AJ Croce @ Rhino Jazz 2016

Rhino Jazz Jazzee 20

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Avec ses faux airs de Frank Zappa (la ressemblance est vraiment étonnante !), Jim Croce signa, au début des années 70, quelques beaux succès en pleine vague Folk, Hippie, patte d’éleph’, faites l’amour, pas la guerre, qui ne traverseront cependant pas l’Atlantique. Malheureusement, le jeune Adrian James n’aura pas la chance de connaître son père, qui décédera dans un terrible accident d’avion le 20 septembre 1973… AJ Croce n’avait pas deux ans et son père 30… Mais sans doute était-il écrit que deux décennies plus tard, il se produirait sur scène, à son tour, comme s’il fallait terminer le travail entrepris par son géniteur parti trop tôt (comme tant d’autres rock stars).

Avec un blues-rock limpide, Croce junior est à 45 ans l’un des meilleurs ambassadeurs de ces rythmes américains, représentant toute une génération devenue mythique. Cette fameuse âme des seventies qu’il perpétue partout, tant aux États-Unis que par le monde, entouré de musiciens au CV irréprochable. Son batteur Gary Mallaber est un requin de studio qui a joué entre autres pour Bruce Springsteen, Van Morrison, et surtout connu pour ses 27 années passées au sein de l’inoubliable Steve Miller Band. Son compère David Barard à la basse est une icône de la Nouvelle Orléans après trois décennies derrière Dr John, mais aussi Allen Toussaint, Etta James, BB King ou encore les Neville Brothers, excusez du peu ! Enfin à la guitare depuis quinze ans aux côtés d’A.J Croce, on retrouve Michaël Bizar, l’homme de Chicago découvert par Budy Guy avant de rejoindre L-A et jouer avec Phil Lesh du Greatful Dead. Un casting de rêve pour magnifier des mélodies nostalgiques, tantôt sensuelles, tantôt énergiques.

Rhino Jazz

Depuis sa création en 1979, le Rhino Jazz(s) festival n’a de cesse de créer l’événement dans le monde des musiques de jazz(s). Toujours à l’affût des découvertes, il présenta notamment les premiers concerts de Paolo Conte, Michel Petrucciani, Stéphane Grappelli, Salif Keita, Ray Lema... Souhaitant développer chaque année une programmation d’envergure internationale tout en associant les futurs grands talents de demain, le Rhino Jazz(s) festival est un acteur privilégié des villes partenaires de l’événement, soit plus d’une trentaine basées sur trois départements : Loire, Rhône et Isère. Au sein de sa programmation toujours à la découverte des jazz(s) d’aujourd’hui, il fait aussi la part belle à une programmation jeune public audacieuse pour le plus grand plaisir des 3000 enfants associés aux concerts et ateliers initiés par le festival. Chaque année, de juillet à octobre, le festival donne le ton et le tempo en proposant plus d’une cinquantaine de concerts pour un public toujours au rendez-vous !

Pour sa 36e édition, le festival Rhino Jazz(s) "repointe" ses cornes en été du 27 juin au 12 juillet 2014. Et pour lancer sa programmation estivale, c’est à une soirée hautement festive que vous convie le Rhino avec Jazz à Vienne le vendredi 27 juin : un événement unique qui invite gratuitement chaque année près de 7000 festivaliers ! Le festival s’étend ensuite jusqu’au 12 juillet... Nouveaux lieux insolites et musiques tous azimuts, le Rhino promet son lot de surprises !

A l’automne 2014, le festival entre en scène du 2 au 19 octobre avec plus de 40 concerts entre Loire, Rhône et Isère ! Au programme de l’affiche 2014 : Gilberto Gil, Slow joe and the Ginger accident, Lottchen, Trilok Gurtu, Sandra Nkake, Mighty Mo rodgers, Shakura S’Aida, Lisa Simone (la fille de Nina !) Lou Tavano et bien d’autres ... Au total, plus de 250 musiciens explorant les quatre coins du jazz : new orleans, soul, swing, blues, jazz manouche, funk, world...

  • Château du Jarez, 11 rue Benoît Oriol 42400 SAINT CHAMOND France
  • web

Adrian James Croce

Est-ce parce qu’il a connu de graves problèmes de vision dans sa tendre enfance qu’Adrian James Croce a très tôt développé un réel talent pianistique en s’inspirant de Ray Charles et de Stevie Wonder ? Toujours est-il que le chanteur (également guitariste) a commencé sa carrière pro dès 18 ans sur les tournées de B.B. King avant de se faire un nom, ou plutôt un prénom. Car il faut rappeler qu’A.J. Croce est le fils unique de la grande figure du blues folk américain Jim Croce, un songwriter réputé du début des seventies qui a inscrit nombreux hits dans les charts avant de disparaître à l’âge de 30 ans - comme d’autres légendes de la musique - dans un crash aérien. Celui qui ressemblait physiquement à Zappa aura eu tout juste le temps de graver au panthéon US quelques love songs au charme intemporel (Time in Bottle, What is Love…). Un legs que son fils, en digne héritier, a su honorer de la plus belle façon, qu’il s’agisse de reprises ou de ses propres compositions. Ry Cooder et Willie Nelson figurent aussi naturellement parmi les grandes références d’A.J. Croce qui depuis 1993 a sorti une dizaine d’albums, vaste discographie régulièrement primée et couronnée de succès outre-Atlantique, comme c’est le cas pour son très ambitieux Twelve Tales paru en 2014.
Avec sa voix qui rappelle parfois les débuts d’Elton John, son blues rock limpide et ses boogie-woogie au swing irrésistible, Croce Jr. est désormais, à 45 ans, l’un des meilleurs ambassadeurs de ces rythmes américains, représentant avec une sincère honnêteté toute une génération devenue mythique. Cette fameuse âme des seventies qu’il perpétue partout, tant aux Etats-Unis que par le monde, entouré de musiciens issus du gratin de cette époque.

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