Murray Head @ Pic du Midi de Bigorre

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Murray Head
Geoffrey Richardson
Phil Palmer
Jennifer Maidman

L’artiste anglais Murray Head, célèbre interprète de Say it ain’t so Joe et One Night In Bangkok a foulé la scène éphémère du Pic du Midi de Bigorre le 14 juillet 2017. Une scène musicale à 2 877m d’altitude, c’est un événement en soi ! Auteur-compositeur, chanteur et comédien, Murray Head est sans doute le plus français des artistes britanniques. En effet, c'est surtout chez nous et dans les pays francophones qu'il a le plus souvent obtenu la reconnaissance de ses multiples talents. Au milieu de ses différentes activités, Murray Head a toujours gardé une place pour la musique. Cette icône de la folk n’a pas fini de surprendre son public et n’est pas prêt à raccrocher sa guitare. Un concert exceptionnel, où le public se laisse emporter aux sons de ses incontournables succès ponctués des blues qui sont à l’origine de son inspiration musicale, et ressort ébloui par tant de générosité ! Sa sensibilité touchera aussi immanquablement ceux qui le découvrent aujourd’hui.

Pic du Midi de Bigorre

Le pic du Midi de Bigorre est situé dans les Hautes-Pyrénées, et atteint une altitude de 2 876 mètres. Il est connu entre autres pour la présence d'un observatoire astronomique et d'un relais de télévision.

Ce site touristique fait partie du regroupement de stations N'PY.

Le sommet est appelé pic de Mieidia de Bigòrra en occitan gascon.

Il a précédemment été nommé montagne d'Arizes, toponyme de massif signifiant « eau », en relation avec le vallon d'Arizes à ses pieds. Il est appelé pic de Midi de Bagnères, puis pic de Midi de Bigorre à la fin du XIXe siècle. Le choix de ce nouveau nom renvoie peut-être à une tradition alpine qui désigne des sommets situés au sud de leur principal point d'observation en utilisant le nom « midi ».

Il est situé dans les Pyrénées françaises, dans le département des Hautes-Pyrénées, à la limite des communes de Sers et de Bagnères-de-Bigorre, se référant comme la ville à l'ancien comté de Bigorre. Étant situé très en avant de la chaîne, le pic est connu pour son panorama sur la chaîne de montagnes franco-espagnole.

La proximité du pic vis-à-vis de la plaine a longtemps fait croire qu'il était, avec le pic du Canigou, l'un des plus hauts sommets des Pyrénées jusqu’aux travaux trigonométriques de MM. Rebout et Vidal entre 1786 et 1789 ainsi qu'aux travaux barométriques de M. Ramond.

Des schistes métamorphiques apparaissent sur le pic avec une inclinaison de 80 à 85° au nord-ouest tantôt feuilletés, micacés ou plissés ainsi que du calcaire primitif. L'uniformité et leur direction est identique au système cambrien.

Les roches contiennent de la tourmaline noire et de la pyrite magnétique, sous la forme de macle monochrome.

Les conditions atmosphériques y sont assez pures et stables. Il peut y neiger en été. Le relevé des températures moyennes et des précipitations pour l'année 1980 nous donne un aperçu des conditions climatiques qui y règnent. Celles-ci sont assez rudes compte tenu de la déperdition de chaleur avec l'altitude.

La présence d'Armeria alpina et de Geranium cinereum est relevée en 18634 puis celle de Gnaphalium supinum, Gallium cespitosum, Vicia pyrenaica, Oxytropis pyrenaica, Iberis spathulata, Biscutella cichoriifolia et Gregoria vitaliana en 1868.

Vers 1858 il fallait trois heures de cheval ou quatre heures de chaise pour atteindre le pic depuis le chemin du Tourmalet6. Une auberge était déjà présente près du sommet.

Aujourd'hui il est possible d'accéder au pic à pied, par des sentiers de randonnée, ou bien en téléphérique, au départ de La Mongie. Ce téléphérique est composé de deux tronçons :

-le premier tronçon, entre La Mongie (1 785 m) et le Taoulet (2 341 m), comporte plusieurs pylônes ;
-le deuxième tronçon, entre le Taoulet et le pic du Midi (2 872 m), ne comporte qu'un seul pylône, près de la gare d'arrivée. Il présente une travée de câble de 2 550 m de long (3e rang français) entre le Taoulet et ce pylône.

L'observatoire astronomique est un haut lieu d'observation et de recherche. La météorologie puis l'astronomie ont été les principales motivations de la

L'astronomie est encore à l'heure actuelle le domaine d'investigations scientifiques le plus important au pic du Midi. L'observatoire est rattaché à l'Observatoire Midi-Pyrénées. C'est une UFR de l'université Paul-Sabatier (Toulouse III). Depuis 135 ans, chercheurs et techniciens de l'espace y scrutent la galaxie à la recherche de phénomènes célestes inconnus.

Le pic est connu depuis l'Antiquité. Les plus anciens témoignages sur le pic du Midi se retrouvent dans les récits de la mythologie pyrénéenne, qui est un mélange des panthéons locaux et grecs. Ainsi les Pyrénées seraient le tombeau de Pyrène, morte de trop avoir aimé Héraclès. Celui-ci lui fit le plus beau et le plus grand des tombeaux : les Pyrénées. De leurs amours était né Python, serpent mythique qui garde le tombeau de la belle Pyrène, sa tête se trouve à Gavarnie et sa queue au Pic du Midi de Bigorre, que les strates de gneiss permettent, parfois, d'imaginer.

En même temps que les habitants du Haut-Adour vénéraient le dieu solaire Abellio, le pic du Midi de Bigorre devenait pour eux un élément essentiel de leur espace vécu. Au pied de la montagne, dans le val d'Arizes vivaient les légendaires pâtres de 999 ans, Milharis et Béliou.

Au-delà de ces légendes, la pointe de flèche découverte par le général de Nansouty aux environs du col de Sencours prouve que le pic du Midi de Bigorre était déjà fréquenté au Néolithique7.

Dès le tout début du XVIIIe siècle, le sommet du pic est connu pour être un lieu d'observations astronomiques. On sait que François de Plantade8 monte au pic à plusieurs reprises : il étudie pour la première fois de façon scientifique la couronne solaire lors de l'éclipse de 1706. il remonte en 1741 pour y effectuer des mesures barométriques dans le but de dresser une carte des diocèses du Languedoc. Le 26 août, gravissant à nouveau la montagne, il meurt au col de Sencours, sextant au poing, en s'exclamant : « Ah ! que tout ceci est beau ! »

Ces mesures sont suivies, dès 1774, par celles de Monge et d'Arcet qui montent au pic pour y étudier la pression atmosphérique.

La construction de l'observatoire a débuté dans les années 1870, sous la direction du général Charles du Bois de Nansouty, et de l'ingénieur Célestin-Xavier Vaussenat. Les premiers terrassements au sommet commencent en 1875. Les premiers locaux sont achevés le 8 septembre 1882.

En 1907, Baillaud y fait installer un premier télescope de 50 cm de diamètre, l'un des plus grands au monde pour l'époque, qui permit en 1909 de démentir l'existence de canaux sur Mars que défendait Percival Lowell et propulsa l'observatoire à la pointe de la recherche.

Par la suite, ces locaux ont été grandement complétés : nouvelles terrasses, nouvelles coupoles, nouveaux bâtiments d'habitation.

L'électricité arrive au sommet en 1949. Auparavant, les équipements électriques étaient alimentés par un ensemble de batteries et un groupe électrogène.

Un premier téléphérique, affecté au transport du personnel, est installé en 1952, ce qui permet d'atteindre le sommet en toute saison.

En 1959-1962 est installé le bâtiment interministériel, qui regroupe les activités d'astronomie, de météorologie, de télévision et de navigation aérienne.

En 1994, l'État envisage la fermeture de l'observatoire. La région Midi-Pyrénées se mobilise, et crée un syndicat mixte pour la réhabilitation du site. Le projet prévoit une réhabilitation des installations scientifiques, ainsi que l'ouverture au public d'une partie du site. Ainsi, le téléphérique de service est remplacé par un nouveau téléphérique capable d'accueillir le grand public. D'importants travaux sont engagés à partir de 1996 ; le site, dans sa version rénovée, ouvre en l'an 2000.

Le 20 mars 2008, quatre alpinistes trouvèrent la mort dans un accident à la suite d'une avalanche dans un couloir jugé « dangereux » du pic du Midi.

Murray Head

Né le 5 mars 1946 au coeur d'une ville de Londres encore ravagée par les séquelles des bombardements allemands, Murray Seafield Saint-George Head, fils d'une actrice et d'un producteur de documentaires, avait toutes les cartes en main pour se destiner à une carrière dans le milieu du spectacle. Scolarisé toute sa jeunesse au lycée français de Londres, ce qui développe chez lui un goût pour l'Hexagone et sa culture, il suit également des cours de théâtre et de musique, s'intéressant aux deux branches artistiques dans lesquelles il s'épanouira plus tard.

Premiers tournages

Dès l'âge de 17 ans, il signe un contrat pour quelques titres avec EMI, alors l'une des maisons de disques majeures de la nouvelle scène britannique. Mais, en dépit de ce début de carrière qui s'annonçait sous les meilleurs auspices musicaux, c'est plutôt devant la caméra qu'il fait ses premiers pas en 1966, pour les besoins de The Family Way . Une petite prestation, cependant remarquée, puisqu'elle lui ouvre par la suite les portes de deux autres productions majeures : Sunday, Bloody Sunday , (1971) de John Schlesinger (traduit maladroitement Un dimanche comme les autres , en VF, le film fait grand bruit par sa description d'un rapport homosexuel) et Jesus Christ Superstar d'Andrew Lloyd Weber et Tim Rice. S'il ne participe pas directement à la comédie musicale jouée à Broadway ou à l'adaptation cinéma de 1973, c'est cependant lui qui prête sa voix à Judas sur l'album qui paraît en 1970. Il participe par ailleurs à l'écriture de certains morceaux de cette comédie musicale biblico-hippie.

Mandarine , base-ball et stakhanovisme

Bilingue et capable de jouer en français, Murray Head se voit proposer en 1972 un rôle dans le film d'Edouard Molinaro, La Mandarine . Une collaboration qui sera loin d'être la dernière avec ce réalisateur. Sur d'autres fronts, le concept-album Nigel Lived , narrant au fil des titres l'ascension, la déchéance et la chute d'une jeune star du show-business ne marque guère les esprits. Il lui faut attendre 1975 pour que « Say I Ain't So, Joe » , là encore dédié à une star culminante, puis déchue (le joueur de base-ball Joe Jackson à qui le titre de l'album fait explicitement référence) pour que Murray Head rencontre le succès. C'est d'ailleurs l'un de ses rares vrais tubes dans sa Grande-Bretagne natale, le reste du monde - et notamment la France - étant plus accueillant envers son talent. Désormais produit par Islands Records, il peut se lancer sereinement dans l'écriture et l'interprétation de son répertoire avec un rythme de stakhanoviste. Les albums Voices , Find The Crowd , Shade et Restless sortent entre 1981 et 1984 à intervalle régulier. Par ailleurs, obnubilé par sa carrière musicale, on ne le voit plus guère au cinéma entre 1975 et 1984 (à l'exception d'une participation à El Poder del Deseo de Juan Antonio Bardem et au graveleux Madame Claude de Just Jaeckin).

Chess on Broadway

En 1984, Murray Head retrouve Tim Rice pour un projet de comédie musicale majeure : Chess , spectacle original de production britannique tournant autour d'une histoire de transfuge entre l'Est et l'Ouest sur fond de championnat d'échecs international. Contacté pour composer les musiques de l'album et prêter sa voix au personnage de l'arrogant joueur d'échec américain Freddie Trumper (quelque peu inspiré du très réel Bobby Fischer), Murray Head est à l'origine du tube « One Night in Bangkok » , qui marque à la fois l'album, la comédie musicale de Broadway et toutes les adaptations futures de cet opéra-rock. Renouant avec le grand écran, il est présent au générique de Sur la Route de Nairobi (1987) de Michael Radford. Tout en continuant d'écrire des albums sous son nom propre ( Sooner or Later , 1987), sa créativité musicale est également sollicitée par le cinéma pour la composition de bandes originales. Outre Un Été d'orage de Charlotte Brandstorm (1989 - dans lequel il joue également), il retrouve Edouard Molinaro pour les besoins de Pour cent briques, t'as plus rien (1982) et A gauche, en sortant de l'ascenseur (1988). Certes pas les meilleurs Molinaro, mais le travail de Murray Head reste aussi impeccable que professionnel.

De Beaumarchais à Musset, en passant par l'Irlande

Après avoir sorti Wave en 1992, c'est vers le Québec qu'il se tourne : il y connaît un succès, avec des chansons aux paroles signées Luc Plamondon, complice avec qui il signera plus tard une comédie musicale. Murray Head s'engage dans une tournée dans la Belle Province et fait le plein à chaque représentation. A son retour, c'est vers ses lointaines racines celtiques qu'il décide de revenir. Épris de folklore celte, de la Bretagne à l'Irlande, l'artiste compose plusieurs titres d'inspiration irlandaise qui seront repris sur Pipe Dreams (1995). En 1996, il retrouve Edouard Molinaro pour les besoins de Beaumarchais, l'insolent , dans le (second) rôle de Lord Rochford. Parallèlement à sa double carrière de musicien et d'acteur, l'artiste mène, trois ans durant (1995-1998), une étude sur l'histoire d'amour d'Alfred de Musset et George Sand. Ce travail aboutit sur grand écran avec Enfants du Siècle (titre inspiré du roman de Musset, Confession d'un enfant du siècle ), dont il co-signe le scénario avec François-Olivier Rousseau et Diane Kurys. Le film, que co-produit et réalise cette dernière, sort en 1999.

Sexagénaire actif

En 2002, sortent coup sur coup son album Passion et le film Les Amants du Nil , dans lequel il tient l'un des seconds rôles. Globalement, et sans tomber dans une énumération exhaustive et fastidieuse, Murray Head n'a jamais vraiment cessé de tourner pendant ses périodes d'enregistrement et de composition et inversement. La même année, il compose le titre « La Mandarine » pour la comédie musicale Cindy , adaption revisitée de Cendrillon . Toujours à l'aise aussi bien derrière ses instruments que devant l'objectif d'une caméra, Murray Head donne dans la comédie familiale légère ( Moi , César , 10 ans ½ , 1,39 m de Richard Berry) mais aussi dans les dramatiques aux thèmes plus sérieux ( Les Enfants du siècle ) tout en entretenant une carrière régulière dans des productions télévisuelles canadiennes et britanniques ( Casualty , North Square , Judge John Deed ...).

Sexagénaire très actif, dont le coeur balance sans cesse entre la France, le Canada et l'Irlande, ironiquement plus connu dans son pays d'origine comme acteur que comme chanteur et compositeur, Murray Head, ne semble toujours pas décidé à vieillir. Ainsi, en mars 2007, ce très distingué francophile sort-il Tête à Tête , seizième disque d'une carrière aussi constante que prolifique. Un peu plus d'un an plus tard, paraît Rien N'est Ecrit , au mois de juin 2008.

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