Verdi / Dutilleux Orchestre National de France

Théâtre des Champs-Elysées ClassicAll 41

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Leah Crocetto, soprano
Joseph Calleja, ténor
Choeurs de Radio France
Thomas Lang, chef de chœur
Orchestre National de France
Daniele Gatti, direction

Giuseppe Verdi : Huit romances pour ténor et orchestre
Ave Maria, extrait d’Otello
Libera me Domine, extrait de la Messe pour Rossini
Quatre pièces sacrées

Henri Dutilleux: Le Mystère de l’instant pour cymbalum, orchestre à cordes et percussions

A l’occasion des 200 ans de la naissance de Giuseppe Verdi, l’Orchestre National de France nous propose un programme consacré à ce compositeur. Sous la direction de Daniele Gatti, musiciens, choristes et solistes reprennent aussi bien des œuvres incontournables telles que les « Quatre pièces sacrées », tout comme des compositions plus rares, à l’image du « Libera me » de la « Messe pour Rossini ». Ce programme est également l’occasion de rendre hommage au compositeur français Henri Dutilleux, en interprétant son « Mystère de l’instant ».

Théâtre des Champs-Elysées

Théâtre des Champs-Elysées

Le Théâtre des Champs-Elysées est sans conteste l’un des plus beaux lieux de spectacle parisiens. Construit en 1913, il a la particularité d’avoir été conçu par un groupe d’artistes : les architectes Henry Van de Velde puis Auguste Perret, le peintre et sculpteur Antoine Bourdelle, le peintre Maurice Denis, ainsi que le cristallier René Lalique pour ne citer que les principaux d’entre eux. Il fut le premier théâtre parisien à être entièrement construit en béton armé.

La restauration de la Grande Salle consacrée aux représentations lyriques, aux concerts symphoniques et à la danse fut décidée en 1985. Deux ans plus tard, le 23 septembre 1987, le Théâtre rouvrait ses portes, entièrement rénové. Quinze ans après ces importants travaux il a été décidé d’entreprendre une nouvelle campagne de rénovation, mais afin d’éviter la fermeture complète du théâtre pendant une saison entière, les travaux s’effectuent désormais par étape pendant la période estivale. Il s’agit alors de remplacer des équipements vieillissant, de remédier à l’usure de certaines parties importantes du théâtre et d’améliorer le confort des spectateurs et des artistes lors de leur venue. Ainsi ces dernières années, les travaux ont notamment concerné la rénovation du marbre de la façade, le remplacement de la moquette de la salle par du parquet, l’installation d’un nouveau décor de concert entièrement en bois permettant une très nette amélioration de l’acoustique, la fosse d'orchestre et les dessous de scène .

Le Théâtre des Champs-Elysées est désormais un outil de travail moderne recevant chaque année près de 300.000 spectateurs et quelques milliers d’artistes et de collaborateurs.

Le Théâtre des Champs-Elysées, fleuron de l’architecture française du XXème siècle, fut dès 1953 l’un des premiers édifices du patrimoine architectural contemporain à être classé parmi les Monuments Historiques. Depuis 1970 la Caisse des Dépôts est propriétaire de l’ensemble du bâtiment du 15 avenue Montaigne et principal mécène du Théâtre.

Orchestre National de France

L’Orchestre National de France est, en 1934, le premier orchestre symphonique permanent créé en France. Tout au long de son histoire, riche de concerts, de créations françaises et mondiales, d’enregistrements et de tournées, l’Orchestre a multiplié les rencontres avec des artistes exceptionnels qui témoignent de sa volonté d’excellence.

Une histoire de chefs
Désiré-Émile Inghelbrecht, premier chef titulaire, va fonder la tradition musicale de l’orchestre. Après la guerre, Manuel Rosenthal, André Cluytens, Roger Désormière, Charles Munch, Maurice Le Roux et Jean Martinon poursuivent cette tradition. A Sergiu Celibidache, premier chef invité de 1973 à 1975, succède Lorin Maazel qui deviendra le directeur musical de l’orchestre. De 1989 à 1998, Jeffrey Tate occupe le poste de premier chef invité, de 1991 à 2001 Charles Dutoit celui de directeur musical. A partir de septembre 2002, Kurt Masur a assuré la direction musicale de l’orchestre pendant six saisons. Depuis septembre 2008, Daniele Gatti occupe la fonction de directeur musical. Ils abordent ensemble les multiples facettes du répertoire symphonique en interprétant les pièces majeures de compositeurs français tels que Debussy, Ravel, Berlioz, et le grand répertoire en signant notamment des intégrales consacrées aux symphonies de Brahms, Beethoven, Mahler ou Tchaïkovski. Cette saison, place aux symphonies de Schumann.

L’ambassadeur de la musique en France et dans le monde
C’est aussi le succès de leurs tournées à l’étranger qui permet de souligner le rayonnement international de l’Orchestre. Outre sa saison à Paris, l’Orchestre National de France se produit chaque année dans les grandes villes étrangères. Au cours de la saison 2014-2015, il sera à Essen, Eindhoven, Bâle, Zagreb, Milan, Ravello, Rimini, Udine, Merano, Florence, Bucarest. Sans oublier les régions : Aix-en-Provence, Orange et bien évidemment Montpellier à l’occasion du Festival de Radio France et Montpellier Languedoc-Roussillon.

Résidence à l'Auditorium de la Maison de la radio
A noter cette saison, dans le cadre du retour à la Maison de la radio, un focus sur Félix Mendelssohn, un marathon Schumann sur deux jours, des concerts pensés à partir de la thématique « Toutes les Amériques », un hommage à Richard Strauss pour l’anniversaire des 150 ans de la naissance du compositeur allemand, la Passion selon saint Jean de Bach sous la direction de Daniele Gatti et des artistes de renom : Bernard Haitink, Fazil Say, Angelika Kirschschlager, Xavier de Maistre, Arabella Steinbacher, Viktoria Mullova, Stéphane Denève, Semyon Bychkov, David Afkham, Alexandre Tharaud…

La musique française
L’Orchestre National de France, comme son nom l’indique, est né d’une tradition musicale et instrumentale à partir de laquelle il a excellé dans tous les répertoires. Il n’oublie pas cependant sa mémoire ni ses classiques et cultive le beau jardin de la musique française. Ravel, Roussel, Bizet, Milhaud, Pierné (dont Jean-Efflam Bavouzet jouera le rare Concerto pour piano et orchestre) seront cette saison particulièrement à l’honneur.

La création d’œuvres majeures
L’Orchestre National de France peut s’enorgueillir d’avoir créé des œuvres majeures du XXe siècle : Le Soleil des eaux de Pierre Boulez, la Turangalila-Symphonie de Messiaen (1950, création française), Déserts d’Edgar Varèse, ou Jonchaies de Iannis Xenakis (1977), ainsi que, de Henri Dutilleux, la Première Symphonie (1951), Timbres, Espace, Mouvement (1978), le Concerto pour violon « L’Arbre des Songes » avec le concours d’Isaac Stern (1985), le nocturne pour violon et orchestre Sur le même accord (2003, création française avec Anne-Sophie Mutter), Correspondances pour voix et orchestre (2004, création de la version révisée) et plus récemment Le Temps l’Horloge sous la direction de Seiji Ozawa avec Renée Fleming (2008). Au cours de la saison 2013-2014, l’intégrale des symphonies de Beethoven a été donnée en cinq concerts dirigés par Daniele Gatti avec, à l’occasion de chaque concert, la création d’une pièce courte commandée par Radio France à un compositeur français (Guillaume Connesson, Bechara El Khoury, Bruno Mantovani, Fabien Waksman, Pascal Zavaro).

Diffusions radios, TV, Web et disques
De très nombreux enregistrements discographiques jalonnent la vie de l’orchestre. Parmi les plus récents, citons Le Temps L’Horloge avec Renée Fleming et Seiji Ozawa, l’album de Marie-Nicole Lemieux « Ne me refuse pas » (Naïve) ou encore, chez Sony, un disque consacré à Debussy rassemblant La Mer, le Prélude à l’après-midi d’un faune et les Images sous la baguette de Daniele Gatti. A l’occasion du centenaire de la création du Sacre du printemps au Théâtre des Champs-Élysées, le National a gravé – toujours chez Sony – Le Sacre et Petrouchka. Tous les concerts sont retransmis à la radio sur France Musique. La diffusion vidéo de concerts filmés pour le web et les chaînes de télévision comme Arte, France 2 et France 3 ou Mezzo donne une nouvelle ampleur aux concerts en ouvrant les frontières des salles de concerts.

Daniele Gatti

Daniele Gatti

Daniele Gatti est diplômé du conservatoire Giuseppe Verdi de Milan en composition et direction d’orchestre.

Directeur musical de l’Orchestre National de France depuis septembre 2008 et directeur lauréat du Royal Philharmonic Orchestra de Londres (dont il a été le directeur musical de 1996 à 2009), il a été Chefdirigent de l’Opernhaus de Zurich (2009-2012), directeur musical du Teatro comunale de Bologne (1997-2007) et de l’Académie Sainte-Cécile de Rome (1992-1997), mais aussi principal chef invité du Royal Opera House de Londres (1994-1997).

A l’opéra, il a dirigé de nombreuses nouvelles productions à Vienne (Simon Boccanegra, Moses und Aron, Otello, Boris Godounov, Lulu), à Munich (Aida, Fidelio), à Zurich (Falstaff, Parsifal, Otello, Die Meistersinger von Nürnberg, Mathis der Maler), à la Scala de Milan (Lohengrin, Don Carlo, Lulu) et à Londres (Falstaff, Otello). Il a fait un retour acclamé au Met de New York avec Parsifal, en février dernier. Enfin, point culminant des célébrations de l’année Verdi, il a inauguré la saison du Teatro alla Scala avec La Traviata, le 7 décembre 2014.

Il a participé à l’édition 2008 du Festival de Bayreuth avec Parsifal (spectacle repris au cours des trois étés suivants). Après Elektra, en 2010, il est retourné en 2012 au Festival de Salzbourg (avec l’Orchestre philharmonique de Vienne) pour La Bohème et un concert symphonique avec le Gustav Mahler Jugendorchester (dans le cadre d’une tournée européenne).

Avec l’Orchestre National de France, il a notamment réalisé un cycle de concerts consacré à l’intégrale des œuvres de Mahler au Théâtre du Châtelet, dirigé Parsifal en version de concert au Théâtre des Champs-Élysées avec la distribution vocale de Bayreuth, et abordé une intégrale des symphonies de Beethoven en incluant lors de chacun des concerts la création mondiale d’une œuvre d’un compositeur français. Ils se sont produits en tournée en Amérique du Nord, Espagne, Italie (inauguration du festival Mito au Teatro alla Scala), au Musikverein de Vienne, en Allemagne, à Londres… Au cours de la saison qui célèbre les 80 ans du National, ils présenteront, entre autre, une intégrale des symphonies de Tchaïkovski.

Parmi les principaux rendez-vous de l’année 2013, il a dirigé le Requiem de Verdi avec le Boston Symphony Orchestra à Boston, avec le Philharmonia Orchestra à Londres et en juin avec le National. Il a dirigé le Boston Symphony Orchestra à Carnegie Hall dans trois programmes symphoniques dont une Troisième Symphonie de Mahler.

Cet été, Daniele Gatti a dirigé les Wiener Philharmoniker dans Die Meistersinger von Nürnberg au Festival de Salzbourg, et l’Orchestre du Concertgebouw pour une tournée européenne de concerts (Édimbourg, Lucerne, Berlin…)

Au cours de la saison 2013-2014, on a déjà pu l’écouter notamment à Munich avec l’Orchestre du Bayerischen Rundfunks dans un programme consacré à la musique d’Hindemith, de R. Strauss et de Wagner et bientôt avec le London Symphony Orchestra pour la Septième Symphonie de Mahler. En juin, il dirigera Falstaff de Verdi à Amsterdam avec l’Orchestre du Concertgebouw dans une mise en scène de Robert Carsen. Enfin, en août 2014, il retournera au Festival de Salzbourg (pour un opéra et deux concerts symphoniques).

Daniele Gatti est grand officier de l’ordre du mérite de la République italienne et chevalier des arts et des lettres de la République française.

Il a signé un contrat en exclusivité pour Sony Classical dont le premier enregistrement est entièrement consacré à Debussy et le second à Stravinsky avec l’Orchestre national de France.

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