
Piotr Ilitch Tchaïkovski: Casse-Noisette
Ballet en deux actes
D’après Casse-Noisette de Ernst Theodor Amadeus Hoffmann et Marius Petipa
Chorégraphie : Valery Kovtun
Costumes et décors : Mariia Levytska
Lumières : Igor Samarets
Stahlbaurn : Oleksiy Kovalenko
Sa femme : Liudmyla Melnyk
Clara, Leur Fille : Iuliia Moskalenko
Fritz, Frère de Clara : Ielizaveta Gogidze
Drosselmeyer : Iaroslav Tkachuk
Casse-Noisette (poupée) : Ielizaveta Cherniak
Casse-Noisette / Le Prince : Mykyta Sukhorukov
Roi des Souris : Ruslan Avramenko
Harlequin : Sergii Kliachin
Columbine : Ganna Muromtseva
Diablesse : Marjia Nelen
Diable : Volodymyr Kutuzov
Corps de Ballet de l’Opéra national d’Ukraine
Orchestre et Chœurs de l’Opéra national d’Ukraine
Direction musicale : Oleksiy Baklan
Le soir de Noël, une petite fille fait un rêve… Eveil des sentiments, premiers gestes tendres, le monde de l’enfance qui se fond peu à peu dans celui des adultes… derrière ce qui semble être un conte pour enfants se dévoile un vrai roman d’initiation dansé. Et, tandis que les enfants s’exclament devant les tours de magie de Drosselmeyer et prennent plaisir à se faire peur avec la danse des rats, les adultes, eux, perçoivent la finesse du récit et la virtuosité inouïe de la chorégraphie.
D’envergure internationale, le Ballet de l’Opéra national de Kiev a dansé partout dans le monde : aux Etats-Unis, en Europe, ainsi qu’en Asie. Grâce à son riche héritage classique, la compagnie a su éblouir le public par son talent artistique et technique, et comme dans toute compagnie classique, la somme est aussi bonne que ses parties. Au fil des ans, la compagnie a su s’établir comme un véritable vivier de danseurs d’exception, comme Iana Salenko (Staatsballet Berlin), Alina Cojocaru (Royal Ballet), Maxim Beloserkovsky et Irina Dvorovenko (American Ballet Theater) ; et le défilé de brillants jeunes talents qui, aujourd’hui, continuent à émerger du Ballet de l’Opéra de Kiev assure la préservation et le respect du patrimoine classique d’une compagnie historique de renommée mondiale.
Casse-noisette (en russe : Щелкунчик ; Chtchelkountchik écouter) est un ballet-féerie de Piotr Ilitch Tchaïkovski en deux actes, soit trois tableaux et 15 scènes, présenté pour la première fois le 18 décembre 1892 au théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg sous la direction de Riccardo Drigo et chorégraphié par Lev Ivanov.
Le livret d'Ivan Vsevolojski et Marius Petipa s'inspire de la version d'Alexandre Dumas d'un conte d'Ernst Theodor Amadeus Hoffmann : Nußknacker und Mäusekönig (Casse-Noisette et le Roi des souris). La musique, confiée à Tchaïkovski et composée de février 1891 à mars 1892, est certainement une des musiques de ballet les plus populaires aujourd'hui et une des œuvres de Tchaïkovski les plus appréciées. « Je ne croyais pas moi-même au succès de ce ballet », dit-il à la fin de la représentation.
Casse-noisette est devenu, depuis sa création en décembre 1892, un véritable symbole musical. Le soir de Noël, Clara reçoit de son oncle un casse-noisette. Pendant la nuit, une merveilleuse féerie commence : dans le salon, les jouets s'animent et le casse-noisette se transforme en prince…
Après quelques discussions en novembre et décembre 1890, Vsevolojski demanda en février 1891 à Tchaïkovski la composition de cette œuvre en tant que première partie d'un gala en deux actes dont la première partie serait l'opéra Yolande et la deuxième, le ballet Casse-noisette. Ce ballet en deux actes devait présenter la chorégraphie de Marius Petipa, le maître de Ballet impérial, mais finalement, elle fut créée par son assistant Ivanov, à cause des problèmes de santé de Petipa.
Tchaïkovski était moins satisfait de la partition du Casse-noisette que de celle de la Belle au bois dormant. Il avait accepté la commission d'Ivan Vsevolojski avec réticence. D'après Modeste Tchaïkovski, son frère Piotr avait toujours eu beaucoup d'estime pour le conte d'Hoffmann, et c'est ce qui l'aurait poussé à composer la musique, bien que le scénario très édulcoré ne lui ait pas plu du tout.
Tchaïkovski composa la musique fin février, fin juin et début juillet 1891, à Frolovskoye, Rouen, et à Maïdanovo où il fit également l'orchestration entre janvier et mars 1892. La partition fut terminée début avril.
Création
Le ballet fut représenté pour la première fois au Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg le 18 décembre 1892 avec Stanislava Belinskaïa dans le rôle de Clara, Antoinetta Dell-Era dans celui de la fée Dragée, Pavel Gerdt dans celui du prince Orgeat, Sergueï Legat dans celui du Casse-noisette et Timofeï Stoukolkine dans celui de Drosselmeyer. Les rôles des enfants (Clara et Fritz) ont été effectués par les enfants eux-mêmes, les étudiants de l'École impériale du ballet de Saint-Pétersbourg : Stanislava Belinskaya et Vassili Stoukolkine. Casse-noisette connut un certain succès et Tchaïkovski pensa que le ballet aurait assez de popularité pour au moins deux ans, le temps de créer une autre œuvre.
Argument
Véritable fable sur le passage de l'enfance à l'adolescence, Casse-noisette se base sur le thème immortel de l'amour et des forces du mal, à l'instar du Lac des cygnes. L’histoire est inspirée de la version d'Alexandre Dumas du conte d'Hoffmann, intitulée Casse-Noisette et le Roi des souris ou Histoire d'un casse-noisette. L'intrigue est centrée sur une petite fille allemande du nom de Clara Stahlbaum ou Clara Silberhaus selon les versions. Dans certaines productions du Casse-noisette, Clara s’appelle Marie. Dans le conte d’Hoffmann, la petite fille s’appelle Marie ou Maria, tandis que Clara, ou Klärchen, est le nom d’une de ses poupées.
Acte I
Premier tableau
Au tout début du XIXe siècle, probablement à Nuremberg, comme dans le conte.
Le ballet commence avec l'Ouverture miniature. Puis le rideau se lève et dévoile la maison des Stahlbaum. Clara, son petit frère Fritz, et leurs parents terminent de décorer l’arbre de Noël, et reçoivent les invités pour fêter le réveillon : la famille, les amis, et le mystérieux oncle Drosselmeyer. Ce dernier apporte un grand sac de cadeaux pour les enfants. Tous se réjouissent, sauf Clara, qui n’a pas encore reçu de présent. Les enfants dansent au son d’une marche, d’un petit galop, des parents déguisés en Incroyables entrent dans le salon et distribuent des sucreries. Puis Drosselmeyer invoque des poupées à ressort et des soldats grandeur nature qui dansent tour à tour d’un pas diabolique.
Après cet étrange spectacle, Clara s’approche de Drosselmeyer pour lui demander son cadeau. Il n’a malheureusement plus rien à lui donner. Dans certaines versions, Clara court en pleurant dans les bras de sa mère ; dans d’autres, elle reste calme et souriante. Drosselmeyer invoque pour elle un casse-noisette en forme de soldat en beau costume de parade. Clara est transportée de joie, mais son frère Fritz est jaloux et casse le casse-noisette. Drosselmeyer le répare, et Clara le berce avant de le poser dans sa maison de poupée. La fête se termine sur l’air traditionnel de la Großvater Tanz (la Danse du grand-père).
Les invités rentrent chez eux et les Stahlbaum vont au lit. Pendant la nuit, Clara se réveille pour aller voir dans le salon comment se porte son casse-noisette. Alors que l’horloge sonne minuit, elle entend les souris qui grattent. Elle essaie de fuir, mais les souris l’en empêchent. Par enchantement, elle rétrécit et devient aussi petite qu’une souris (sur scène, l'arbre de Noël grandit). Le casse-noisette prend vie, et avec son armée, ils viennent défendre Clara, et le Roi des souris entraîne ses soldats dans la bataille contre Casse-noisette. Pour la bataille, la partition de Tchaïkovski reprend l’effet miniature de l’ouverture, en utilisant surtout les registres aigus de l’orchestre. Au milieu de la bataille, Clara jette sa chaussure sur le Roi des souris et Casse-noisette en profite pour le tuer avec son épée. Les souris se retirent, emmenant avec elles leur roi mort. C’est alors que le casse-noisette se transforme en prince (dans le conte d’Hoffmann, le Prince est en fait le neveu de Drosselmeyer, qui avait été métamorphosé en casse-noisette par le Roi des souris, et tous les événements qui suivirent le réveillon avaient été prévus par Drosselmeyer pour briser le sort).
Deuxième tableau
Clara et le Prince voyagent à travers une forêt de sapins en hiver et assistent au tourbillonnement des flocons de neige. La partition illustre la scène avec une valse aux couleurs des plus hivernales et introduit un chœur invisible, sans paroles, de voix d’enfants pour cette page de féerie. Le rideau tombe.
Acte II
Troisième tableau
Clara et le Prince arrivent au palais enchanté de Confiturembourg, le Royaume des Délices. Ils sont accueillis près du fleuve d’Essence de Rose par la Fée Dragée, le Prince Orgeat et leur suite, ainsi que douze petits pages avec des flambeaux. Le Casse-noisette leur raconte son histoire et comment Clara l’a sauvé. Sur un signe de la Fée Dragée, une table resplendissante apparaît et les festivités commencent. S’enchaînent la Danse espagnole (le Chocolat), la Danse arabe (le Café), la Danse chinoise (le Thé), la Danse russe (Trépak), la Danse des mirlitons, la Danse de la Mère Gigogne et des polichinelles, la Valse des fleurs, le Pas de deux de la Fée Dragée et du Prince Orgeat, et la valse finale.
Au terme de ce rêve merveilleux, Clara se réveille sous l’arbre de Noël avec un Casse-noisette dans ses bras et le rideau tombe. Dans la version de George Balanchine, elle ne se réveille pas ; Clara et le Prince Casse-noisette s’envolent dans un traîneau tiré par des rennes, laissant le rêve se réaliser, comme dans le conte d’Hoffmann.
La musique de Casse-noisette est sans doute une des plus célèbres que Tchaïkovski ait écrites. Elle prolonge la tradition romantique et contient quelques-unes des mélodies les plus utilisées à la télévision ou dans les films comme le Trépak, la Valse des fleurs ou encore la Danse de la fée Dragée[réf. nécessaire].
Typiquement tchaïkovskienne, la musique de Casse-noisette possède de riches harmonies post-romantiques, arrangées à la manière russe, créant d'intenses émotions. Le premier acte comporte néanmoins des références stylistiques de la musique de la fin du XVIIIe siècle, témoignant de l'admiration du compositeur pour Mozart, en particulier dans l'Ouverture miniature, la Marche, le Petit galop des enfants et la Danse du grand-père.
La partition est un véritable joyau. Elle fait appel à une profusion d'inventions mélodiques et une palette harmonique, jamais égalées dans un ballet. De fait, Casse-noisette contient quelques-unes des mélodies les plus connues du répertoire classique. L'Ouverture miniature est originale dans le sens où elle n'utilise que les registres aigus de l'orchestre et qu'elle nous plonge dans une atmosphère féerique. La Décoration de l'arbre de Noël confère à la pièce toute l'ambiance de Noël. Tchaïkovski utilise des instruments jouets pour une scène de l'acte I. Une autre nouveauté dans la partition — bien que Tchaïkovski l'ait déjà utilisée dans sa ballade symphonique Le Voïévode (jouée pour la première fois en 1891) — est l'emploi du célesta, instrument récemment créé à l'époque de la composition du ballet et qui, par sa couleur tendre et quasi enfantine, évoque à la perfection Clara. Particulièrement connu dans le solo de la Danse de la Fée Dragée, le célesta apparaît dans d'autres passages de l'acte II. Le son enchanteur de l'instrument suscita l'admiration du public. Pour reproduire le caractère insolite du deuxième acte, il essaie de trouver des effets originaux de timbre.
Le ballet comprend la transcription pour orchestre des chansons Bon voyage Monsieur Dumollet de Marc-Antoine-Madeleine Désaugiers (acte I, 1er tableau, - Allegro, après l'entrée des parents) et Cadet Rousselle (Acte II, 3e tableau, scène 12/VI - La mère Gigogne et les polichinelles).

Opéra National d'Ukraine
L'Opéra de Kiev, fondé à l'été 1867, est le troisième plus ancien en Ukraine, après l'Opéra d'Odessa et celui de Lviv. Aujourd'hui, la compagnie d'opéra de Kiev se produit au théâtre national d'opéra d'Ukraine qui porte le nom de Taras Chevtchenko à Kiev.
L'opéra est fondé à l'été de 1867 par Ferdinand Berger. Berger réussit à inviter de nombreux chanteurs, musiciens, et chefs d'orchestre de talent, et le conseil municipal (douma) avait offert à la troupe nouvellement créée de faire appel au Théâtre de la Ville (construit en 1856, avec I. Shtrom pour architecte) pour y donner leurs représentations. Si le nom officiel du théâtre est le Théâtre de la Ville, on l'appelle communément l'Opéra russe. Le jour de la première représentation, le 8 novembre (ancien calendrier, 27 octobre) de 1867, devient à Kiev un jour férié. C'est la représentation de l'opéra Le tombeau d'Askold, d'Alexeï Verstovski, qui marque les débuts de la troupe. Le succès initial est attribué au talent des voix d'alors, celle de O. Satagano-Gorchakova, de F. L'vov, de M. Agramov, mais également à l'intrigue captivante tirée des moments-clés de la longue histoire de la ville.
Les premières représentations furent la plupart du temps des opéras russes, incluant Rouslan et Ludmila de Mikhail Glinka, Rusalka d'Alexandre Dargomyzhsky, Les Macchabées par Anton Rubinstein et La Puissance de l'ennemi par A. Serov, ainsi que des opéras européens traduits comprenant Le Barbier de Séville de Rossini, Les Noces de Figaro de Mozart, Le Freischütz de Weber, Lucia di Lammermoor de Donizetti, ainsi que des opéras de Giuseppe Verdi, qui deviennent les favoris des habitants de Kiev.
Le 4 février, 1896, après une représentation en matinée d'Eugène Onéguine, de Tchaïkovski, un incendie éclate dans le théâtre, provoqué par une bougie mal éteinte. En quelques heures, le feu consume le bâtiment entier. Une des plus grandes bibliothèques musicales en Europe, de nombreux costumes et les accessoires de scène de nombreuses représentations disparaissent dans l'incendie. Après l'incendie du Théâtre de la Ville, la troupe joue sur d'autres scènes pendant plusieurs années, y compris le théâtre de Bergonie (aujourd'hui le théâtre Lessia Oukraïnka), le théâtre de Solovtsov (aujourd'hui le théâtre national Ivan Franko) et même l'arène du fameux cirque de Krutikov.
Après l'incendie, le conseil municipal annonce un concours international pour concevoir un nouveau bâtiment pour le théâtre d'opéra à Kiev. Le projet de Viktor Schröter est choisi. L'extérieur est conçu dans le modèle de la Néo-Renaissance et tient compte des besoins des acteurs et des spectateurs. L'intérieur est remodelé dans un modèle classique et appelé « Moderne viennois ». Cependant, c'est la scène qui constitue la principale réalisation du théâtre, car c'est une des plus grandes en Europe, conçue selon les dernières normes de la technologie.
Le 29 septembre (le 16 septembre selon l'ancien calendrier) de 1901, l'ouverture solennelle des nouveaux lieux du théâtre a lieu avec une exécution de la cantate Kiev du compositeur Wilhelm Hartweld (1859 - 1927) et une représentation de l'opéra Une vie pour le tsar de Glinka.
L'Opéra de Kiev.
Dans la première décennie du XXe siècle, le théâtre d'opéra de Kiev a attiré les chanteurs ukrainiens et russes les plus exceptionnels, y compris O. Petlyash, P. Tsecevich, K. Voronets, M. Medvedev, K. Brun, O. Mosin et O. Kamionsky et des chanteurs occidentaux de premier plan sont souvent venus y chanter. Plusieurs représentations inhabituelles pour l'époque ont lieu sur la scène : Die Walküre de Wagner, Sadko de Rimsky-Korsakov et Mefistofele d'Arrigo Boito.
Comme Kiev a commencé à se développer et avec la fin de la Première Guerre mondiale, l'opéra de Kiev a tenu une place spéciale en URSS et dans le monde. Le théâtre d'opéra de Kiev a été considéré comme un des plus prestigieux en Ukraine et en Russie.
Au cours d'une représentation, le 14 septembre 1911 (1er septembre selon le calendrier russe de l'époque), Dmitri Bogrov tue le premier ministre Piotr Stolypine de deux coups de feu, en présence du tsar et de deux grandes-duchesses.
- Volodymyrska St, 50, Kyiv, Ukraine
- web
Ballet National de Kiev

Le Ballet national de Kiev présente des œuvres de ballet classique en tournées internationales. Il compte actuellement 24 ballets dans son répertoire, l'un des plus grands au monde, et compte de nombreux danseurs remarquables parmi ses membres.
L'Opéra national d'Ukraine, théâtre d'art du spectacle associé à une compagnie d'opéra résidente, a été créé en 1867. Il comprenait également une petite troupe résidente de danseurs de ballet, qui interprétaient principalement des danses de style folklorique lors de ses représentations. En 1893, la troupe est devenue assez nombreuse pour pouvoir mettre en scène de grands ballets. La danse folklorique et les ballets avec des histoires ukrainiennes figuraient parmi les premières productions.
Au cours des années 1910, la scène de la danse à Kiev connut un développement rapide du ballet classique et de la formation et de la performance en danse contemporaine. Mikhail Mordkine, ancien soliste du Ballet du Bolchoï, s'est rendu à Kiev avec une troupe et s'est produit avec une approche Art nouveau, sur des thèmes espagnols et orientaux. Il fut engagé par le théâtre expérimental Kiev Young entre 1916 et 1919 et acquit la réputation d'être un enseignant influent du mouvement et de la danse.
Bronislava Nijinska, soeur de Vaslav Nijinsky et ancienne soliste des Ballets Russes de Diaghilev à Paris, s'est enfuie à Kiev en 1916 pour échapper aux bouleversements de la Première Guerre mondiale en Europe occidentale. Son mari, également danseur des Ballets Russes, a été engagé comme maître de ballet à l'Opéra de Kiev. Nijinska a fondé une école de danse moderniste, l'École de mouvement, à Kiev. Ce fut un pas décisif dans la culture de la danse à Kiev, exposant ses artistes à l'avant-garde de l'Europe occidentale. Après la révolution communiste en Russie et en Ukraine, Nijinska fut contraint de fuir une nouvelle fois en Pologne et l'école fut dissoute peu de temps après. Son élève le plus en vue à Kiev était le danseur local Serge Lifar, qui devint danseur principal avec les Ballets russes en 1923 et était considéré comme le plus important danseur et chorégraphe de sa génération.
Le premier ballet ukrainien symphonique, M. Kanyovsky de M. Verikivsky, a été créé par le Ballet de Kiev le 18 octobre 1931. En 1935, le Ballet de Kiev a reçu la médaille d'or du Festival international de danse folklorique de Londres. Également connue sous le nom de Ballet national d'Ukraine, la compagnie Kiev Ballet a commencé à faire des tournées internationales dès les années 1950, principalement dans des pays du bloc communiste tels que la Bulgarie, la Yougoslavie et la Hongrie, mais également en Grande-Bretagne et en France. Le Ballet de Kiev a reçu le plus grand prix Étoile d'or de l'Académie de danse française au Festival international de danse de 1964 à Paris. Les représentations du Ballet national d'Ukraine à Paris ont été considérées comme des temps forts du calendrier culturel européen pendant de nombreuses années.
Après l'indépendance de l'Ukraine en 1990, le Ballet de Kiev a entrepris une tournée internationale plus étendue, ajoutant des représentations en Amérique du Nord, en Europe et en Asie.
La chorégraphe Anatoly Shekera dirigea la compagnie de 1992 à 2000. Shekera fut une force motrice du ballet national à la fin du XXe siècle. Shekera dirigea des œuvres de ballet moderne et classique.
La compagnie compte actuellement environ 150 danseurs et met en scène 16 productions par mois dans son théâtre de Kiev, en plus de nombreuses tournées internationales. Parmi les anciens membres célèbres du Ballet de Kiev figurent Alina Cojocaru, Svetlana Zakharova du Bolchoï, Leonid Sarafanov, Maxim Beloserkovsky et son épouse, Irina Dvorovenko [8]. Les autres anciens membres sont Maya Plisetskaya, Nadezhda Pavlova, Marina Timofeyeva, Irina Kolpakova, Alla Osipenko et Vladimir Malakhov.
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