Rudolf Buchbinder - Intégrale Sonates Beethoven vol.7

Festival de Salzbourg ClassicAll 0

{{comments.length}} Chapitrage(s)

  • {{formatTimestamp(comment.timestamp)}} {{comment.content}}
    delete save cancel
You can skip this ad in 15 sec or switch to premium for a "no ads" experience. {{countDown}} seconds remaining
Skip ad

Vous pourriez aussi aimer

logo 4K
{{doc.forte}}

{{doc.title}}

{{doc.artistNames}} Premium

Ludwig van Beethoven: Sonate no.7 en Ré majeur op.10 no.3
Rudolf Buchbinder, piano

La Sonate pour piano no 7 en ré majeur, opus 10 no 3, de Ludwig van Beethoven, fut composée entre 1797 et 1798 et dédiée à la comtesse Anna Margarete von Browne-Camus, la femme d'un de ses mécènes.

Cette sonate, la troisième de l'opus 10, est la plus longue, d'un niveau bien supérieur à celui des deux premières. Elle est la seule du groupe à comporter quatre mouvements. Sa composition fut contemporaine de celle des trois premiers Trios à cordes, op. 9, des trois premières Sonates pour violon, op. 12, et du Trio pour piano, clarinette et violoncelle, op.11. Elle précéda d'une année celle de la « Pathétique ».

 

Festival de Salzbourg

Le Festival de Salzbourg (Salzburger Festspiele)1 est un festival d'opéra, de théâtre et de musique classique créé en 1920 par Max Reinhardt et Hugo von Hofmannsthal, et qui a lieu chaque été à Salzbourg (Autriche). C'est l'un des festivals les plus célèbres du monde, en particulier pour la musique et l'opéra, et il attire chaque année près de 240 000 visiteurs, dont deux tiers d'étrangers.

Le Festival de Salzbourg est créé en 1918 à l'initiative du metteur en scène Max Reinhardt et de l'écrivain Hugo von Hofmannsthal, appuyés par le compositeur Richard Strauss, le chef d'orchestre Franz Schalk et le décorateur Alfred Roller. Il s'agit de procurer, dans l'Autriche affaiblie et appauvrie par la guerre, un emploi d'été aux artistes – comédiens, chanteurs, musiciens de l'Opéra (qui donnent leurs concerts en tant qu'Orchestre philharmonique de Vienne). La petite cité de Salzbourg est choisie pour son calme, son cachet baroque et son prestige artistique : Mozart y est né en 1756.

Le premier festival est ouvert le 22 août 1920 par une représentation du Jedermann d'Hofmannsthal sur la place de la Cathédrale ; depuis, le festival commence traditionnellement par une représentation de cette pièce sur cette même place.

Les premiers concerts sont donnés en 1921, et les premiers opéras – quatre de Mozart – en 1922. Le répertoire fait la part belle à Mozart et à Strauss, auxquels s'ajoutent des opéras de Verdi (Falstaff) et Beethoven (Fidelio). En 1925, une radiodiffusion du Don Pasquale de Donizetti dirigé par Bruno Walter inaugure une longue tradition de retransmissions.

En 1923, on donne Le Malade imaginaire de Molière. Le festival n'a pas lieu en 1924 pour des raisons financières.

Dès les années 1920 et 1930, les grands artistes d'Autriche et d'Europe s'y produisent, les chefs d'orchestre Bruno Walter, Arturo Toscanini, Clemens Krauss, Fritz Busch, les metteurs en scène Lothar Wallerstein et Rudolf Hartmann, les acteurs Alexander Moissi et Werner Krauss, les chanteurs Lotte Lehmann et Richard Tauber, etc.

En 1925, un Palais des festivals, construit par l'architecte Clemens Holzmeister, est inauguré. Le Manège des rochers (Felsenreitschule) est également aménagé en 1926 par Holzmeister pour pouvoir accueillir des représentations en plein air.

En 1928 apparaît le symbole du festival, qui mêle la silhouette du Mönchsberg et du Château, le drapeau rouge et blanc du Land, et un masque de comédie. Le festival se dotera en 1936 d'une fanfare composée par Joseph Messner, qui introduit les retransmissions radiodiffusées.

Le Chevalier à la rose de Strauss et Hofmannsthal, l'une des œuvres essentielles du festival, entre au répertoire en 1929.

En 1931, l'Orchestre philharmonique de Budapest est la première formation étrangère à se produire au festival.
Le temps du national-socialisme

Après l'arrivée au pouvoir des nazis en Allemagne et le début du Troisième Reich, l'Autriche devient le refuge d'artistes qui ne peuvent ou ne veulent plus apparaître en Allemagne, et qui trouvent à Salzbourg l'occasion de se réunir dans le cadre d'un événement culturel de haut niveau, à peu de distance des frontières allemandes. Ainsi Bruno Walter, juif, s'installe en Autriche, et l'Italien Arturo Toscanini, fermement antifasciste, annule toutes ses participations au Festival de Bayreuth et se replie sur Salzbourg, dont il devient un habitué entre 1934 et 1937.

Le nombre de visiteurs allemands tombe de plus de quinze mille à moins de neuf cent en raison de la taxe de 1000 Reichsmarks sur les visas pour l'Autriche. Des artistes allemands s'y produisent cependant ; Herbert von Karajan y débute en 1933 et Wilhelm Furtwängler en 1937.

En 1938, l'Autriche est annexée à l'Allemagne. Toscanini et d'autres artistes quittent le festival et émigrent, notamment aux États-Unis. Faust et Jedermann sont retirés du programme, et le Palais des festivals est transformé dans le sens de l'esthétique du régime.

En 1943, le programme est réduit et le festival est renommé Salzburger Theater- und Musiksommer (Été musical et théâtral de Salzbourg). Reinhardt meurt à New York le 31 octobre. En 1944 ne seront donnés que deux concerts symphoniques en remplacement du festival, en raison de la proclamation de la « guerre totale » et de l'interdiction de tous les festivals après l'attentat du 20 juillet contre Hitler.
L'après-guerre

Dès l'été 1945, le festival reprend, avec un programme réduit à une production radiodiffusée de L'Enlèvement au sérail de Mozart, une de Der Tor und der Tod d'Hofmannsthal, et quelques concerts [2]. 1946 voit le retour de Jedermann, qui sera dès lors donné sur la place de la Cathédrale en ouverture de chaque festival. Les artistes étrangers reviennent à Salzbourg, comme Georg Solti ou Rolf Liebermann. Le Palais des festivals est de nouveau mis en chantier pour qu'en soient retirés les éléments nazis.

En 1947, Bertolt Brecht, avec le soutien du compositeur Gottfried von Einem, reçoit la nationalité autrichienne afin d'être associé à la direction du Festival et en échange d'une œuvre de commande, Salzburger Totentanz (La Danse des morts de Salzburg [3]) ; cependant, il s'installe en Allemagne de l'Est en 1949 et laisse la pièce à l'état d'ébauche, ce qui met fin au projet, et provoque le remerciement de von Einem du conseil d'administration en 1951.

Les années d'après-guerre sont marquées par la rivalité entre Wilhelm Furtwängler, qui revient à la direction d'orchestre, et Herbert von Karajan, natif de Salzbourg et associé à la reprise du festival. Furtwängler, usant de son influence et de son prestige contre son brillant et ambitieux cadet, parvient à l'écarter du festival.

Wilhelm Furtwängler y dirige chaque année durant la période 1947-54. La série de concerts qu'il y donne compte parmi les sommets de l'histoire du festival. Il marque surtout l'interprétation du Fidelio de Beethoven. C'est en 1950, qu'il y enregistre une version historique avec une distribution réunissant, entre autres, deux des plus grandes sopranos du XXe siècle : Kirsten Flagstad et Elisabeth Schwarzkopf. Pendant le festival de Salzbourg de 1950, on demande à Furtwängler d'auditionner un jeune baryton de 25 ans, Dietrich Fischer-Dieskau. Furtwängler est impressionné, le prend sous sa coupe et lui fait chanter de nombreuses œuvres. Ils interprètent ensemble au festival de 1951 les Lieder eines Farhenden Geselle ("Chants d'un compagnon errant") de Gustav Mahler — interprétation qui lance la carrière internationale du jeune baryton2. Durant le même festival, il programmer l’Otello de Verdi. Le monde musical considère ce concert non seulement comme l'évènement majeur du festival de Salzbourg de 1951 mais l'un des plus importants de toute l'histoire du festival3. Durant les festivals de 1952 et 53, Furtwängler dirige plusieurs fois Don Giovanni de Mozart (dont une version filmée) avec, entre autres, Lisa della Casa, Cesare Siepi et Elisabeth Grümmer.
 

Furtwängler meurt le 30 novembre 1954. La voie est désormais libre pour Karajan, qui espère pouvoir réaliser dans sa ville natale ses conceptions musicales et dramatiques. Il devient directeur artistique en 1956, et ses musiciens berlinois, traditionnellement rivaux de leurs collègues viennois dont Salzbourg est la chasse gardée, sont invités régulièrement à partir de 1957.

En 1955, Oskar Kokoschka dessine les décors et costumes d'une production de La Flûte enchantée [4], que dirige Solti.

Le 26 juillet 1960, le Nouveau Palais des festivals, conçu comme l'Ancien par Clemens Holzmeister, est inauguré par une représentation du Chevalier à la rose de Strauss et Hofmannsthal [5], dans une mise en scène somptueuse qui sera reprise en 1983.

En 1964, Salvador de Madariaga inaugure par un Éloge de Salzbourg la tradition des discours inauguraux.

Karajan, malgré la création du Festival de Pâques de Salzbourg en 1967, continue d'animer le festival et contribue à maintenir sa renommée internationale.

Malade et fatigué, il quitte le conseil d'administration en 1988 ; il mourra le 16 juillet de l'année suivante, pendant les répétitions d'Un bal masqué de Verdi [6].

Le renouvellement commence avec l'entrée au conseil d'administration de Gérard Mortier, Hans Landesmann (de) et Henrich Wiesmüller.

En 1992, Mortier, alors directeur du Théâtre royal de la Monnaie de Bruxelles devient directeur artistique, avec pour mission d'ouvrir la programmation et d'élargir et de rajeunir le public. Pendant ses dix saisons, il fait entrer au répertoire des œuvres du XXe siècle et programme des metteurs en scène d'orientation moderne ou anti-conformiste, ce qui lui vaudra l'hostilité d'une partie conservatrice du public ; il invite également les grands noms du renouveau musicologique baroque, comme Nikolaus Harnoncourt. En 2001, sa dernière production (La Chauve-Souris de Johann Strauss fils, une œuvre chère aux patriotes autrichien), en forme de pied de nez à ses détracteurs (symbolique sexuelle, drogue, etc., dans une mise en scène d'Hans Neuenfels4), télédiffusée en direct, fait scandale. Ses opposants font imprimer une notice nécrologique en pleine page dans un journal local.

Le compositeur Peter Ruzicka lui succède en octobre 2001.

En 2006, deux-cent cinquantième anniversaire de la naissance de Mozart, le festival a vu aboutir l'opération « Mozart 22 », avec la représentation des vingt-deux opéras de l'enfant de la ville. À cette occasion on a rouvert le Petit Palais des festivals, transformé et désormais appelé Maison de Mozart (Haus für Mozart).

En octobre 2006, le metteur en scène Jürgen Flimm devient le directeur artistique du festival.

  • Salzburg Festival Hofstallgasse 1 5020 Salzburg, Austriche
  • web

Rudolf Buchbinder

Rudolf Buchbinder est fermement établi comme l'un des pianistes les plus importants au monde et est fréquemment invité par les grands orchestres et festivals à travers le monde. Son vaste répertoire englobe de nombreuses compositions du 20e siècle.

Rudolf Buchbinder mise sur une étude méticuleuse des sources musicales. Il possède 35 éditions complètes des sonates de Beethoven et a une vaste collection de partitions autographes, éditions et documents originaux. En outre, il possède des copies des partitions autographes de pièces pour piano de Brahms en particulier les deux concertos.

Plus de 100 enregistrements documentent l'étendue et la diversité de son répertoire. Les enregistrements notables à son actif comprennent les œuvres complètes pour piano de Haydn, qui lui a valu le Grand Prix du Disque, ainsi que "Waltzing Strauss", un CD avec des transcriptions pour piano.

Aujourd'hui Rudolf Buchbinder favorise les enregistrements live, une préférence qui a abouti à un CD avec les deux concertos pour piano de Brahms(Royal Concertgebouw Orchestra / Nikolaus Harnoncourt) et deux DVD contenant six concertos de Mozart.

Un autre enregistrement live des deux concertos pour piano de Brahms, sorti en 2010, a été fait en collaboration avec le Philharmonique d'Israël et Zubin Mehta. En mai 2011, des concerts de Rudolf Buchbinder, en tant que pianiste et chef d'orchestre, comprenant les cinq concertos pour piano de Beethoven au Musikverein de Vienne avec l'Orchestre philharmonique de Vienne ont été publiés en DVD et Blu-ray.

Tout au long de la saison 2010/11, il a maintenu une coopération particulièrement étroite avec la Staatskapelle de Dresde comme premier artiste de l'orchestre en résidence. Son cycle de l'ensemble des sonates pour piano de Beethoven au Semperoper de Dresde a été enregistré live et publié en mai 2011. En 2012, il a remporté le prestigieux prix Echo Klassik dans la catégorie "Instrumentiste de l'année".
Rudolf Buchbinder est le directeur artistique fondateur du Festival musical de Grafenegg, près de Vienne, qui a rapidement gagné son rang parmi les grands festivals en Europe depuis sa fondation en 2007.
 

 

Votre réaction