Sergey Khachatryan / Andris Nelsons / Orchestre de Paris

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Ludwig van Beethoven (1770-1827) : Concerto pour violon et orchestre en ré majeur Op.61
Richard Strauss (1864-1949) : Eine Alpensinfonie (Une Symphonie alpestre), poème symphonique op.64

Sergey Khachatryan, violon
Orchestre de Paris
direction : Andris Nelsons

Dans ce programme de l’Orchestre de Paris où le Concerto pour violon de Beethoven voisine avec la Symphonie alpestre de Richard Strauss, Andris Nelsons montre de bout en bout un élan, un dynamisme, une force de persuasion très impressionnante. Face à l’interprétation raffinée, toute en sveltesse et en délicatesse, du jeune et brillant violoniste arménien Sergey Khachatryan, les tutti d’orchestre paraissent souvent surdimensionnés. Cette approche qui pourrait paraître diamétralement opposée à celle du soliste s’attache pourtant à dégager les moindres détails enfouis dans la partition. Sans jamais perdre le sens de la ligne, Khachatryan sait ménager des moments de pure poésie (quitte parfois à suspendre le temps) et les cadences des mouvements extrêmes (celles de Kreisler) sont animées d’un superbe éclat. L’Adagio devient un moment de rêve et de pure méditation. En bis, la Sarabande de la Deuxième Partita de Bach ne tient pas compte des recherches baroques mais possède une expressivité, un galbe souverain et une plénitude rayonnante qui rejoignent les interprétations des grands maîtres du passé.

Dans la Symphonie alpestre, l’exaltation de l’orchestre est à son comble. Sous la battue large et engagée d’Andris Nelsons, tous les musiciens participent à ce somptueux parcours au sein d’une nature en pleine effervescence. Plus attaché aux différentes étapes de cette fête panthéiste qu’à l’architecture proprement dite, sa vision puissante mais pleine de lyrisme et de couleurs enflamme un orchestre porté à son zénith sous les appels des cuivres et des bois. Un nouveau concert de l’Orchestre de Paris à marquer d’une pierre blanche.

Salle Pleyel

La salle Pleyel trouve sa lointaine origine dans les deux salles de concert précédemment construites par Camille Pleyel, le fils d’Ignace Pleyel, fondateur en 1807 de la célèbre manufacture de pianos Pleyel.

Un salon, d’environ cent cinquante places, est d’abord ouvert le 1er janvier 1830 au no 9 de la rue Cadet, dans le IXe arrondissement. Il accueille de grands pianistes de l’époque, dont Frédéric Chopin en 1832 et Franz Liszt en 1833.

La première salle Pleyel est construite en 1838–1839 au no 22 de la rue Rochechouart, à côté de la manufacture, et inaugurée en décembre 1839. Dans cette salle de cinq cent cinquante places ont lieu des concerts de piano et de musique de chambre qui occupent une place importante dans la vie musicale parisienne du XIXe siècle. De nombreux grands musiciens s’y produisent : Chopin y donne son dernier concert en 1848, et elle voit les débuts, entre autres, de Camille Saint-Saëns, âgé de onze ans, en mai 1846, de César Franck, d’Anton Rubinstein etc.. En janvier 1897, le compositeur et virtuose pianiste Edouard Potjes y donna un concert très apprécié. Dans cette salle sont notamment créés :

 - le Deuxième Concerto pour piano de Saint-Saëns, en 1868, et son Cinquième Concerto, le 2 juin 1896 ;
 plusieurs œuvres de Ravel, dont :
 - la Habanera, le 5 mars 1898, par Marthe Dron et Ricardo Viñes,
 - la Pavane pour une infante défunte et Jeux d'eau, le 5 avril 1902, par Ricardo Viñes,
et la Sonate pour violon et violoncelle, le 6 avril 1922, par Hélène Jourdan-Morhange et Maurice Maréchal.

Au début des années 1920, l’ingénieur et architecte Gustave Lyon, directeur de la société Pleyel, décide de faire construire un grand centre musical avec en son cœur une salle de concert symphonique de trois mille places bénéficiant des dernières recherches en acoustique musicale, et intégrant des studios et des espaces d’accueil et d’exposition, permettant notamment de promouvoir les instruments produits par la société. En 1922, il confie la réalisation de son projet à l’architecte Jacques Marcel Auburtin, qui décèdera en 1926 ; deux de ses collaborateurs, André Granet et Jean-Baptiste Mathon, le remplaceront. Le chantier est lancé le 5 décembre 1924 sur le terrain situé au no 252 de la rue du Faubourg-Saint-Honoré, à proximité de la place de l’Étoile, et achevé en 1927.

  • 252 rue du faubourg Saint-Honoré 75008 Paris rance
  • web

Sergey Khachatryan

Né à Erevan, en Arménie, Sergey Khachatryan a remporté le Premier Prix du VIIIème Concours International Jean Sibelius à Helsinki en 2000, devenant ainsi le plus jeune vainqueur de l'histoire de la compétition. En 2005, il a remporté le Premier Prix du Concours Reine Elisabeth à Bruxelles.

Au cours des dernières saisons, Sergey s'est produit avec le Bamberger Symphoniker (Herbert Blomstedt et Jonathan Nott), le Münchner Philharmoniker (James Gaffigan), le Swedish Radio Symphony Orchestra (Valcuha), le Mariinsky Orchestra (Valery Gergiev) et l'Orchestre de Paris (Andris Nelsons et Gianandrea Noseda ). Il a également collaboré avec le Berliner Philharmoniker, le Royal Concertgebouw Orchestra, le Radio Filharmonisch Orkest, le Rotterdam Philharmonic, l'Orchestre National de France, le London Symphony, le London Philharmonic, le Philharmonia Orchestra, le NHK Symphony et les Sydney et Melbourne Symphony Orchestra.

Les dernières apparitions de Sergey aux États-Unis ont été avec le Seattle Symphony (Ludovic Morlot), le Los Angeles Philharmonic (Morlot) et le National Symphony Orchestra Washington (Vassili Petrenko). Il est également venu au New York Philharmonic, Boston Symphony, Philadelphia Orchestra, Cleveland Orchestra et le San Francisco Symphony ainsi que les festivals de Ravinia, Blossom et Mostly Mozart.

Andris Nelsons

Né le 18 novembre 1978 à Riga, en Lettonie, Andris Nelsons fait partie des grands chefs d'orchestre venus de l'Est. En quelques années, ce fils de chef de choeur et de directrice d'ensemble de musique ancienne a gravi tous les échelons, de la direction de l'Orchestre national de Lettonie (de 2003 à 2007) aux plus prestigieux ensembles et aux plus grandes scènes ?internationales.

Trompettiste à l'Opéra de Riga, ce pianiste et chanteur passionné de musique ancienne apprend la direction d'orchestre auprès d'Alexandre Titov à Saint-Pétersbourg et de Neeme Järvi en masterclass, puis de Mariss Jansons lors de cours particuliers. En 2006, Andris Nelsons prend ses fonctions à la tête de la Nordwestdeutsche Philharmonie à Herford, en Allemagne. En poste jusqu'à 2010, il effectue un remplacement de luxe en suppléant, deux ans auparavant, Seiji Ozawa lors d'une représentation de La Dame de pique de Tchaïkovski à l'Opéra de Vienne.

En 2009, le chef d'orchestre letton se produit à l'opéra de Londres (Covent Garden) dans La Bohême, et l'année suivante au Metropolitan Opera de New York dans Turandot. Outre Puccini, il dirige Wagner en son temple de Bayreuth dans Lohengrin. Nommé à la direction du City of Birmingham Symphony Orchestra en 2008, il termine son mandat en 2015 après avoir accepté de diriger l'Orchestre symphonique de Boston pour plusieurs saisons, à compter de 2014.

Sur le plan discographique, ce spécialiste de l'opéra s'est révélé un maître du répertoire russe, de la grande période romantique (cycle symphonique, concertos et mélodies de Tchaïkovski) aux partitions modernes de Stravinsky (L'Oiseau de feu) et de Chostakovitch (symphonies et concertos, Under Stalin's Shadow). Particulièrement à son aise dans les fresques orchestrales hautes en couleur, il a également enregistré les poèmes symphoniques de Richard Strauss, les deux concertos pour piano de Chopin (2011) et la Symphonie du 'Nouveau Monde' de Dvorak (2013).

Andris Nelsons a notamment collaboré avec Daniel Barenboim, Hélène Grimaud et Arabella Steinbacher. Il est marié à la chanteuse Kristine Opolais.

Orchestre de Paris

Héritier de la Société des concerts du Conservatoire fondée en 1828, l'Orchestre de Paris donne son concert inaugural en novembre 1967 sous la direction de Charles Munch. Après le décès de son père fondateur, la direction musicale de l'Orchestre sera confiée successivement à Herbert von Karajan, sir Georg Solti, Daniel Barenboim (qui dote l'orchestre d'un chœur amateur permanent en 1976), Semyon Bychkov, Christoph von Dohnányi et Christoph Eschenbach. Paavo Järvi est Directeur musical depuis la saison 2010/2011 et son contrat a été prolongé jusqu'en 2015/2016. L'Orchestre de Paris est actuellement en résidence à la Salle Pleyel.

TROIS SIÈCLES DE RÉPERTOIRE
L'orchestre inscrit son répertoire dans le droit fil de la tradition musicale française affirmée dès la Société des concerts du Conservatoire en jouant un rôle majeur au service du répertoire des XXe et XXIe siècles à travers l'accueil de compositeurs en résidence, la création de nombreuses œuvres (Xenakis, Berio, Dusapin, Dalbavie,Manoury, Saariaho, Stroppa, Takemitsu, etc.) et la présentation de cycles et de programmes exceptionnels consacrés aux figures tutélaires de la musique française du XXe siècle (Messiaen, Dutilleux, Boulez, etc.).

LE RAYONNEMENT INTERNATIONAL
En septembre 2012, l'orchestre s'est produit en Espagne sous la direction de Yoel Levi avec Jean-Frédéric Neuburger, puis au Festival de Prague sous la direction de Paavo Järvi. En novembre 2012, il sera en tournée en Allemagne et Suisse sous la baguette de son directeur musical avec Christian Tetzlaff et Andreas Haefliger et finira la saison au Festival d'Aix-en-Provence sous la direction d'Esa-Pekka Salonen dans Elektra. Invité régulier des grandes capitales musicales, l'Orchestre de Paris a tissé des liens privilégiés avec New York, Londres, Vienne, Berlin ou Amsterdam, les pays scandinaves, la Russie mais aussi avec les publics chinois, japonais et coréen qu'il a retrouvés en 2011 sous la direction de Paavo Järvi– pour sa quatorzième tournée en Extrême-Orient depuis le début des années 1970.

OUVERTURE À LA JEUNESSE
Avec le jeune public au cœur de ses priorités, l'orchestre diversifie ses activités pédagogiques (concerts éducatifs ou en famille, répétitions ouvertes, ateliers, classes en résidence, parcours de découvertes...) tout en élargissant son public (scolaires de la maternelle à l'université, familles...). Ainsi, au cours de la saison 2012/2013, les musiciens initieront près de 40 000 enfants à la musique symphonique.

UN PATRIMOINE BIEN VIVANT
La discographie de l'orchestre reflète les facettes variées de son activité. Le premier enregistrement sous la direction de Paavo Järvi, consacré à Bizet, est paru en 2010, et un autre consacré au Requiem de Fauré en septembre dernier, avec Matthias Goerne, Philippe Jaroussky, Éric Picard et le Chœur de l'Orchestre de Paris (Virgin Classics).
Afin de mettre à la disposition du plus grand nombre le talent de ses musiciens, l'orchestre a par ailleurs engagé un large développement de sa politique audiovisuelle en nouant de forts partenariats avec Radio Classique, Arte et Mezzo. L'Orchestre de Paris et ses 119 musiciens, soutenus par le Ministère de la Culture et la Mairie de Paris, donneront plus d'une centaine de concerts cette saison dont une soixantaine à la Salle Pleyel en tant qu'orchestre résident.
Les musiciens de l'Orchestre de Paris sont habillés par la maison Jean-Louis Scherrer.
L’Orchestre de Paris bénéficie du soutien d’Eurogroup Consulting, mécène principal, de la Caisse d’Épargne Île-de-France, mécène des actions jeune public, et du Cercle de l’Orchestre de Paris.

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