Kevin Seddiki & Bijan Chemirani / Imaginarium

Le Fil Jazzee 0

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Imaginarium est d’abord le fruit d’une rencontre musicale entre un guitariste passionné de percussion et un expert du zarb iranien. Ayant acquis cet art très oriental d’apprendre de l’autre, Kevin Seddiki et Bijan Chemirani invitent à partager une conversation musicale basée sur l’improvisation autant que sur leurs propres parcours. La musique d’Imaginarium met les sens en éveil. Parfumée, goûteuse et chamarrée, elle s’écoute comme une élégante proposition d’escapade, aux confins du jazz, du classique et des musiques du monde, de la Perse à l’Andalousie en passant par l’Argentine et l’Afrique, déroulant des titres évocateurs où resplendissent leur sens de l’espace et leur finesse acoustique. La conversation entre cordes et peaux des deux virtuoses est un délicat tissage de couleurs et de sensations qui ouvre en grand une fenêtre à l’imaginaire. Il en résulte ce son unique et aérien, voire hypnotique. 

Le Fil

Le Fil est une salle de concert consacrée aux musiques actuelles située à Saint-Étienne dans le quartier du Marais, conçue et réalisée par les architectes XXL Atelier et Philippe Delers & Associés, l'agence de scénographie dUCKS scéno et le cabinet d'études acoustiques Acouphen. Elle a été inaugurée le 31 janvier 2008 par un grand week-end festif.

Le nom du Fil donné à cet équipement est un hommage à l'industrie de la rubanerie qui était présent dans la ville. Dans l'architecture, les architectes de XXL Atelier et Philippe Delers & Associés ont aussi évoqué cet artisanat avec des fils qui habillent l'édifice d'une parure métallique.

Cet équipement culturel est composé de salles de concerts et d'enregistrements :

    un club de 250 places non-assises avec bar
    une grande salle de 400 à 1200 places
    trois studios de répétition avec possibilité d'enregistrement.
    un espace de documentaires et de formation aux métiers artistiques.

  • 20 boulevard Thiers 42000 SAINT-ÉTIENNE France
  • web

Kevin Seddiki

Il joue également du Zarb, percussion Iranienne, qu'il étudie auprès de la famille CHEMIRANI, et travaille aussi les percussions digitales avec Glenn VELEZ.

En 2009, Il est lauréat du prestigieux "European Guitar Award", a Dresde. (jury composé entre autres de Roland Dyens, Nguyen Le, Antonio Forcione et Thomas Fellow...)

Suite à ce conccours; il sort en Mai 2012 son premier album "il Sentiero" pour le label allemand "Wildner Records", et se produit notamment au Festival "Jazz sous les Pommiers" à Coutances ainsi qu'à l'abbaye de Royaumont, où il effectue une résidence autour de son premier trio (avec Bijan Chemirani et Daniele di Bonaventura).
C'est à présent l'accordéon qui remplace le Bandonéon, avec Jean Louis Matinier, ou Fausto Beccalossi.

Kevin Seddiki compose et arrange des pièces pour guitare seule ou plus, et donne régulièrement des Master-Class, notamment en utilisant ses deux pratiques Guitare-Percussions pour développer un rapport au rythme plus instinctif...Il s'intéresse également beaucoup à l'improvisation sous diverses formes., et comme un moyen d'explorer son instrument même à un niveau débutant.

Bijan Chemirani

Au milieu des années 80, à 7 ans, Bijan Chemirani s’empare d’un instrument de musique pour la première fois. Ce que ses doigts font alors jaillir du zarb de papier mâché que son père a rapporté d’Iran, est un rythme imparfait, mais à force d’écoute, d’observation et entraînement Bijan, comme son père ou son frère Keyvan, deviendra un maitre du zarb. Ce tambour de bois, également appelé tombak est taillé en forme de calice et recouvert d’une peau de chèvre ou de chameau. Son rôle est central dans la musique classique persane.

 

Bijan, s’oriente d’abord vers la vielle kamanché puis s’essaye au piano ou à l’accordéon avant de revenir à la percussion familiale. Il étudie le zarb en tête à tête avec son père ou en trio avec son aîné Keyvan. A l’école Bijan n’est pas acharné, la musique prend toujours le dessus. Il joue autant qu’il peut, découvre d’autres percussions, tambours sur cadre bendir, petit tambourin riqq ou cruche udu et se passionne pour le rock, le rap ou les grands chanteurs iraniens.

 

A 18 ans il convainc ses parents de le laisser vivre pour et par la musique. Mais, alors qu’il pensait continuer son apprentissage sur un rythme tranquille, Djamchid le met au pied du mur. Il l’envoie à Zurich pour le remplacer le temps d’un concert au sein du Percussion Orchestra, qui réunit des percussionnistes de toutes traditions. Lors de ce premier contact avec le public, le trac lui ôte la moitié de ses capacités et l’aurait découragé sans l’accueil enthousiaste de ses partenaires d’un soir.

 

A la fin des années 90 Djamchid et Keyvan propose à Bijan de les rejoindre pour crée le trio Chemirani. Leur complicité virtuose épate les amateurs de musiques traditionnelles comme les mélomanes éclairés. Le goût de l’aventure les pousse à multiplier les collaborations. La rencontre avec Ross Daly s’avère particulièrement marquante. Ce musicien irlandais, installé en Crète a repris à son compte le vocabulaire musical de l’île grecque, il manie comme personne la lyra ou le laouto, redynamise une tradition tombée en désuétude après la dictature en lui apportant sa vision généreuse de musicien libre. Pour Ross Daly « La musique traditionnelle a autant besoin de se nourrir de l’inspiration des musiciens d’aujourd’hui que de la connaissance du passé ». Cette philosophie est un déclic pour Bijan autant que la musique et les musiciens qu’il découvre. Habitant Marseille Bijan est en contact étroit avec l’imaginaire voyageur de la méditerranée, comme avec les recherches de fonds et de formes des jeunes musiciens occitans. Son esprit est ouvert et ses capacités ne cessent de s’accroître En 2001, son premier album solo Gulistan, reflète son parcours. On y retrouve son frère et son père, Ross Daly et le grecque Socratis Sinopoulos, mais aussi le compositeur Henri Agnel ou le chanteur occitan Manu Théron. Un an plus tard, sur Eos son travail de compositeur s’affine autant que son horizon s’élargit. En plus des percussions il joue du luth saz. A ses côtés apparaissent le chanteur sénégalais Pape N’Diaye, le multi instrumentiste Loy Erhlich, le guitariste jazz Pierre Ruiz, le joueur de doudouk arménien Levon Minassian, ses sœurs Mardjane et Maryam au chant et surtout le musicien crétois Stelios Petrakis. Avec cet ancien élève de Ross Daly l’aventure se poursuit sous la forme d’un disque en duo, Kismet et d’un premier concert de leur répertoire lors du festival-salon Strictly Mundial à Marseille en 2003. La réputation de Bijan grandit et les collaborations se multiplient. Sa dextérité et la grande étendue de sa palette attire des artistes de toutes confessions : le saxophoniste Jean-Marc Padovani, le clarinettiste Yom, le mandoliniste Patrick Vaillant, le guitariste flamenco Juan Carmona, la vocaliste marocaine Amina Alaoui, la bretonne Annie Ebrel ou le marseillais Sam Karpienia. Même l’ancien Noir Désir, Serge Teyssot-Gay ou l’ex Police, Sting font appel à son agilité. En 2007 il fonde le groupe Oneira en compagnie de sa sœur Maryam et de la chanteuse grecque Maria Simoglou, du joueur de flûte ney Harris Lambrakis, du guitariste Kevin Seddiki et du joueur de vielle Pierlo Bertolino. Laboratoire de traditions croisées et de rêves partagés ou chacun apporte son inspiration et son talent, Oneira sort un premier album en 2009 Si La Mar suivi en 2012 de Tâle Yâd. En parallèle d’Oneira, il trouve le temps de jouer avec le trio familial, le trio Lopez, Petrakis, Chemirani, le projet Forabandit qui réunit l’ancien Dupain, Sam Karpienia et le musicien turc Ulaş Ozdemir ou de travailler à son rythme à un projet de disque solo.

 

En 2013, sort un magnifique duo avec le guitariste Kevin Seddiki : Imaginarium

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