Casse-Noisette au Royaume de l'Hiver

Théâtre National de Prague ClassicAll 23

{{comments.length}} Chapitrage(s)

  • {{formatTimestamp(comment.timestamp)}} {{comment.content}}
    delete save cancel
You can skip this ad in 15 sec or switch to premium for a "no ads" experience. {{countDown}} seconds remaining
Skip ad

Vous pourriez aussi aimer

logo 4K
{{doc.forte}}

{{doc.title}}

{{doc.artistNames}} Premium

Casse-Noisette au royaume de l'hiver
Chorégraphie & mise en scène: Petr Zuska
Livret: Petr Zuska adapté de Ernst Theodor Amadeus Hoffmann

Orchestre du Théâtre National de Prague
Direction musicale: Václav Zahradník, Sergej Poluektov
Décors: Pavel Svoboda
Costumes: Alexandra Grusková
Création Lumières: Daniel Tesař
Animation: Šimon Koudela, Karel Mařík

Avec
TOI: Klára Jelínková
MOI: Štěpán Pechar
Mère: Miho Ogimoto
Père: Giovanni Rotolo
Saint Nicholas: Marek Svobodník
Ange: Magdaléna Matějková
Diable: Ondřej Vinklát
Mademoiselle Casse-Noisette: Andrea Kramešová
Le Roi des souris: Francesco Scarpato
L'étoile: Nikola Márová

Le Ballet National de République Tchèque
&
L'Ecole préparatoire du Ballet National de République Tchèque


Qui d’entre nous n’a pas quelques beaux souvenirs de Noël à raconter. Noël, merveilleux parfum d’enfance qui restera gravé dans notre mémoire jusqu’à la fin de notre vie. Noël c’est avant tout l’éveil de nos cinq sens, l’arrivée de St Nicolas et du redouté Père Fouettard, et pour la génération d’après-guerre, l’arrivée du Père Noël, les grands sapins décorés au carrefour des grandes villes. Noël c’est le rituel avec le petit verre d’eau-de-vie posée sur la table de la cuisine, qui, aujourd’hui encore remplit notre coeur d’émotion. Noël c’est le souvenir de la panoplie de princesse ou de Peter Pan, de la voiture télécommandée dont on a usé les piles dès la première heure, du jeu de construction qui nous a passionné. Noël c’est le bonhomme en chocolat que l’on a dévoré comme un croquemitaine. Noël c’est le fantastique, les paillettes, la belle musique et de la belle danse.

« Casse-Noisette au Royaume de l’Hiver » fait parti de ce merveilleux qui s’adresse à toutes les tranches d’âge. Aux petits qui entreront dans le monde enchanteur et féerique de la fête de Noël, aux plus grands et aux autres qui découvriront traditions, coutumes et rituels d’autrefois. Par ce ballet, ici retranscrit en image, c’est à un beau voyage dans le Temps de Noël que nous vous convions, au royaume de l‘hiver.

Et comme toutes les belles histoires, cela commence par ’Il était une fois...’

Théâtre National de Prague

Le Théâtre national (Národní divadlo), situé à Prague est le plus célèbre théâtre de la République tchèque. Son importance culturelle et symbolique est centrale dans les cent dernières années de l'histoire la nation tchèque en particulier dans la deuxième moitié du XIXe siècle lors de la Renaissance nationale tchèque.

Le Théâtre national est l'une des plus importantes institutions culturelles tchèques. Au milieu du XIXe siècle, alors que Prague n'est plus que la capitale des États de la couronne de Bohême depuis longtemps vassale du Saint-Empire romain germanique puis Austro-hongrois et dont les élites sont largement germanisées sinon allemandes, le réveil du sentiment national tchèque secoue la ville de sa torpeur. Le Théâtre national sera le catalyseur, le symbole et l'illustration de cette renaissance de la culture tchèque.

Une souscription nationale est lancée et la première pierre posée le 16 mai 1868, cérémonie qui donne lieu à ce qui est, de facto, une manifestation politique et une revendication contre le pouvoir impérial viennois. L'idée de l'édification d'un théâtre naît à l'automne 1844 lors d'une réunion de patriotes tchèques et est mise en œuvre par František Palacký qui soumet, le 29 janvier 1845 le projet à l'Assemblée des États de la couronne de Bohême, requérant « le privilège de la construction, l'ameublement, le maintien et la direction d'un théâtre tchèque indépendant ». Ce privilège est accordé en avril 1845. Il faudra six ans avant que ne se fonde, en avril 1851, la Société pour l'établissement d'un théâtre national à Prague et qu'une souscription publique soit lancée qui permet, un an plus tard, l'achat d'un terrain sur les rives de la Vltava faisant face au Château de Prague, emplacement idéal même si la forme trapézoïdale du terrain pose un défi aux futurs architectes.

La période d'absolutisme sourcilleux qui suit le Printemps des peuples ralentit temporairement le projet initial : sous la direction de F.L. Rieger, un théâtre temporaire est néanmoins édifié au sud de la parcelle par l'architecte Ignac Ullman, il ouvre ses portes le 18 novembre 1862. En parallèle, une nouvelle génération (Sladkovský, Tyrš, Neruda, Hálek) prend les rênes de la Société pour l'établissement d'un théâtre national à Prague avec une énergie nouvelle et un plan ambitieux. Sous couvert d'une compétition publique, l'architecte Josef Zítek, professeur au collège technique de Prague, est commissionné pour dresser les plans du Théâtre national. Les travaux commencent en 1867, la première pierre solennellement posée le 16 mai 1868, les fondations achevées en novembre de la même année et la construction du gros œuvre achevée en 1877. Dès 1875, une compétition, dont les grandes lignes sont dressées par une commission spéciale sous la direction de Sladkovský, est ouverte pour la décoration intérieure: dans un esprit néorenaissance, il s'agit d'illustrer la mythologie slave et l'histoire tchèque et souligner une idéologie nationaliste. Les artistes majeurs de l'époque s'attellent à la tâche — l'histoire de l'art les retiendra sous l'appellation de la génération du Théâtre national.

Le Théâtre national ouvre ses portes pour la première fois le 11 juin 1881 en l'honneur de la visite de l'archiduc Rodolphe. Il est inauguré avec l'opéra Libuše de Smetana, composé en 1872. Après onze représentations, le Théâtre referme pour permettre de mettre une touche finale à la décoration. C'est durant ces travaux finaux qu'un incendie se déclare, le 12 août 1881. Il est perçu comme une catastrophe nationale et un mouvement de fond secoue la société tchèque: en un mois et demi un million de guldens sont réunis pour sa reconstruction confiée à l'élève de Zítek, l'architecte Josef Schulz qui défend un grand dessein, l'intégration du théâtre temporaire, du nouveau théâtre dont ne reste que la façade et d'un pâté de maisons appartenant au Dr Polák situé derrière le théâtre temporaire — fusion qui donne au théâtre actuel son architecture inimitable, surprenante et composite.

La ré-inauguration a lieu le 18 novembre 1883, de nouveau avec l'opéra Libuše. Le bâtiment, parfaitement équipé avec son éclairage électrique et ses équipements scéniques en fer, servira sans modification majeure pendant un siècle jusqu'au 1er avril 1977, quand, après une représentation de la Lanterne de Alois Jirásek, il ferme ses portes pour six ans de travaux sous la supervision de l'architecte Zdeněk Vávra. Outre une refonte intérieure radicale, le Théâtre se voit adjoindre une annexe, un assez laid pavé de verre sur l'avenue Národní, qui héberge la billetterie et la Nouvelle Scène (Nová Siň) de la célèbre Lanterne magique (Laterna Magika). Il ouvre à nouveau ses portes au public à temps pour le centenaire du Théâtre, le 18 novembre 1983 et une représentation du Libuše de Smetana. Trois ensembles artistiques y occupent la scène principale à tour de rôle: l'Opéra national, le Ballet national et le Théâtre national. Ces ensembles se partagent également le théâtre des États (Stavovské divadlo, ou eut lieu la première du Don Giovanni de Mozart) et le théâtre Kolowrat.

Dans un pays dont l'un des dictions affirme « tel Tchèque, tel musicien » (Co Čech, to muzikant), le Théâtre national de Prague est l'un des éléments-clé qui a permis la construction d'une identité nationale, l'affirmation d'une culture propre et l'émergence d'un langage musical fédérateur.

  • Národní 2, 110 00 Nové Město, Prague, République Tchèque
  • web

Petr Zuska

Petr Zuska est un chorégraphe éminent tchèque qui a travaillé avec des compagnies de ballet de renommée mondiale. Il s'est imposé comme une figure audacieuse caractérisée par une large diffusion chorégraphique et une approche artistique mure. En tant que danseur, il a toujours été un interprète dynamique, un interprète de caractère possédant une sensibilité extraordinaire pour les chorégraphes, capable d'embrasser les phraséologies du mouvement contemporain.

Il apporte dans à ses œuvres une large gamme de vocabulaire créatif, allant du haut bel canto de style néoclassique à une approche novatrice de la création moderne en passant par une interprétation intégrée du ballet épique. Il est un des rares chorégraphes capables d'imprégner ses œuvres d'humour, d'esprit et d'hyperbole. Ses productions sont sophistiquées, pleines de sang, reflétant le monde des symboles et des archétypes, des questions spirituelles, ainsi que des principes moraux.

Petr Zuska a étudié la chorégraphie et la direction théâtrale à l'Académie des arts du spectacle de Prague, où il a été diplômé en 1994. Il a débuté sa carrière professionnelle au Ladislav Fialka Pantomime du Théâtre Na Zábradlí de Prague (1987-89). Une étape importante de sa carrière fut son engagement au Prague Chamber Ballet (soliste de 1989 à 1992, artiste invité en 1994).

Entre 1992 et 1998, il a été soliste du Ballet national tchèque à Prague. En 1998, il est engagé par le Ballet de Munich et, en 1999, il rejoint la compagnie de ballet du Théâtre d’Augsburg. En 2000, il est nommé soliste des Grands Ballets Canadiens à Montréal.

Tout au long de sa carrière de danseur, Petr Zuska s’est produit dans des ballets classiques, mais il est apparut principalement dans des œuvres de créateurs tchèques contemporains de renom, comme Jiří Kylián, Pavel Šmok et Libor Vaculík, ainsi que des chorégraphes étrangers comme Alvin Ailey, Gerhard Bohner, Robert North, Mats Ek, Hans van Manen, Christopher Bruce, Ohad Naharin, Nacho Duato et Itzik Galili.

Depuis 2002, Petr Zuska est directeur artistique du Ballet national tchèque à Prague. Au cours des 15 dernières années, il a dirigé l'entreprise tout en continuant à créer ses propres chorégraphies. Il a obstinément suivi son chemin, parfois tranquillement, parfois bruyamment, recueillant des éloges et faisant face à la critique, mais toujours avec une ferme conviction, un engagement et une vision claire. Pendant son mandat à la tête de l'entreprise, il a produit pour le Théâtre national six balletset de nombreuses autres pièces en un acte.

Les chorégraphies créées par Petr Zuska pour le Ballet national tchèque incluent Among the Mountains (2002); Voies 03 (2003); Maria's Dream, dans le projet mixte Ballet Mania (2005); Ibbur, ou A Prague Mystery (2005); Requiem, basé sur Mozart (2006); BREL - VYSOTSKY - KRYL / Solo pour trois (2007), qui est devenu l'un des spectacles les plus populaires au Théâtre national de Prague et a acquis une renommée internationale.

 

Votre réaction