Samy Thiebault "Rebirth" @ Nice Jazz Festival 2017

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Doucement mais sûrement, Samy Thiébault est en train de devenir l'un des saxophonistes français les plus brillants de sa génération. Toujours en quête de nouveaux sons, le musicien philosophe (il est également diplômé en la matière) creuse son sillon pour livrer le répertoire de son nouvel album, « REBIRTH ». C'est entouré d’artistes plus talentueux les uns que les autres, que Samy Thiébault nous fait découvrir sa musique, à la croisée des mondes et des influences.

Samy Thiébault : saxophones
Adrien Chicot : piano
Sylvain Romano : batterie
Philippe Soirat : batterie
Meta : percussions, chant

Jazz à Nice

Le premier festival de jazz au monde. Mais oui, c’est à Nice, et non en Amérique, que le premier festival de jazz au monde a vu le jour. On célèbre cette année le 68ème anniversaire de cet événement qui eut lieu pour la première fois en février 1948, à la fin du Carnaval. Et c’est dans un lieu dédié à la « grande musique » qu’il s’est déroulé en partie : l’Opéra ! Un autre établissement, le Casino municipal, sur la Place Masséna, aujourd’hui disparu, a prêté son décor Belle Époque à cette première retentissante dont plusieurs des concerts furent retransmis en direct par la Radiodiffusion française. Il faut dire que les plus grands étaient là, à commencer par Louis Amstrong, la star incontestée de cette première édition, au côté d’autres vedettes : Claude Lutter, Stéphane Grappelli, Django Reinhardt. Lors de la soirée de clôture, au Negresco, la fête s’est achevée à l’aube par une « jam » torride après les tours de chant de Suzy Delair et d’Yves Montand. Ce festival a constitué un moment historique, le jazz pouvait désormais compter sur un vrai public en France. Par son immense talent et le magnétisme de sa présence, Louis Amstrong a révélé la beauté de cette musique à de nombreux profanes. En 1948, la capitale azuréenne aura donc célébré ses noces avec le jazz, même si cette union a été suivie par une longue séparation de 23 ans, avant d’émouvantes retrouvailles.

Les retrouvailles au Théâtre de Verdure. L’expérience n’est renouvelée à Nice qu’à partir de 1971, cette fois au Théâtre de Verdure et dans le Jardin Albert 1er. Pour ce grand retour, les artistes affluent dans la capitale azuréenne : Ella Fitzgerald, Pharoah Sanders, T-Bone Walker, Stéphane Grappelli, Herbie Hancock Quintet, Oscar Peterson trio, Roy Elridge, John Lewis, Al Grey, Percy Heath, Connie Key, Dizzy Gillespie, Daniel Humair, Sonny Stitt, Canonball Adderley, Charlie Mingus, Max Roach Trio…

La Grande Parade du Jazz aux Arènes de Cimiez. Mais il faut attendre 1974 et la Grande Parade pour assister à la pleine renaissance du jazz dans un décor champêtre, celui des jardins des Arènes de Cimiez. Le festival prend un bol d’air et connaît un formidable essor sous l’impulsion de la Ville de Nice et du producteur George Wein. Chaque été, des dizaines d’orchestres et plus de 200 musiciens envahissent les différentes scènes au milieu des oliviers et des ruines romaines. Une immense fête populaire en plein air. Les plus grands noms du jazz dont plusieurs aujourd’hui disparus, s’y produisent : Stéphane Grappelli, Dizzy Gillespie, Art Blakey, Miles Davis, Fats Domino, Chuck Berry, Carlos Santana…

La Grande Parade devient le Nice Jazz Festival. Tout en préservant le caractère festif de la Grande Parade, le Nice Jazz Festival affiche sa volonté de bousculer les traditions en s’ouvrant à des courants musicaux diversifiés. Un choix plébiscité par le public.

Samy Thiebault

Né en Côte D'Ivoire de parents enseignants, Samy Thiébault suit un parcours classique au sein du CNR de Bordeaux avant de rentrer en 2004 au prestigieux Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de jazz dont il sort en 2008.
Parallèlement à ses études musicales il obtient une maîtrise de philosophie mention TB à l'unanimité en Sorbonne (2001).
« Blues For Nel » sort en 2004, suivront ensuite« Gaya Scienza » en 2007,
« Upanishad Expériences » en 2010 , première production du label dont il est l'initiateur et désormais le directeur artistique, "Gaya Music Production".
En 2013 paraît « Clear Fire » qui lui permet de conquérir un public qui s’agrandit au gré des sorties et des concerts dans lesquels on retrouve chez lui un jeu « Coltranien au meilleur sens du terme » (Nouvel Obs). La presse est elle aussi unanime : Revelation JazzMag, Coup de Cœur France Musique, Playlist TSF, Séléction JazzNews, L’Humanité, Télérama...
Des collaborations pour la danse, le théâtre et le cinéma s’égrènent entre les tournées auxquelles s’ajoutent les cours qu’il dispense aux élèves du conservatoire de Choisy Le Roi.
La sortie en 2015 de « Feast of friends » en hommage aux « Doors » constitue un tournant majeur dans le parcours de cet artiste « au discours dansant entre la transe et le message spirituel » (Libération).
La tournée de ce projet est elle aussi conséquente : 4 continents en un an, les principaux Festivals et scènes européens, le groupe acquiert dès lors une assise importante auprès du public et des professionnels
L’année 2016 a vu une nouvelle étape de cette aventure se réaliser avec l’album « Rebirth». Un projet qui lui permettra de convier l’immense trompettiste Avishai Cohen à participer à cette aventure. La reception de celui ci fait accéder Samy au rang des musiciens « les plus importants et emblématiques de sa génération » (France Inter), avec « Le meilleur album de Jazz de l’année » (Fip). En effet le succès de cet album le mène sur les plus grandes scènes nationales (Olympia, Café de La danse, Festivals de Marciac, Nice, Sètes...) et internatioales (Chine, Corée, Vietnam, Indonésie, Afrique de l’Ouest...)
De quoi donc l’installer durablement auprès « des plus grands Jazzmen de ce pays » (JazzNews) et d’augurer de son futur dyptique, à réaliser entre 2017 et 2018, et dont la sortie s’étalera entre 2018 et 2019...

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