Orchestre de Paris / Alban Berg / Gustav Mahler

Philharmonie de Paris ClassicAll 15

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Alban Berg (1885-1935): Concerto pour violon « à la mémoire d’un ange »
Gustav Mahler (1860-1911): Symphonie no.4 en sol majeur

Isabelle Faust, violon
Christina Landshamer, soprano

Orchestre de Paris
Daniel Harding, direction

J’ai reçu la commande d’un concerto pour violon que je suis obligé de « réaliser », car j’en ai besoin pour vivre, de sorte que je suis occupé jusqu’à l’automne. Malheureusement, ce n’est que du travail et non des choses existentielles », confie tristement Berg en février 1935 à son ancien élève, devenu ami, Theodor Adorno. La commande, qui lui est passée par le violoniste américain Louis Krasner, l’oblige à son grand regret à interrompre la composition de son opéra Lulu. Mais les difficultés financières, dues en grande partie à sa mise à l’écart par le régime nazi qui commence de faire grandement sentir son effet sur ses rentrées d’argent, ne lui permettent pas de refuser les 1500 dollars que lui offre le virtuose. Après quelques semaines peu productives, un événement tragique, à la fin du mois d’avril, exerce sur son inspiration un rôle libérateur : la mort de la jeune Manon Gropius, fille d’Alma Mahler, des suites de la poliomyélite. « Je ne veux pas tenter de trouver les mots là où la parole manque », écrit Berg à la mère en deuil, ajoutant : « un jour viendra (…) où une partition dédiée à la mémoire d’un ange vous permettra d’entendre, toi et Franz (Werfel), ce que je ressens et que je ne suis pas aujourd’hui en mesure d’exprimer. » Il travaille dès lors d’arrache-pied et achève le concerto à l’été, peu avant la piqûre d’insecte qui, évoluant jusqu’à la septicémie, sera responsable de sa mort quelques mois plus tard. Dans ce requiem pour Manon, nombre de commentateurs ont aussi voulu entendre une prémonition par Berg de sa mort prochaine – mais le compositeur était au contraire, à la fin de cet été fertile, tout animé de nombreux projets. Pour autant, le concerto est bien un regard rétrospectif porté par le musicien, qui venait de fêter ses cinquante ans, sur sa propre vie, une sorte de « méditation confidentielle autobiographique » (Alain Galliari). Cette intense charge émotionnelle confère à la partition, que Willi Reich voyait comme « un symbole musical sans égal dans le temps ou dans l’espace », un rare pouvoir évocateur. Tout en poursuivant dans la voie ouverte par les compositions de Schoenberg en 1923, Berg intègre à sa composition des éléments tonaux, entre autres par le biais de deux « objets trouvés » : une chanson de Carinthie (évocation de la jeunesse de Berg ?) et, en manière d’intercession, le choral de Bach Es ist genug, qui proclamait la victoire de la foi et de l’espérance sur la crainte de la mort. Il y instille aussi les codes dont il est coutumier : chiffres symboliques et traductions de lettres en notes lui permettent notamment d’évoquer en musique – comme dans la Suite lyrique de 1926 – Hanna Fuchs, qui fut son grand amour impossible. Sous-texte et hommage affirmé s’y mêlent ainsi intimement, de la même manière que les catégories du sensible (lyrisme, subjectivité) et du mesurable (logiques formelles) s’interpénètrent, conférant à ce requiem un parfum absolument reconnaissable.

L’achèvement de l’immense Symphonie no.3 par Mahler avait été suivi d’une période creuse en matière de composition, et le début du travail sur
la symphonie suivante avait été un peu laborieux. Sans grande surprise d’ailleurs, car le compositeur expliqua quelques mois plus tard à son amie Nina Spiegler: « il est impensable que je puisse me répéter (d’une symphonie à l’autre). À l’image de la vie qui ne cesse d’avancer, je dois prendre à chaque fois un nouveau chemin. C’est la raison pour laquelle j’ai toujours beaucoup de difficultés quand je commence à travailler. Toute la routine déjà acquise devient inutile. À chaque œuvre nouvelle, on doit toujours réapprendre. De telle sorte qu’on est toujours un débutant. » Pour autant, la fin juillet 1899 voitles idées affluer, à telpointque la perspective de son retour à Vienne (où il était devenu directeur de l’opéra, une tâche qui l’éloignait de la composition en dehors de ses congés) afflige véritablement Mahler. La reprise du travail, à l’été 1900, est fructueuse, et il met la main aux derniers détails au cours de l’année suivante. Comme Mahler en était conscient (« Ma Quatrième (…) vous fera découvrir un aspect de moi que vous ne connaissez pas encore», confiait-il aussi à Nina), le renouvellement de son langage compositionnel y est patent. Les symphonies précédentes étaient très longues, la durée de celle-ci est d’un peu moins d’une heure ; elles utilisaient un orchestre particulièrement étendu, celle- ci renonce même aux trombones et tuba. Elle échappe en outre à la tentation expressive « titanesque » des premières, au profitd’un style naïf, parfois humoristique, particulièrement mal compris par les auditeurs de l’époque, qui y entendirent une véritable régression néoclassique. Mahler veut y peindre «le bleu uniforme du ciel », défi qu’il estime autrement plus dur à relever que l’évocation de teintes changeantes et contrastées, et il compare l’œuvre achevée à un «tableau primitif sur fond or». À l’origine envisagée en six mouvements, la symphonie un temps nommée Humoreske finit par recourir à la coupe quadripartite en usage depuis la fin du classicisme, assumant ainsi clairement sa filiation viennoise. Programmes et titres ont cette fois disparu, Mahler estimant dorénavant qu’ils sont inutiles si ce n’est nuisibles à la compréhension d’une œuvre. Il reste la musique : premier mouvement « à l’atmosphère hésitante » (Mahler) où triomphe dans un cadre res- serré le goût du compositeur pour les variantes et entremêlements thématiques ; scherzo qui dessine une « sorte de danse macabre ironique » menée par le violon; andante à variations dont l’apparente simplicité cache une vraie complexité formelle, où Mahler entend un sourire (celui de sa mère, celui de sainte Ursule). Enfin, le finale marque le sommet de la symphonie entière; d’une fraîcheur et d’une pureté rares, il s’appuie sur un lied du Knaben Wunderhorn composé quelques années auparavant. L’enfant, incarné par la voix de soprano, y peint le paradis : « … et touts’éveille à la joie », conclut-il.


 

 

Philharmonie de Paris

Dotée de plusieurs salles de concerts, d’un musée, d’une médiathèque et de nombreux espaces pédagogiques, la Philharmonie de Paris est un projet inédit.

La Philharmonie de Paris réunit un nouveau bâtiment conçu par Jean Nouvel (nommé Philharmonie 1) et l’actuelle Cité de la musique (désormais nommée Philharmonie 2), signée Christian de Portzamparc. Avec ses nombreux espaces, ses formations résidentes ou associées et un projet artistique innovant, elle constitue un pôle culturel unique au monde favorisant l’appropriation de la musique par les publics.

L’établissement propose un outil performant au service des formations symphoniques nationales et internationales, qui ne trouvaient pas à Paris d’équivalent aux grandes salles de concert modernes des capitales internationales. Au-delà du répertoire classique, sa programmation est ouverte aux musiques actuelles et aux musiques du monde, ainsi qu’à la danse.

La Philharmonie de Paris hérite par ailleurs d’une expérience de vingt ans en matière de pédagogie. Depuis son inauguration en 1995, la Cité de la musique a en effet déployé des activités destinées à tous, en veillant à une diversité de perspectives qui intègre les cultures extra-européennes ou les formes populaires. Le nouvel établissement poursuit tout en l’amplifiant cette politique d’éducation et de démocratisation culturelle.

Forte de ces richesses, la Philharmonie de Paris s’est donnée pour tâche de repenser la place du concert dans nos vies, l’intégrant au cœur d’un dispositif ouvert, favorisant toutes les formes d’appropriation éducatives ou ludiques. Située dans un Est parisien en plein développement, trait d’union entre la capitale et ses environs, elle se veut un lieu de rassemblement.

  • 221 Avenue Jean Jaurès, 75019 Paris France
  • web

Isabelle Faust

Isabelle Faust est une violoniste allemande passionnée de musique contemporaine ; elle interprète également un vaste répertoire de musique de chambre.

Dès l’âge de 11 ans, Isabelle Faust fonde un quatuor à cordes, formation qui lui fait découvrir la musique en tant que « dialogue » et « échange d’idées ». Elle reçoit par la suite l’enseignement de Christoph Poppen, membre du quatuor Cherubini, et obtient un prix au concours Leopold Mozart alors qu’elle n’a que 15 ans. En 1993, elle remporte le concours Paganini à Gênes.

Isabelle Faust débute sa carrière en France, où elle découvre les œuvres de Fauré et Debussy et enregistre les sonates de Janacek, Bartok et Szymanowski. Elle interprète ensuite les grands concertos romantiques : en 2003, le concerto de Dvorak, en 2007 celui de Beethoven. Isabelle Faust joue et crée surtout beaucoup d’œuvres de compositeurs contemporains, parmi lesquels on peut citer Olivier Messiaen, Jörg Widmann, Gyorgy Ligeti, André Jolivet. Thomas Larcher et Michel Jarrell lui ont dédié des compositions.

Isabelle Faust a plusieurs fois collaboré avec le pianiste Alexander Melnikov ; elle a aussi travaillé avec le violoncelliste Jean-Guihen Queyras ou la clarinettiste Sharon Kam. Elle s’est produite avec de nombreux orchestres, comme le Boston Symphony Orchestra, le BBC Symphony Orchestra, le Mahler Chamber Orchestra, l’Orchestre de Paris, sous la direction de Claudio Abbado, Mariss Jansons, Daniel Harding... Elle joue un Stradivarius de 1704 appelé « la Belle au Bois Dormant ».

  • Violon

Christina Landshamer

Christina Landshamer a étudié le chant avec Angelica Vogel à l’Université de Musique et de Théâtre de Munich avant de poursuivre sa formation dans la
classe de lied de Konrad Richter et dans la classe de chant soliste de Dunja Vejzovic à l’Université de Musique et des Arts dramatiques de Stuttgart. Après avoir fait ses débuts dans le rôle d’Ännchen (Der Freischütz) au Semperoper de Dresde (dir. Christian Thielemann), elle a chanté le même rôle en version concert avec l’Orchestre symphonique de la NDR (dir. Thomas Hengelbrock), et a fait ses débuts aux États-Unis avec l’Orchestre symphonique de Pittsburgh dans Le Messie de Haendel et La Messe du couronnement de Mozart (dir. Manfred Honeck). Récemment, elle a fait ses débuts dans le rôle de Sophie (Le Chevalier à la rose) à l’Opéra de Chicago. Début 2016, elle s’est produite en récital à Carnegie Hall avec l’Ensemble Midtvest; salle qu’elle retrouvera bientôt pour ses débuts avec le Philharmonique de New York (dir. Alan Gilbert). Au cours de cette saison, outre ces concerts avec l’Orchestre de Paris sous la direction de Daniel Harding, elle se produit avec l’Orchestre du Concertgebouw (dir. Stéphane Denève), et chante des airs de Mozart en tournée avec le Freiburger Barockorchester. Son premier enregistrement de Lieder sortira prochainement sous le label Oehms, réunissant des pièces de Schumann et Ullmann, avec le pianiste Gerold Huber. Dans la discographie de Christina Landshamer, mentionnons le Lobgesang de Mendelssohn (dir. Pablo Heras-Casado – Harmonia Mundi), Les Quatre Saisons de Haydn (dir. Philippe Herreweghe), Carmen de Bizet (dir. Simon Rattle (EMI), La Passion selon saint Matthieu (dir. Riccardo Chailly – Decca), et l’intégrale des mélodies de Peter Cornelius (Naxos). Citons également les DVD Il mondo della luna de Haydn (Concentus Musicus/Nikolaus Harnoncourt – Unitel Classica), La Passion selon saint Matthieu (dir. Riccardo Chailly – Orchestre du Gewandhaus de Leipzig), La Symphonie n° 4 de Mahler (Orchestre du Gewandhaus de Leipzig /Riccardo Chailly) et La Flûte enchantée de Mozart (Nederlandse Opera, Opus Arte).
 

Daniel Harding

 Daniel Harding est directeur musical de l’Orchestre symphonique de la Radio suédoise et principal chef invité du London Symphony Orchestra. Il est également chef associé du New Japan Philharmonic et directeur artistique du Ohga Hall de Karuizawa au Japon. Il a récemment reçu le titre de « Conductor Laureate » du Mahler Chamber Orchestra, qu’il a dirigé de 2003 à 2011. Auparavant, il a été chef principal de l’Orchestre Symphonique de Trondheim (1997-2000), principal chef invité du Symphonique de Norrköping en Suède (1997-2003) et directeur musical de  la Deutsche Kammerphilharmonie Bremen (1997-2003).
Né à Oxford, Daniel Harding a commencé sa carrière comme assistant de Simon Rattle à l’Orchestre symphonique de Birmingham, avec lequel il fait ses débuts en 1994. Il assiste ensuite Claudio Abbado à l’Orchestre Philharmonique de Berlin qu’il dirige pour la première fois en 1996, dans le cadre du Festival de Berlin.
Il est régulièrement invité par la Staatskapelle de Dresde, le Philharmonique de Vienne (notamment à Salzbourg), le Philharmonique de Berlin, l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig,  l’Orchestre Royal du Concertgebouw d’Amsterdam, l’Orchestre symphonique de la Radio bavaroise, l’Orchestre philharmonique de la Scala, et les principaux orchestres américains : New York Philharmonic, Philadelphia Orchestra, Chicago Symphony, Los Angeles Philharmonic, Boston Symphony.
Dans le domaine de l’opéra, il a collaboré avec des metteurs en scène incontournables, comme Peter Brook, Patrice Chéreau, Luc Bondy ou Peter Mussbach. En 2005, il a ouvert la saison de la Scala de Milan en dirigeant une nouvelle production d’Idoménée. Il y est retourné en 2007 pour Salomé et en 2008 pour  Le Château de Barbe-Bleue présenté avec Il Prigionero de Dallapicolla. En 2011, il y est à nouveau invité pour la double affiche de Cavalleria Rusticana et Pagliacci, qui lui vaut le prestigieux Prix de la critique musicale « Franco Abbiati ». Il a dirigé The Turn of the Screw et Wozzeck au Royal Opera House Covent Garden et au Theater an der Wien, Ariadne auf Naxos, Don Giovanni et Le nozze di Figaro au Festival de Salzbourg avec l’Orchestre Philharmonique de Vienne.
Etroitement associé au Festival d’Aix-en-Provence, il a dirigé Don Giovanni, Cosi fan tutte, The Turn of the Screw, La Traviata, Eugène Onéguine  et  Le nozze di Figaro. Il a également dirigé Die Zauberflöte à Vienne, Die Entführung aus dem Serail à l’Opéra de Munich. La saison 2012/2013 est marquée par son retour à la Scala pour Falstaff, et ses débuts au Deutsche Staatsoper de Berlin ainsi qu’au Wiener Staatsoper pour Der fliegende Holländer.Cette saison, il dirige Israel in Egypt de Haendel avec le Concentus Musicus de Vienne dans le cadre du Festival de Melk (Autriche). Avec les Wiener Philharmoniker, il dirige la création d’une œuvre d’Olga Neuwirth, Masaot/Clocks without Hands, à Cologne, Luxembourg et Vienne (mai 2015).
Ses récents enregistrements pour Deutsche Grammophon de la Symphonie n° 10 de Mahler avec le Philharmonique de Vienne et des Carmina Burana de Carl Orff avec l’Orchestre Symphonique de la Radio bavaroise ont reçu un bel accueil critique. Précédemment pour Virgin/EMI, il a enregistré la Symphonie n° 4 de Mahler avec le Mahler Chamber Orchestra, les Symphonies n° 3 et n° 4 de Brahms avec la Deutsche Kammerphilharmonie Bremen, Billy Budd avec le London Symphony Orchestra (Grammy Award pour le meilleur enregistrement d’opéra), Don Giovanni et The Turn of the Screw avec le Mahler Chamber Orchestra (Choc de l’Année 2002, Grand Prix de l’Académie Charles Cros et Gramophone Award). Il a également  enregistré des œuvres de Lutoslawski avec Solveig Kringelborn et l’Orchestre de chambre de Norvège, ainsi que des œuvres de Britten avec Ian Bostridge et le Britten Sinfonia (Choc de l’année 1998). L’enregistrement live des Scènes de Faust de Schumann avec l’Orchestre de la Radio bavaroise  (BR Klassik) vient d’obtenir un Diapason d’Or.
Daniel Harding a reçu, en 2002,  les insignes de Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres et, en 2012, il a été élu membre de l’Académie Royale de Musique de Suède.

 

Orchestre de Paris

Héritier de la Société des concerts du Conservatoire fondée en 1828, l'Orchestre de Paris donne son concert inaugural en novembre 1967 sous la direction de Charles Munch. Après le décès de son père fondateur, la direction musicale de l'Orchestre sera confiée successivement à Herbert von Karajan, sir Georg Solti, Daniel Barenboim (qui dote l'orchestre d'un chœur amateur permanent en 1976), Semyon Bychkov, Christoph von Dohnányi et Christoph Eschenbach. Paavo Järvi est Directeur musical depuis la saison 2010/2011 et son contrat a été prolongé jusqu'en 2015/2016. L'Orchestre de Paris est actuellement en résidence à la Salle Pleyel.

TROIS SIÈCLES DE RÉPERTOIRE
L'orchestre inscrit son répertoire dans le droit fil de la tradition musicale française affirmée dès la Société des concerts du Conservatoire en jouant un rôle majeur au service du répertoire des XXe et XXIe siècles à travers l'accueil de compositeurs en résidence, la création de nombreuses œuvres (Xenakis, Berio, Dusapin, Dalbavie,Manoury, Saariaho, Stroppa, Takemitsu, etc.) et la présentation de cycles et de programmes exceptionnels consacrés aux figures tutélaires de la musique française du XXe siècle (Messiaen, Dutilleux, Boulez, etc.).

LE RAYONNEMENT INTERNATIONAL
En septembre 2012, l'orchestre s'est produit en Espagne sous la direction de Yoel Levi avec Jean-Frédéric Neuburger, puis au Festival de Prague sous la direction de Paavo Järvi. En novembre 2012, il sera en tournée en Allemagne et Suisse sous la baguette de son directeur musical avec Christian Tetzlaff et Andreas Haefliger et finira la saison au Festival d'Aix-en-Provence sous la direction d'Esa-Pekka Salonen dans Elektra. Invité régulier des grandes capitales musicales, l'Orchestre de Paris a tissé des liens privilégiés avec New York, Londres, Vienne, Berlin ou Amsterdam, les pays scandinaves, la Russie mais aussi avec les publics chinois, japonais et coréen qu'il a retrouvés en 2011 sous la direction de Paavo Järvi– pour sa quatorzième tournée en Extrême-Orient depuis le début des années 1970.

OUVERTURE À LA JEUNESSE
Avec le jeune public au cœur de ses priorités, l'orchestre diversifie ses activités pédagogiques (concerts éducatifs ou en famille, répétitions ouvertes, ateliers, classes en résidence, parcours de découvertes...) tout en élargissant son public (scolaires de la maternelle à l'université, familles...). Ainsi, au cours de la saison 2012/2013, les musiciens initieront près de 40 000 enfants à la musique symphonique.

UN PATRIMOINE BIEN VIVANT
La discographie de l'orchestre reflète les facettes variées de son activité. Le premier enregistrement sous la direction de Paavo Järvi, consacré à Bizet, est paru en 2010, et un autre consacré au Requiem de Fauré en septembre dernier, avec Matthias Goerne, Philippe Jaroussky, Éric Picard et le Chœur de l'Orchestre de Paris (Virgin Classics).
Afin de mettre à la disposition du plus grand nombre le talent de ses musiciens, l'orchestre a par ailleurs engagé un large développement de sa politique audiovisuelle en nouant de forts partenariats avec Radio Classique, Arte et Mezzo. L'Orchestre de Paris et ses 119 musiciens, soutenus par le Ministère de la Culture et la Mairie de Paris, donneront plus d'une centaine de concerts cette saison dont une soixantaine à la Salle Pleyel en tant qu'orchestre résident.
Les musiciens de l'Orchestre de Paris sont habillés par la maison Jean-Louis Scherrer.
L’Orchestre de Paris bénéficie du soutien d’Eurogroup Consulting, mécène principal, de la Caisse d’Épargne Île-de-France, mécène des actions jeune public, et du Cercle de l’Orchestre de Paris.

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