Omar Sosa / Quarteto AfroCubano

Théâtre de Villefranche sur Saône Jazzee 0

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Omar Sosa - Quarteto AfroCubano

Omar Sosa (piano, Fender Rhodes, chant)
Childo Tomas (basse électrique, chant)
Ernesto Simpson (batterie)
Leandro Saint-Hill (saxophones, flûte, percussions, chant)

S’il a toujours gardé un pied fermement ancré dans les traditions de son île natale, ce citoyen du monde fait preuve d’une curiosité insatiable, explorant infatigablement les musiques des Caraïbes à l’Inde, et de l’Afrique de l’Ouest au monde arabe. Cette diversité d’expériences et ce sens de l’ouverture se reflètent dans le fabuleux quartette « afrocubano », où Childo Tomas (bassiste originaire du Mozambique) côtoie Ernesto Simpson (batterie) et Leandro Saint-Hill (saxos, flûte, percussions…). Célébration du rythme sous toutes ses formes, un concert d’Omar Sosa se présente toujours comme une expérience intense, totale, certains diront même mystique !

Depuis son départ de Cuba en 1993, Omar Sosa poursuit une voie musicale singulière, métissant ses racines afro-cubaines de jazz, hip hop, électro ou diverses musiques du Monde. Pour ce nouveau projet l’explorateur sonore a invité d’autres musiciens avec lesquels il entame en concert un dialogue instrumental permanent en improvisant .

Assister à un concert de Sos, c’est comme entrer dans  une autre dimension où au rythme des musiques venues de loin  qu’il distille avec son clavier ou ses chants, les spectateurs finissent par entrer en communion pour ne pas dire en transe l’espace d’une soirée.

Au piano ou au Fender Rhodes, Omar Sosa navigue ici entre ballades jazz sensuelles, groove subtil des pays du sud et rythmiques afrocubaines traditionnelles. Pour cette nouvelle relecture de la musique afrocubaine, le quartet a invité le percussionniste cubain Pedro Martinez, le guitariste américain Marvin Sewell, le saxophoniste cubain Yosvany Terry et le grand Eladio “Don Pancho” Terry au chekeré. Les 14 pièces ciselées par le pianiste font aussi la part belle aux voix avec la présence du chanteur flamenco José “El Salao” Martín et poète-rappeur américain Kokayi.

Théâtre de Villefranche sur Saône

En 1897, parce que les habitants désirent depuis longtemps un espace de convivialité et de festivités, la Ville se lance dans la construction d’un lieu de vie culturel, sur la place de la Sous-Préfecture, au cœur de la vie quotidienne. Le 15 février 1898, la salle des fêtes de Villefranche est inaugurée avec un spectacle de la Comédie Française.

En 1899, elle doit fermer ses portes. Sa façade prend "des airs un peu trop penchés" ! Des malfaçons importantes sont reconnues et plusieurs mois de travaux sont nécessaires.

La Salle des fêtes est rouverte en 1900. En ce début de xxe siècle, elle est avant tout un lieu de rassemblement et de plaisir. On y donne des bals populaires, des banquets, des spectacles en tous genres.
1953-1958

Gravement endommagée par de nombreux incendies, la Salle des fêtes doit à nouveau fermer au public en 1953.

Un processus très long de rénovation s’engage. La salle à l'italienne avec ses galeries et ses loges est remplacée par une salle frontale ornée par deux balcons. Les sièges des spectateurs sont fixés au sol ; l’espace scénique prend de l’ampleur.

En 1958, la rénovation terminée, la Salle des fêtes de Villefranche prend le nom de théâtre et se destine uniquement à des représentations théâtrales et musicales. Des artistes parmi les plus célèbres s’y produisent et le théâtre acquiert très vite une notoriété semblable à celle des théâtres lyonnais.
1990-1992

En 1990, le Théâtre est devenu trop petit et trop vieux pour accueillir dignement des artistes et des spectateurs de plus en plus nombreux. La Ville confie alors la rénovation du bâtiment à l'architecte Jean-Claude Rérolle et au scénographe Igor Hilbert.

C’est une véritable reconstruction ! Seuls les murs et une partie de la charpente sont conservés. L'espace scénique est entièrement rebâti. Sur la nouvelle façade, esthétique contemporaine et architecture d’origine s’unissent harmonieusement, créant ainsi un équilibre subtil entre tradition et modernité.

Depuis sa réouverture en 1992, le Théâtre s’engage à être un espace public, ouvert à tous : un lieu qui se bat contre l’exclusion culturelle, qui défend la création, la qualité et la vie artistiques sous toutes leurs formes.

Après deux ans de travaux qui ont fait disparaître la place de la Sous-Préfecture, la place des Arts est inaugurée le 7 mai 2007. Au vaste parking construit quarante ans plus tôt, se substituent les bassins en cascade, les bancs publics, les arbres et les kiosques.

L’espace retrouve la vocation qui était la sienne jusqu’au milieu du xxe siècle : rassembler et divertir.

 

  • Place des Arts, 69400 Villefranche-sur-Saône, France
  • web

Omar Sosa

Enfant de Camagüey à Cuba né en 1965, Omar Sosa entame dès l'âge de 5 ans une formation musicale à l'Ecole Provinciale de Musique locale jusqu'en 1977, avant de rejoindre l'Ecole Nationale Musicale de la Havane pour y étudier les percussions. Très doué, précoce et exceptionnellement curieux, Omar commence à enseigner, dès 1983, dans des écoles d'Art à Manzanillo et à La Havane.En 1986, il crée un premier groupe Tributo, qu'il amène en tournée, pendant deux ans, à travers l'Angola, le Nicaragua, le Congo ou l'Ethiopie, jusqu'au moment où le chanteur cubain Vicente Feliu fait appel à lui pour devenir son pianiste-directeur artistique le temps d'un album, Arteporetica.

A partir de 1990, Omar monte une seconde formation, Xl Talla Extra, en collaboration avec la chanteuse Xiomara Laugart, qui dure deux ans et les mène à participer à la cérémonie de clôture de l'Exposition Universelle de Séville.Mais ce musicien atypique, féru de rencontres, de voyages et de fusions musicales part alors en Equateur où il joue autant avec l'orchestre symphonique d'Equateur qu'au sein de la fanfare municipale de Quito, puis rejoint en 1995 le groupe Loan Fussion à Majorque, en Espagne. C'est toute cette variété d'expériences musicales à travers le monde, ainsi que son inspiration religieuse omniprésente (Santeria), qui mène Omar Sosa vers un mélange de jazz, de musiques traditionnelles caribéenne et urbaine.

En 1996, il enregistre à San Francisco son premier album solo Omar Omar (OTA/Night & Day) qui préfigure une trilogie sur le thème des racines, Free Roots, Spirit of the Roots, et Bembon. En 2001, Omar Sosa sort l'album Prietos, qui amorce une nouvelle trilogie et sera suivit, en 2002, de Sentir, où il utilise des voix et des instruments traditionnels issus de la culture gnawa de l'Afrique du Nord.En 2003, il sort son troisième album solo après Inside, datant de 1999 : A New Life, dédié à son fils nouveau-né.

Il compose également une pièce pour orchestre symphonique en trois mouvements, « From Our Mother », jouée par le Oakland East Bay Symphony et mêlant éléments folkloriques cubains avec des harmonies de jazz très modernes. En 2004, il sort Pictures of Soul avec le percussionniste Adam Rudolph, Aleatoric EFX, son quatrième enregistrement en solo, ainsi que Mulatos (qui sera remixé sur Mulatos Remix en 2006). Ballads, en 2005, Live à FIP, en 2006, Promise, en 2007, et enfin Afreecanos, en 2008, viennent compléter l'impressionnante discographie de ce pianiste prolifique.

En 2010, son nouveau recueil Ceremony arrangé et dirigé par Jacques Morelenbaum est interprété par l'Orchestre Symphonique de la NDR depuis Hambourg. Les compositions, toutes de la main d'Omar Sosa, sont jouées avec le bassiste mozambicain Childo Tomas et ses compatriotes Marcos Ilukán aux percussions et Julio Barreto à la batterie. En 2012, Sosa et Morelenbaum refont équipe sur l'album Alma composé et joué avec le trompettiste italien Paolo Fresu. L'année suivant paraît le résultat d'une commande du Barcleona Jazz Festival, un album baptisé Eggün (The Afri-Lectric Experience) enregistré en 2009 pour les cinquante ans du Kind of Blue de Miles, riches d'apports latins et de quelques touches électroniques.

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