lied de 1902: en 1909, la rupture est consommée, et c’est sur le mode du souvenir, au long de cette extraordinaire narration aux phrases amples qui comme celles de Proust creusent toujours plus profond dans les méandres de la mémoire, que Mahler évoque dans un immense regard en arrière ce qui fut son art et sa vie, ses tourments et ses espoirs. Avant de laisser s’évanouir, comme une ville qu’on a aimée disparaît au loin à la poupe d’un bateau, avec nostalgie, avec reconnaissance pour ce qui a été, dans la certitude que tout paradis est un paradis perdu et que le bonheur n’est qu’au passé, mais pour cela en paix peut-être pour la première fois, ce qu’il avait de plus cher dans un ultime regard d’amour. Et de réconciliation?

auditorium, vue de la scène

Auditorium de Dijon

Inauguré le 20 juin 1998, l’auditorium de Dijon est l’œuvre collective des cabinets d’architecte Arquitectonica (Miami) et Bougeault–Walgenwitz (Dijon), assistés de Richard Martinet (Paris). Son acoustique, une des plus belles d’Europe, en fait un outil de travail recherché par les plus grands orchestres et chefs d’orchestres internationaux. Ses installations techniques modernes lui permettent également d’être un véritable lieu de production dans les domaines de l’art lyrique, du théâtre ou de la danse, fonction qu’il assume pleinement, en complémentarité avec le grand théâtre, depuis la création du Duo Dijon en 2002.
fin d’offrir un espace toujours plus polyvalent et ouvert vers toutes les formes d’expression artistique, l’auditorium inaugure cette année une nouvelle configuration en accueillant à la fois le public et les artistes directement sur scène pour deux opéras et deux récitals.
Il reste ainsi fidèle à sa mission : rapprocher spectateurs et artistes pour les faire dialoguer, s’écouter et s’entendre.

L’auditorium se compose de deux grands volumes triangulaires, le bâtiment-socle et le bâtiment-pont, par lequel s’effectue l’entrée du public situé à 12,60 mètres au-dessus du niveau de la rue. Les façades sont recouvertes de pierre de Chassagne flammée. Un puits de lumière elliptique traverse verticalement le bâtiment-pont. Une sculpture métallique monumentale ferme la courbe le long de la cage de scène.
Le volume général du bâtiment s’inscrit dans la composition courbe qui ceinture le quartier.
L’accès se fait par un hall d’accueil qui franchit le boulevard de Champagne. De là, on dispose de vues dominantes à travers de larges parois vitrées, sur les boulevards de Champagne, Clemenceau et la place Jean-Bouhey.
La salle de spectacles permet d’accueillir confortablement jusqu’à 1611 personnes réparties en un parterre, deux balcons et des balcons latéraux. Cette composition engendre une volumétrie limitant la profondeur de la salle. Alliée à un éclairage spécifique, elle offre la possibilité d’adapter l’ambiance et la perception de l’espace selon la nature des manifestations. L’accès se fait depuis le foyer réparti sur deux niveaux principaux.

  • 11 Boulevard de Verdun, 21000 Dijon, France
  • web

Daniele Gatti

Daniele Gatti

Daniele Gatti est diplômé du conservatoire Giuseppe Verdi de Milan en composition et direction d’orchestre.

Directeur musical de l’Orchestre National de France depuis septembre 2008 et directeur lauréat du Royal Philharmonic Orchestra de Londres (dont il a été le directeur musical de 1996 à 2009), il a été Chefdirigent de l’Opernhaus de Zurich (2009-2012), directeur musical du Teatro comunale de Bologne (1997-2007) et de l’Académie Sainte-Cécile de Rome (1992-1997), mais aussi principal chef invité du Royal Opera House de Londres (1994-1997).

A l’opéra, il a dirigé de nombreuses nouvelles productions à Vienne (Simon Boccanegra, Moses und Aron, Otello, Boris Godounov, Lulu), à Munich (Aida, Fidelio), à Zurich (Falstaff, Parsifal, Otello, Die Meistersinger von Nürnberg, Mathis der Maler), à la Scala de Milan (Lohengrin, Don Carlo, Lulu) et à Londres (Falstaff, Otello). Il a fait un retour acclamé au Met de New York avec Parsifal, en février dernier. Enfin, point culminant des célébrations de l’année Verdi, il a inauguré la saison du Teatro alla Scala avec La Traviata, le 7 décembre 2014.

Il a participé à l’édition 2008 du Festival de Bayreuth avec Parsifal (spectacle repris au cours des trois étés suivants). Après Elektra, en 2010, il est retourné en 2012 au Festival de Salzbourg (avec l’Orchestre philharmonique de Vienne) pour La Bohème et un concert symphonique avec le Gustav Mahler Jugendorchester (dans le cadre d’une tournée européenne).

Avec l’Orchestre National de France, il a notamment réalisé un cycle de concerts consacré à l’intégrale des œuvres de Mahler au Théâtre du Châtelet, dirigé Parsifal en version de concert au Théâtre des Champs-Élysées avec la distribution vocale de Bayreuth, et abordé une intégrale des symphonies de Beethoven en incluant lors de chacun des concerts la création mondiale d’une œuvre d’un compositeur français. Ils se sont produits en tournée en Amérique du Nord, Espagne, Italie (inauguration du festival Mito au Teatro alla Scala), au Musikverein de Vienne, en Allemagne, à Londres… Au cours de la saison qui célèbre les 80 ans du National, ils présenteront, entre autre, une intégrale des symphonies de Tchaïkovski.

Parmi les principaux rendez-vous de l’année 2013, il a dirigé le Requiem de Verdi avec le Boston Symphony Orchestra à Boston, avec le Philharmonia Orchestra à Londres et en juin avec le National. Il a dirigé le Boston Symphony Orchestra à Carnegie Hall dans trois programmes symphoniques dont une Troisième Symphonie de Mahler.

Cet été, Daniele Gatti a dirigé les Wiener Philharmoniker dans Die Meistersinger von Nürnberg au Festival de Salzbourg, et l’Orchestre du Concertgebouw pour une tournée européenne de concerts (Édimbourg, Lucerne, Berlin…)

Au cours de la saison 2013-2014, on a déjà pu l’écouter notamment à Munich avec l’Orchestre du Bayerischen Rundfunks dans un programme consacré à la musique d’Hindemith, de R. Strauss et de Wagner et bientôt avec le London Symphony Orchestra pour la Septième Symphonie de Mahler. En juin, il dirigera Falstaff de Verdi à Amsterdam avec l’Orchestre du Concertgebouw dans une mise en scène de Robert Carsen. Enfin, en août 2014, il retournera au Festival de Salzbourg (pour un opéra et deux concerts symphoniques).

Daniele Gatti est grand officier de l’ordre du mérite de la République italienne et chevalier des arts et des lettres de la République française.

Il a signé un contrat en exclusivité pour Sony Classical dont le premier enregistrement est entièrement consacré à Debussy et le second à Stravinsky avec l’Orchestre national de France.

  • Chef d'orchestre
  • web

Orchestre National de France

L’Orchestre National de France est, en 1934, le premier orchestre symphonique permanent créé en France. Tout au long de son histoire, riche de concerts, de créations françaises et mondiales, d’enregistrements et de tournées, l’Orchestre a multiplié les rencontres avec des artistes exceptionnels qui témoignent de sa volonté d’excellence.

Une histoire de chefs
Désiré-Émile Inghelbrecht, premier chef titulaire, va fonder la tradition musicale de l’orchestre. Après la guerre, Manuel Rosenthal, André Cluytens, Roger Désormière, Charles Munch, Maurice Le Roux et Jean Martinon poursuivent cette tradition. A Sergiu Celibidache, premier chef invité de 1973 à 1975, succède Lorin Maazel qui deviendra le directeur musical de l’orchestre. De 1989 à 1998, Jeffrey Tate occupe le poste de premier chef invité, de 1991 à 2001 Charles Dutoit celui de directeur musical. A partir de septembre 2002, Kurt Masur a assuré la direction musicale de l’orchestre pendant six saisons. Depuis septembre 2008, Daniele Gatti occupe la fonction de directeur musical. Ils abordent ensemble les multiples facettes du répertoire symphonique en interprétant les pièces majeures de compositeurs français tels que Debussy, Ravel, Berlioz, et le grand répertoire en signant notamment des intégrales consacrées aux symphonies de Brahms, Beethoven, Mahler ou Tchaïkovski. Cette saison, place aux symphonies de Schumann.

L’ambassadeur de la musique en France et dans le monde
C’est aussi le succès de leurs tournées à l’étranger qui permet de souligner le rayonnement international de l’Orchestre. Outre sa saison à Paris, l’Orchestre National de France se produit chaque année dans les grandes villes étrangères. Au cours de la saison 2014-2015, il sera à Essen, Eindhoven, Bâle, Zagreb, Milan, Ravello, Rimini, Udine, Merano, Florence, Bucarest. Sans oublier les régions : Aix-en-Provence, Orange et bien évidemment Montpellier à l’occasion du Festival de Radio France et Montpellier Languedoc-Roussillon.

Résidence à l'Auditorium de la Maison de la radio
A noter cette saison, dans le cadre du retour à la Maison de la radio, un focus sur Félix Mendelssohn, un marathon Schumann sur deux jours, des concerts pensés à partir de la thématique « Toutes les Amériques », un hommage à Richard Strauss pour l’anniversaire des 150 ans de la naissance du compositeur allemand, la Passion selon saint Jean de Bach sous la direction de Daniele Gatti et des artistes de renom : Bernard Haitink, Fazil Say, Angelika Kirschschlager, Xavier de Maistre, Arabella Steinbacher, Viktoria Mullova, Stéphane Denève, Semyon Bychkov, David Afkham, Alexandre Tharaud…

La musique française
L’Orchestre National de France, comme son nom l’indique, est né d’une tradition musicale et instrumentale à partir de laquelle il a excellé dans tous les répertoires. Il n’oublie pas cependant sa mémoire ni ses classiques et cultive le beau jardin de la musique française. Ravel, Roussel, Bizet, Milhaud, Pierné (dont Jean-Efflam Bavouzet jouera le rare Concerto pour piano et orchestre) seront cette saison particulièrement à l’honneur.

La création d’œuvres majeures
L’Orchestre National de France peut s’enorgueillir d’avoir créé des œuvres majeures du XXe siècle : Le Soleil des eaux de Pierre Boulez, la Turangalila-Symphonie de Messiaen (1950, création française), Déserts d’Edgar Varèse, ou Jonchaies de Iannis Xenakis (1977), ainsi que, de Henri Dutilleux, la Première Symphonie (1951), Timbres, Espace, Mouvement (1978), le Concerto pour violon « L’Arbre des Songes » avec le concours d’Isaac Stern (1985), le nocturne pour violon et orchestre Sur le même accord (2003, création française avec Anne-Sophie Mutter), Correspondances pour voix et orchestre (2004, création de la version révisée) et plus récemment Le Temps l’Horloge sous la direction de Seiji Ozawa avec Renée Fleming (2008). Au cours de la saison 2013-2014, l’intégrale des symphonies de Beethoven a été donnée en cinq concerts dirigés par Daniele Gatti avec, à l’occasion de chaque concert, la création d’une pièce courte commandée par Radio France à un compositeur français (Guillaume Connesson, Bechara El Khoury, Bruno Mantovani, Fabien Waksman, Pascal Zavaro).

Diffusions radios, TV, Web et disques
De très nombreux enregistrements discographiques jalonnent la vie de l’orchestre. Parmi les plus récents, citons Le Temps L’Horloge avec Renée Fleming et Seiji Ozawa, l’album de Marie-Nicole Lemieux « Ne me refuse pas » (Naïve) ou encore, chez Sony, un disque consacré à Debussy rassemblant La Mer, le Prélude à l’après-midi d’un faune et les Images sous la baguette de Daniele Gatti. A l’occasion du centenaire de la création du Sacre du printemps au Théâtre des Champs-Élysées, le National a gravé – toujours chez Sony – Le Sacre et Petrouchka. Tous les concerts sont retransmis à la radio sur France Musique. La diffusion vidéo de concerts filmés pour le web et les chaînes de télévision comme Arte, France 2 et France 3 ou Mezzo donne une nouvelle ampleur aux concerts en ouvrant les frontières des salles de concerts.

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