Orchestre de la Suisse Romande / Dvořák / Strauss

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Antonín Dvořák: Concerto pour violoncelle no 2 en si mineur, op. 104
Richard Strauss: Ein Heldenleben op. 40

Xavier Phillips, violoncelle
Orchestre de la Suisse Romande
Jonathan Nott, direction

 

Le Concerto pour violoncelle no 2 en si mineur, op. 104 (B. 191), a été composé alors que Dvořák séjournait aux États-Unis. Il prit forme et fut achevé durant l'hiver 1895.

Ce fut le dernier concerto qu'écrivit le compositeur et probablement le plus abouti, ses premières tentatives (Concerto pour piano op. 33 et Concerto pour violon op. 53) ayant été critiquées pour la prédominance imposante de l'orchestre au détriment du soliste ainsi que le regrettait le violoniste Joseph Joachim. L'œuvre se situe chronologiquement entre sa neuvième et dernière symphonie et ses Poèmes symphoniques. Il eut l'idée de la partition après avoir écouté le concerto pour violoncelle no 2 de Victor Herbert, compositeur américain, connu essentiellement pour ses opérettes.

Il existe une partition d'un premier concerto pour violoncelle de 1865 mais il ne fut jamais orchestré par son auteur.

La belle-sœur et ancienne élève du compositeur (et amour transi de jeunesse) Josefina Kaunikova, mourut peu avant la fin de sa rédaction. Il est possible que cela lui ait fait modifier la fin de ce Concerto, mais Dvořák n'a pas laissé de témoignage à ce sujet. Son fils a cependant écrit plus tard que le final était un hommage au « dernier amour du musicien ».

L'œuvre a été dédicacée à son ami Hanuš Wihan, violoncelliste. Mais un différend artistique oppose les deux hommes sur certaines révisions de la partition et Dvořák récuse en particulier la cadence du dernier mouvement.

La création eut lieu le 19 mars 1896 à Londres avec Leo Stern au violoncelle accompagné par l'orchestre de la société philharmonique sous la direction du compositeur.
Structure

Il comprend trois mouvements et son exécution dure environ quarante minutes :

Allegro;
Adagio ma non troppo;
Finale. Allegro moderato.

 

Ein Heldenleben, op. 40 (en français Une vie de héros) est un poème symphonique composé par Richard Strauss (1864-1949) entre 1897-1898, et achevé à Berlin-Charlottenburg, le 27 décembre 1898 .

Composé trois ans après Ainsi parlait Zarathoustra. Ein Heldenleben inaugure une nouvelle série de pièces symphoniques qui ne sont plus basées sur un prétexte littéraire (suivra quatre ans plus tard la Symphonie alpestre).

Richard Strauss achève une première version le 1er décembre 1898 mais retravaille le final peu après, la version définitive étant terminée le 27 décembre de la même année. Ein Heldenleben est dédicacé au chef d'orchestre Willem Mengelberg qui en dirigera le premier enregistrement quelque trente ans plus tard.

La première a lieu à Francfort-sur-le-Main le 3 mars 1899 sous la direction du compositeur.

Le " Héros" est en fait le compositeur lui-même dont il fait une description quelque peu martiale, même si l'œuvre se termine de manière apaisée et qu'il existe des accents de tendresses (solo de violon symbolisant sa femme Pauline dans la troisième partie). La Vème partie est une reprise d'un certain nombre de thèmes de ses œuvres antérieures.

Richard Strauss écrira peu après une deuxième partition d'inspiration autobiographique : la Sinfonia Domestica.

Ein Heldenleben peut être lu sous la forme d'une oeuvre à programme en six parties. Les titres des parties ne sont pas du compositeur lui-même, mais ont été donnés a posteriori par Lawrence Gilman, suivant différents entretiens qu'a eus le musicien.

Ière Partie : "Le Héros" "The Hero"
IIème Partie : "Les Adversaires du Héros" "The Hero's Adversaries"
IIIème Partie : "La Compagne du Héros" "The Hero's Helpmate" / "The Hero's Companion"
IVème Partie : "Le Champ de Bataille du Héros" " The Hero's Battlefield "
Vème Partie : "L'Oeuvre de Paix du Héros" "The Hero's Work of Piece"
VIème Partie : "Retrait du Monde du Héros et Son Accomplissement", "The Hero's Retreat from the World and His Fulfillment" / "The Hero's Escape from the World and His Fulfillment"

L'exécution dure environ quarante-cinq minutes.

Teatro Colón

 Le Teatro Colón de Buenos Aires est considéré comme un des cinq meilleurs théâtres du monde du point de vue de l’acoustique. Le théâtre actuel remplace le bâtiment original qui avait été ouvert en 1857 et qui a été en service jusqu’en 1888. Vers la fin du XIXe siècle, il devint évident qu’un nouveau théâtre était nécessaire.

Situé en plein centre de Buenos Aires, il a été inauguré le 25 mai 1908 avec l'opéra Aïda de Verdi. La construction du nouveau bâtiment dura environ 20 ans. Commencé en 1890, l'intention était de l'inaugurer avant le 12 octobre 1892, date du quatre-centième anniversaire de la découverte de l'Amérique. Le projet initial était de l'architecte Francesco Tamburini. A la mort de celui-ci en 1891, il fut repris et modifié par son associé l'architecte Victor Meano, auteur du palais des congrès argentin. Les travaux avancèrent jusqu'en 1894 puis s'interrompirent pour des questions financières. La même année, Meano fut assassiné et le gouvernement chargea le belge Jules Dormal de terminer l'oeuvre. Celui-ci introduisit quelques modifications structurelles et laissa définitivement sa marque par le style français de la décoration.

La salle principale, en forme de fer à cheval répond aux normes les plus sévères du théâtre classique italien et français. La scène est inclinée de trois centimètres et mesure trente-deux mètres de long pour trente-quatre mètres de profondeur et quarant-huit de hauteur. Elle possède un disque tournant de plus de vingt mètres de diamètre qui peut s'actionner électriquement pour tourner dans n'importe quel sens et changer rapidement de décor. En 1988, des travaux de modernisation de la machinerie scénique furent entrepris pour faciliter la manipulation des décors.

La fosse de l'orchestre peut contenir cent-vingt musiciens. Elle est conçue avec des chambres de résonance et des courbes spéciales de répercussion du son. Ces conditions associées aux proportions arquitectoniques de la salle et la qualité des matériaux font que le théâtre possède une acoustique exceptionnelle reconnue mondialement comme une des plus parfaites.

Depuis son inauguration, le Teatro Colon a vu un foisonnement de grands artistes argentins et internationaux. Leur passage sur cette scène a contribué à forger une grande tradition musicale et un prestige reconnu dans le monde entier.

Xavier Phillips

Xavier Phillips est né à Paris en 1971.

À quinze ans, il entre au CNSM de Paris dans la classe de Philippe Muller et obtient un Premier Prix en 1989. Il remporte plusieurs prix internationaux (Deuxième Prix et Prix Spécial des Jeunesses musicales de Belgrade, Prix Spécial au Concours Tchaïkovski de Moscou, Troisième Prix et Prix Spécial au Concours Rostropovitch à Paris, Premier Prix à l’unanimité au 1er Concours d’Helsinki).

Sa rencontre avec Mstislav Rostropovitch – l’ayant particulièrement remarqué lors de son concours – est déterminante et marque le début d’une longue collaboration au cours de laquelle Xavier Phillips se perfectionne auprès du maître.

En 2016/17/18 Xavier Phillips se produit avec l’Orchestre de Paris/Paavo Järvi dans le Concerto de Lalo, l’Orchestre de la Suisse Romande dans le Concerto de Dvorak pour deux concerts à Genève ainsi qu’en tournée sous la direction de Jonathan Nott. Il est le soliste de la Symphonie Concertante de Prokofiev avec l’Orchestre National de France sous la direction de Marek Janowski, du 1er Concerto de Chostakovitch avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France et Ludovic Morlot ainsi qu’avec l’orchestre Les Dissonances. Il est l’invité du Seattle Symphony Orchestra, de l’Orchestre de Chambre de Lausanne, de l’Orchestre Symphonique du Québec sous la direction de Jean-Marie Zeitouni ainsi que du BBC Wales Orchestra et de l’Orchestre de la Radio de Sarrebruck.

Il joue à plusieurs reprises l’intégrale de la musique pour violoncelle et piano de Beethoven au concert avec le pianiste François-Frédéric Guy, notamment au Festival de violoncelle de Kings Place de Londres, au Printemps des Arts de Monte Carlo, au Festival Berlioz de la Côte Saint-André, ainsi qu’à l’Arsenal de Metz. Cette intégrale Beethoven fait l’objet de sa dernière parution discographique en musique de chambre (Aparté/Evidence) et reçoit des critiques dithyrambiques des plus prestigieux magasines internationaux parmi lesquels Gramophone « Editors Choice », The Strad « Recommends ». Cet enregistrement est par ailleurs inclus par le magasine Gramophone parmi leur sélection des « 50 plus beaux enregistrement Beethoven de la discographie ».

Xavier Phillips est présent en trio avec François-Frédéric Guy et Tedi Papavrami en 2017 au Théâtre des Champs Elysées ainsi qu’à la Philharmonie de Paris.

Ses derniers disques avec orchestre sont consacrés au 1er Concerto de Chostakovitch avec Les Dissonances, et au Concerto pour violoncelle « Tout un monde lointain » d’Henri Dutilleux avec le Seattle Symphony Orchestra sous la direction de Ludovic Morlot. L’enregistrement est nommé trois fois aux Grammy Awards 2015, auxquels Xavier Phillips est lui, nommé en tant que « Best Instrumental Solo ».

Après ses débuts très remarqués avec l’Orchestre de Paris en septembre 2001, Mstislav Rostropovitch l’invite à jouer sous sa direction la Symphonie Concertante de Prokofiev avec le Washington National Symphony Orchestra, le New York Philharmonic.  S’ensuivent des débuts avec le Chicago Symphony Orchestra, l’Orchestre de Paris, et joue « Tout un monde lointain » d’Henri Dutilleux, en présence du compositeur, qui dira de lui: « Xavier Phillips possède admirablement cette œuvre et sait traduire toute l’essence de ce monde lointain ».  C’est dans ce même concerto qu’il se produit avec l’orchestre du Théâtre Mariinsky/Valery Gergiev ainsi qu’avec l’Orchestre de la Suisse Romande/Marek Janowski. Puis il est l’invité de l’Orchestre Philharmonique de la Scala, Houston Symphony, BBC Scottish Orchestra, Rundfunksinfonieorchester Berlin, Orchestre National de France, Berliner Symphoniker, Orchestre Philharmonique de Radio France, etc, sous la direction de chefs tels que Mstislav Rostropovitch, Riccardo Muti, Valery Gergiev, Kurt Masur, Christoph Eschenbach, James Conlon, Jesus Lopez-Cobos, Marek Janowski, Serge Baudo, Vladimir Spivakov, Kazushi Ono, Gunther Herbig, Eliahu Inbal.

Parmi sa discographie on note « Impressions » (Ravel avec Jean-Marc Phillips-Varjabedian/Warner Classics), Kodaly (Harmonia Mundi/Lontano) avec son frère, Works for Cello & Orchestra (Lalo, Fauré, Caplet chez EMI Classics), un disque Schnittke/Chostakovitch/Prokofiev avec Hüseyin Sermet (Harmonia Mundi), et obtient le Grand Prix du disque pour la musique de chambre d’Albéric Magnard (Auvidis Valois). Il est à noter que le disque Armenia, consacré à la musique arménienne d’hier et d’aujourd’hui, (avec Jean-Marc Phillips-Varjabédian et Vahan Mardirossian chez Warner Classics) a remporté le « Choc de l’année 2007″.

Parallèlement à ses activités de soliste, Xavier Phillips, soucieux de partager et de transmettre son savoir, consacre une grande partie de son temps aux activités pédagogiques. Il occupe depuis 2013 un poste de Professeur à la Haute Ecole de Musique de Sion, site de Lausanne.

Xavier Phillips réserve également une place privilégiée à la musique de chambre qu’il aime partager avec des artistes tel que Schlomo Mintz, François-Fréréric Guy, Tedi Papavrami, Jean-Marc Phillips-Varjabédian, David Grimal, Emmanuel Strosser, Igor Tchetuev…

Xavier Phillips joue un violoncelle de Matteo Gofriller de 1710.

Jonathan Nott

Jonathan Nott fait ses débuts de chef d'orchestre en 1988 lors du Festival de Battignano en Italie. L'année suivante il est nommé maître de chapelle de l'Opéra de Francfort et du théâtre national de Hesse Wiesbaden où il développe un répertoire d'opéra et de ballet classique avec les grandes œuvres de Mozart, Puccini ou Verdi. Il réalise à cette occasion l'intégrale du cycle de L'Anneau du Nibelung de Richard Wagner.

Il devient ensuite directeur musical du Théâtre de Lucerne et le chef d'orchestre principal de l'Orchestre symphonique de Lucerne. Dans les années 1990, Jonathan Nott est également le chef invité de nombreux orchestres allemands et européens dont l'Orchestre royal du Concertgebouw, l'Orchestre philharmonique de Londres, l'Orchestre philharmonique de Munich et de l'Orchestre de Paris. Il travaille également à l'enregistrement de plusieurs œuvres de György Ligeti avec l'Orchestre philharmonique de Berlin.

En 1995, il prend la tête de l'Ensemble intercontemporain à Paris, qu'il dirige jusqu'en 2000, avant d'en rester le principal chef invité. Depuis 2000, il dirige l'Orchestre symphonique de Bamberg.

Le 28 janvier 2015, il est nommé directeur artistique et musical de l'Orchestre de la Suisse romande à partir de la saison 2016-2017.

  • Chef d'orchestre
  • web

Orchestre de la Suisse Romande

Fondé en 1918 par Ernest Ansermet, qui en est le chef titulaire jusqu’en 1967, l’Orchestre de la Suisse Romande compte 112 musiciens permanents. Il assure ses concerts d’abonnement à Genève et Lausanne, les concerts symphoniques de la Ville de Genève, le concert annuel en faveur de l’ONU, ainsi que les représentations lyriques au Grand Théâtre de Genève. Sa réputation s’est bâtie au fil des ans grâce à ses enregistrements historiques et à son interprétation du répertoire français et russe du XXe siècle.

En janvier 2015, le chef britannique Jonathan Nott a été désigné Directeur artistique et musical. Son chef principal invité est le maestro japonais Kazuki Yamada.

Formation de réputation mondiale, l’Orchestre de la Suisse Romande, sous l’égide de son chef fondateur, puis des directeurs musicaux successifs (Paul Kletzki 1967-1970, Wolfgang Sawallisch 1970-1980, Horst Stein 1980-1985, Armin Jordan 1985-1997, Fabio Luisi 1997-2002, Pinchas Steinberg 2002-2005, Marek Janowski 2005-2012, Neeme Järvi 2012-2015), a toujours contribué activement à l’histoire de la musique avec la découverte ou le soutien de compositeurs contemporains. Les œuvres de Claude Debussy, Igor Stravinski, Darius Milhaud, Arthur Honegger, Frank Martin, Benjamin Britten, Heinz Holliger, Peter Eötvös, James MacMillan, Pascal Dusapin, Michael Jarrell ou Richard Dubugnon ont été créées à Genève par l'OSR. C'est d'ailleurs toujours une de ses missions importantes: soutenir la création symphonique, et particulièrement suisse. L’OSR est partenaire de Pro Helvetia pour le projet « œuvres suisses » jusqu’en 2017.

Collaborant étroitement avec la Radio Télévision Suisse dès son origine, l’Orchestre de la Suisse Romande est très tôt diffusé sur les ondes radiophoniques, donc capté par des millions de personnes à travers le monde. Grâce à un partenariat avec Decca (plus de 100 disques), qui donne naissance à des enregistrements légendaires, l'OSR confirme sa présence sur la scène musicale mondiale. L’OSR a enregistré avec une dizaine de labels internationaux des disques qui ont reçu de nombreuses distinctions. Actuellement en partenariat avec PentaTone, l'OSR enregistre deux à trois disques par saison.

Les tournées internationales de l’OSR le conduisent dans les salles prestigieuses d’Europe (Berlin, Londres, Vienne, Salzbourg, Paris, Amsterdam) et d’Asie (Tokyo, Séoul, Pékin), ainsi que dans les grandes villes des continents américains (Boston, New York, San Francisco, Washington, São Paulo, Buenos Aires ou Montevideo). Au cours de la saison 2011-2012, l’OSR s’est produit pour la première fois à Moscou et Saint-Pétersbourg. En juillet 2014 l’OSR s'est rendu au Japon (Suntory Hall) et à Séoul (SeongNam Arts Center), et en février 2015, il s'est produit lors de sept concerts sur les côtes Ouest et Est des Etats-Unis. Il est l’invité de nombreux festivals, dont le Festival de Música de Canarias, les festivals de Pâques et d’été de Lucerne, le Festival de Radio France et Montpellier, le Menuhin Festival Gstaad et le Septembre Musical de Montreux.

L’Orchestre de la Suisse Romande est soutenu par le canton et la Ville de Genève, la Radio Télévision Suisse, les associations d’amis et de nombreux sponsors et mécènes. Pour les concerts donnés à Lausanne, l’OSR bénéficie du soutien du Canton de Vaud.

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