Khachatryan / Nott / Orchestre de la Suisse Romande

Victoria Hall Genève ClassicAll 21

{{comments.length}} Chapitrage(s)

  • {{formatTimestamp(comment.timestamp)}} {{comment.content}}
    delete save cancel
You can skip this ad in 15 sec or switch to premium for a "no ads" experience. {{countDown}} seconds remaining
Skip ad

Vous pourriez aussi aimer

logo 4K
{{doc.forte}}

{{doc.title}}

{{doc.artistNames}} Premium

Johannes Brahms: Concerto pour violon en ré majeur op.77
Igor Stravinsky: Le Sacre du Printemps

Sergey Khachatryan, violon
Orchestre de la Suisse Romande
Jonathan Nott, direction

C’est sous la direction souple de Jonathan Nott que l’orchestre entame dans la suavité et la rondeur ce concerto de Brahms. Le violoniste arménien Serguey Khachatryan, auréolé de collaborations prestigieuses auprès de chefs tels Valery Gergiev, Daniele Gatti, Vasily Petrenko et accompagné des plus grandes phalanges, offre ici une vision lumineuse. Tout semble naturellement porté par une interprétation heureuse de l’œuvre et un vibrato serein, sur un fil, totalement dans l’émotion, nous laissant dans un sentiment duveteux. On apprécie une cadence au son brut et boisé versant dans une âpreté toute romantique. Le violon de Sergey Khachatryan, poignant dans ses évocations solaires, est poétique et ravit l’âme dans un mouvement qui lui convient particulièrement bien. Son vibrato délicat ourle d’une émotion simple les phrases divines créées par Brahms qui rappellent ici dans le second mouvement la paisible émotion religieuse que l’on retrouve par endroits dans son Requiem Allemand.

Le troisième mouvement, enlevé, fait valoir des trilles de flûtes très extérieures, le tout restant cependant un peu saucissonné malgré les envolées du solistes particulièrement bien amenées. Et si on relève quelques difficultés de justesse et d’homogénéité chez les cors qui nous avaient gratifiés ces derniers mois de très belles prestations, l’ensemble a « de la gueule » et est gratifié d’une belle ovation à laquelle répondra un Adagio de la 1ère Sonate de Bach de haute volée.

En deuxième partie, le Sacre du Printemps nous offre ses ambiances variées, ses délices, son déluge de feu. Après une introduction sur des œufs au basson (quelle impossible difficulté cette première phrase !), l’Orchestre de la Suisse Romande fait montre de ses vents splendides et de cordes homogènes et drues. On est saisis par ces pizzicati haletants des cordes avant les folles « danses des adolescentes », somptueuses. L’orchestre pare de mille nuances ces ambiances colorées par des vents magnifiques, une mention particulière au trombone solo de Matteo de Luca ainsi qu’un pupitre de cors aux aguets ! Les scansions des cuivres sont particulièrement bien servies par les accents splendides de trompettes rutilantes et superlatives.

 

Victoria Hall Genève

Edifié entre 1891 et 1894 en hommage à la reine d’Angleterre, le Victoria Hall est réputé, dans le monde entier, pour les qualités acoustiques de sa salle de concerts. Propriété de la Ville de Genève, il a fait, durant l’année 2006, l’objet d’une rénovation visant à améliorer le confort des spectateurs et des musiciens.

Vous trouverez ici toutes les informations nécessaires concernant cette magnifique salle: sa programmation générale, le programme des Concerts du dimanche,
son historique, ses grandes orgues, des informations pratiques et techniques ainsi qu’un diaporama qui vous permettra de visiter virtuellement l’intérieur du bâtiment.

  • Victoria Hall Rue du Général-Dufour 14 1204, Genève, Suisse
  • web

Sergey Khachatryan

Né à Erevan, en Arménie, Sergey Khachatryan a remporté le Premier Prix du VIIIème Concours International Jean Sibelius à Helsinki en 2000, devenant ainsi le plus jeune vainqueur de l'histoire de la compétition. En 2005, il a remporté le Premier Prix du Concours Reine Elisabeth à Bruxelles.

Au cours des dernières saisons, Sergey s'est produit avec le Bamberger Symphoniker (Herbert Blomstedt et Jonathan Nott), le Münchner Philharmoniker (James Gaffigan), le Swedish Radio Symphony Orchestra (Valcuha), le Mariinsky Orchestra (Valery Gergiev) et l'Orchestre de Paris (Andris Nelsons et Gianandrea Noseda ). Il a également collaboré avec le Berliner Philharmoniker, le Royal Concertgebouw Orchestra, le Radio Filharmonisch Orkest, le Rotterdam Philharmonic, l'Orchestre National de France, le London Symphony, le London Philharmonic, le Philharmonia Orchestra, le NHK Symphony et les Sydney et Melbourne Symphony Orchestra.

Les dernières apparitions de Sergey aux États-Unis ont été avec le Seattle Symphony (Ludovic Morlot), le Los Angeles Philharmonic (Morlot) et le National Symphony Orchestra Washington (Vassili Petrenko). Il est également venu au New York Philharmonic, Boston Symphony, Philadelphia Orchestra, Cleveland Orchestra et le San Francisco Symphony ainsi que les festivals de Ravinia, Blossom et Mostly Mozart.

Jonathan Nott

Jonathan Nott fait ses débuts de chef d'orchestre en 1988 lors du Festival de Battignano en Italie. L'année suivante il est nommé maître de chapelle de l'Opéra de Francfort et du théâtre national de Hesse Wiesbaden où il développe un répertoire d'opéra et de ballet classique avec les grandes œuvres de Mozart, Puccini ou Verdi. Il réalise à cette occasion l'intégrale du cycle de L'Anneau du Nibelung de Richard Wagner.

Il devient ensuite directeur musical du Théâtre de Lucerne et le chef d'orchestre principal de l'Orchestre symphonique de Lucerne. Dans les années 1990, Jonathan Nott est également le chef invité de nombreux orchestres allemands et européens dont l'Orchestre royal du Concertgebouw, l'Orchestre philharmonique de Londres, l'Orchestre philharmonique de Munich et de l'Orchestre de Paris. Il travaille également à l'enregistrement de plusieurs œuvres de György Ligeti avec l'Orchestre philharmonique de Berlin.

En 1995, il prend la tête de l'Ensemble intercontemporain à Paris, qu'il dirige jusqu'en 2000, avant d'en rester le principal chef invité. Depuis 2000, il dirige l'Orchestre symphonique de Bamberg.

Le 28 janvier 2015, il est nommé directeur artistique et musical de l'Orchestre de la Suisse romande à partir de la saison 2016-2017.

  • Chef d'orchestre
  • web

Orchestre de la Suisse Romande

Fondé en 1918 par Ernest Ansermet, qui en est le chef titulaire jusqu’en 1967, l’Orchestre de la Suisse Romande compte 112 musiciens permanents. Il assure ses concerts d’abonnement à Genève et Lausanne, les concerts symphoniques de la Ville de Genève, le concert annuel en faveur de l’ONU, ainsi que les représentations lyriques au Grand Théâtre de Genève. Sa réputation s’est bâtie au fil des ans grâce à ses enregistrements historiques et à son interprétation du répertoire français et russe du XXe siècle.

En janvier 2015, le chef britannique Jonathan Nott a été désigné Directeur artistique et musical. Son chef principal invité est le maestro japonais Kazuki Yamada.

Formation de réputation mondiale, l’Orchestre de la Suisse Romande, sous l’égide de son chef fondateur, puis des directeurs musicaux successifs (Paul Kletzki 1967-1970, Wolfgang Sawallisch 1970-1980, Horst Stein 1980-1985, Armin Jordan 1985-1997, Fabio Luisi 1997-2002, Pinchas Steinberg 2002-2005, Marek Janowski 2005-2012, Neeme Järvi 2012-2015), a toujours contribué activement à l’histoire de la musique avec la découverte ou le soutien de compositeurs contemporains. Les œuvres de Claude Debussy, Igor Stravinski, Darius Milhaud, Arthur Honegger, Frank Martin, Benjamin Britten, Heinz Holliger, Peter Eötvös, James MacMillan, Pascal Dusapin, Michael Jarrell ou Richard Dubugnon ont été créées à Genève par l'OSR. C'est d'ailleurs toujours une de ses missions importantes: soutenir la création symphonique, et particulièrement suisse. L’OSR est partenaire de Pro Helvetia pour le projet « œuvres suisses » jusqu’en 2017.

Collaborant étroitement avec la Radio Télévision Suisse dès son origine, l’Orchestre de la Suisse Romande est très tôt diffusé sur les ondes radiophoniques, donc capté par des millions de personnes à travers le monde. Grâce à un partenariat avec Decca (plus de 100 disques), qui donne naissance à des enregistrements légendaires, l'OSR confirme sa présence sur la scène musicale mondiale. L’OSR a enregistré avec une dizaine de labels internationaux des disques qui ont reçu de nombreuses distinctions. Actuellement en partenariat avec PentaTone, l'OSR enregistre deux à trois disques par saison.

Les tournées internationales de l’OSR le conduisent dans les salles prestigieuses d’Europe (Berlin, Londres, Vienne, Salzbourg, Paris, Amsterdam) et d’Asie (Tokyo, Séoul, Pékin), ainsi que dans les grandes villes des continents américains (Boston, New York, San Francisco, Washington, São Paulo, Buenos Aires ou Montevideo). Au cours de la saison 2011-2012, l’OSR s’est produit pour la première fois à Moscou et Saint-Pétersbourg. En juillet 2014 l’OSR s'est rendu au Japon (Suntory Hall) et à Séoul (SeongNam Arts Center), et en février 2015, il s'est produit lors de sept concerts sur les côtes Ouest et Est des Etats-Unis. Il est l’invité de nombreux festivals, dont le Festival de Música de Canarias, les festivals de Pâques et d’été de Lucerne, le Festival de Radio France et Montpellier, le Menuhin Festival Gstaad et le Septembre Musical de Montreux.

L’Orchestre de la Suisse Romande est soutenu par le canton et la Ville de Genève, la Radio Télévision Suisse, les associations d’amis et de nombreux sponsors et mécènes. Pour les concerts donnés à Lausanne, l’OSR bénéficie du soutien du Canton de Vaud.

Votre réaction