Juliette Granier @ Lavaux Classic 2013

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« Roméo et Juliette »

Une musicienne sous les feux de la rampe: Juliette Granier Calva déploie un panorama de la musique russe du 20e siècle, notamment le fabuleux « Roméo et Juliette » de Prokofiev, avec l’esprit ardent qui caractérise cette fougueuse pianiste franco-espagnole.

Sergei Rachmaninoff: 3 Préludes op. 32 n°12 & n°10, op. 23 n°1
Alexandre Scriabine: Sonate pour piano n°2
Sergei Prokofiev: Suite pour piano « Roméo et Juliette »

Juliette Granier Calva, piano

Les Préludes de Rachmaninov constituent une œuvre pour piano seul écrite par le pianiste et compositeur russe Sergueï Rachmaninov. Rachmaninov a écrit trois séries de préludes, le célèbre prélude en do dièse mineur op. 3 n°2 en 1892, l'opus 23 en 1901-1903 et l'opus 32 en 1910. Au total, cela fait 24 préludes, écrits dans toutes les tonalités majeures et mineures et répondant, de fait, aux 24 préludes de Frédéric Chopin. La filiation est d'autant plus évidente que l'op. 22 de Rachmaninov n'est autre que les Variations sur un thème de Chopin, en l'occurrence sur son 20e prélude. L'inspiration de son op. 23, bien qu'écrite au début du XXe siècle, reste d'ailleurs toute empreinte de romantisme, proche du style chopinien.

Les 24 préludes de Rachmaninov n'ayant pas de structure les reliant vraiment (contrairement aux préludes de Chopin suivant le cycle des quintes), Rachmaninov prendra rapidement l'habitude de ne jouer qu'une sélection de ses préludes1.

Rachmaninov nous rappelle tout d'abord de quelle façon il conçoit le genre du prélude : « Le prélude est une forme de musique absolue, destinée comme son nom l’indique, à être jouée avant un morceau de musique plus important ou comme introduction à une certaine fonction. La forme s’est toutefois étendue à de la musique tout à fait indépendante. Mais aussi longtemps que ce nom sera donné à un morceau de musique, l’œuvre devra, dans une certaine mesure, satisfaire à la signification de ce titre ».

Pourtant, cette conception de "prélude" n'est pas respectée, ni aujourd'hui ni du temps de Rachmaninov : le prélude op.  23 no 10 est un véritable nocturne, le 6e du même cahier une Romance. En outre, Rachmaninov jouait son prélude en ut dièse mineur en bis, et des préludes comme les 5e et 12e de l'op.  32 sont souvent joués aujourd'hui comme tels…

Youri Glebov dit, en parlant des préludes, comme représentant : « le sol originel russe… d’un paysage authentiquement russe, non pas imaginé par un esprit enclin ou pittoresque, mais perçu par l’âme sensible du musicien ». Ceci étant le cas pour l'op. 23 et à plus forte raison pour l'op. 32.

La Sonate pour piano n°2 op. 19 est une sonate pour piano d'Alexandre Scriabine en sol dièse mineur, aussi connue sous le nom de Sonate-Fantaisie. Composée en 1897, elle consiste en deux mouvements enchaînés sans interruption. Son exécution dure un peu plus de dix minutes. D'inspiration maritime selon certains, son premier mouvement peut évoquer le mouvement de la mer, le second inspirant la tempête.
 

Roméo et Juliette est un ballet de Sergueï Prokofiev, en trois actes, composé en 1935, peu après le retour du compositeur en Union soviétique, et basé sur la pièce éponyme de William Shakespeare.

La création du ballet fut difficile. L'œuvre est une commande de 1934 du Kirov de Leningrad, mais lorsque Prokofiev proposa le thème de Roméo et Juliette, le théâtre refusa. Prokofiev signa alors un contrat avec le Bolchoï pour la représentation du ballet, mais là encore les choses se passèrent mal. Une fois la partition achevée, à l'été 1935, les danseurs déclarèrent le ballet indansable, notamment à cause de la complexité rythmique et de passages jugés inaudibles. Prokofiev retravailla alors sa partition en 1936 pour en tirer deux suites pour orchestre symphonique en sept mouvements, ainsi qu'une transcription pour piano. Une troisième suite fut écrite en 1946.

Le ballet ne fut finalement créé qu'en 1938 à Brno en République tchèque, où il fut très bien accueilli, puis suivit une première russe en 1940 au Kirov (chorégraphie de Léonide Lavrovski), et au Bolchoï en 1946. Une version a été créée pour le ballet de l'Opéra de Paris le 19 octobre 1984 qui présente depuis, fréquemment cette production.

C'est une de ses œuvres les plus appréciées en raison de la haute inspiration mélodique, de la grande variété rythmique et du caractère mémorable des thèmes principaux (la célèbre et sinistre « Danse des chevaliers » et ses diverses variations ; le délicat et foisonnant thème de Juliette).


 

 

Lavaux Classic

C’est le coup de foudre immédiat lorsque, en 2003, le violoncelliste allemand Marcus Hagemann (initiateur du festival et co-directeur jusqu’en 2009) découvre Cully alors qu’il vient chercher un nouveau violoncelle chez son luthier Michael Stürzenhofecker (co-fondateur).

La même année, la rencontre avec Albert Diringer (co-fondateur) à Cully et Jean-Christophe de Vries (co-fondateur et actuel Directeur général & artistique) à Berlin permet la collaboration de forces locales et une première édition a lieu en juin 2004 avec deux concerts : un concert d’ouverture et un concert de clôture ! L’Association du Festival est créée en vue de la 3e édition qui intègre pour la première fois une programmation thématique et des partenaires.

Le festival connaît alors un développement important, fruit d’efforts constants et d’un intérêt croissant de la part du public, des médias et du monde culturel. Jusqu’en mars 2016, où le festival change de nom et devient Lavaux Classic. Aujourd’hui, Lavaux Classic appartient aux meilleures manifestations de son profil et est devenu un rendez-vous musical incontournable en Suisse romande, particulièrement apprécié pour la grande qualité de sa programmation, sa proximité de tous les instants et son cadre unique.

  • Lavaux Classic Rue du Temple 23, CP 105, CH-1096, Cully, Suisse
  • web

Juliette Granier

Le jeu de Juliette Granier, traversé d'une lumière noire, se ressent de son appartenance à la culture espagnole, dans laquelle musique et danse se mêlent étroitement. Une douloureuse beauté transcende le texte donné, dans une implacabilité rythmique qui fait vivre la musique comme si on en entendait pour la première fois les harmonies. Cette particularité est celle des musiciens qui ont intégré les rapports harmoniques comme le font les compositeurs. Juliette Granier, (par ailleurs synesthète, comme Messiaen), est reliée à la terre comme au ciel. Son pianisme est le jeu du paradoxe entre le spontané et une magnificence pesée se nichant dans d’innombrables détails, grâce à une science pianistique rare. Science dont les secrets ne s’acquièrent que par un travail acharné et permise par le don inné d’écoute vraie. Sur scène, une femme qui brûle d’un feu secret et ardent, d’une sincérité désarmante, plonge dans un abîme de beauté intérieur et en ramène les pépites en les offrant comme un présent précieux.

Née musicienne, elle traduit tout ce qu’elle ressent par la musique. Dans sa représentation du monde, tout est musique. Géométrie, couleurs, émotions, interrelations entre les choses sont traduites par la musique, elles sont musique. Elle est initiée au piano à trois ans. A neuf ans, elle joue se produit pour la première fois avec orchestre dans un Concerto de Mozart. A douze ans, elle donne son premier récital puis le Concerto pour piano et orchestre n°1 de Chopin, la même année. Elle est invitée par la suite à jouer en France, Espagne, Suède, Italie, Allemagne, République Tchèque et Suisse.

Elle moissonne de nombreux diplômes tels que le Premier prix du CNR de Paris en piano et musique de chambre, ainsi que les Diplômes de soliste, concertiste, musique de chambre, improvisation, pédagogie, ainsi qu'un Prix Brolliet décerné aux parcours exceptionnels à la Haute Ecole de Musique de Genève. Elle travaille avec Charles Rosen, Pascal Devoyon, Jacques Rouvier, Piotr Anderszewski, Roger Muraro, Denis Pascal, François-René Duchable, Mikhail Pethukov, Bruno Leonardo Gelber et Gyorgy Sebok.

En Suisse, où elle réside, elle se produit avec de nombreux musiciens, notamment le Quatuor Terpsycordes, Cédric Pescia, Antoine Marguier, Rachel Kolly d'Alba, ou Helmut Deutsch.

Ses activités extra-concertistes la mènent à fonder avec l'Association Musique Espérance d’Albi, la première édition de Piano au Palais en tant que directrice artistique.
En 2012, elle est également choisie parmi soixante-six femmes par le Conseil Général des Pyrénées Orientales pour avoir particulièrement marqué l'histoire moderne et contemporaine de la catalogne.

A la sortie de ses études, le milieu musical suisse la porte et son premier enregistrement paraît chez Dinemec Records, consacré à Schumann (Kreisleriana) et Brahms (Variations op. 9). En 2013, la télévision française lui consacre un DVD en enregistrant son récital au Festival CULLY CLASSIQUE, dont la sortie est effective en 2014.

En 2014, elle enregistre un programme entièrement dédié à Chopin, avec Ballades, Impromptus, Mazurkas et Etudes, au studio La Fonderie, à Fribourg (Suisse), avec l'ingénieur du son Florian Pittet.

Actuellement, elle se consacre entièrement à l'écriture et au travail de ses chansons en langue française, pour un prochain opus sous l'aile du producteur Florian Pittet.

 

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