Sylvia

Théâtre National Wallonie-Bruxelles Dramateek 24

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SYLVIA
Fabrice Murgia / Cie. Artara An Pierlé Quartet

MISE EN SCÈNE : Fabrice Murgia

MUSIQUE : An Pierlé Quartet
An Pierlé : voix et piano
Koen Gisen : clarinette basse, sax, guitare et percussions
Hendrik Lasure : clavier et ordinateurs
Casper Van de Velde : percussions


AVEC : Valérie Bauchau, Clara Bonnet, Solène Cizeron, Vanessa Compagnucci, Vinora Epp, Léone François, Magali Pinglaut, Ariane Rousseau, Scarlet Tummers

DIRECTION PHOTOGRAPHIE : Juliette Van Dormael
ASSISTANT CAMÉRA : Takeiki Flon
ASSISTANTE À LA MISE EN SCÈNE : Justine Lequette STAGIAIRE ASSISTANTE À LA MISE EN SCÈNE : Shana Lellouch
ASSISTANT EN TOURNÉE : Maxime Glaude
CRÉATION VIDÉO, LUMIÈRE ET DIRECTION TECHNIQUE ARTARA : Giacinto Caponio ASSISTANT CRÉATION VIDÉO ET GESTION TECHNIQUE VIDÉO : Dimitri Petrovic COSTUMES : Marie-Hélène Balau
SCÉNOGRAPHIE : Rudy Sabounghi
ASSISTANT SCÉNOGRAPHIE : Julien Soulier
DÉCORATRICE : Aurélie Borremans
ASSISTANTE DÉCORATRICE : Valérie Perin
STAGIAIRES DÉCORATION : Léa Pelletier & Sophie Hazebrouck
DOCUMENTATION ET AIDE À LA DRAMATURGIE : Cécile Michel
CONSTRUCTION DÉCOR ET COSTUMES : Ateliers du Théâtre National Wallonie- Bruxelles
RÉGIE GÉNÉRALE : Hugues Girard
RÉGIE LUMIÈRE : Emily Brassier
RÉGIE SON : Bob Hermans
RÉGIE PLATEAU : Aurélie Perret, Joachim Hesse, Lucas Hamblenne
CAMÉRA : Juliette Van Dormael / EN TOURNÉE : Aurélie Leporcq

 

« Je gagne ma liberté en rognant sur mes heures de sommeil. »

Cette citation de Sylvia Plath résume bien la pensée et le conflit intérieur de cette poétesse américaine des années 50 et 60.
Figure de proue d’un féminisme plus poétique qu’engagé, Sylvia Plath se débattra toute sa vie entre son désir de correspondre au rêve américain (épouse et mère parfaite) et son besoin irrépressible d’écrire. Une contradiction profonde qui la mènera à la tombe.
Cette vie complexe est consignée dans un journal intime. On y découvre sa vie de jeune fille et une première tentative de suicide
à l’âge de 20 ans. Elle en tirera un roman The Bell Jar – La cloche
de détresse en 1963. La réalité ne tardera pas à rattraper la fiction puisque la même année, Sylvia Plath se donne la mort. Comme si la mise en scène de sa dépression l’avait poussée à commettre l’acte ultime.
Pour se pencher sur cette voix féminine qui n’est pas sans rappeler Virginia Woolf, Fabrice Murgia, avec 9 comédiennes, conçoit un spectacle mis en musique par la pianiste et auteure-compositrice belge An Pierlé accompagnée de son Quartet.
Sur scène, un plateau de tournage révèle à la fois un film en cours de réalisation et ses coulisses. Une création à la lisière du théâtre et du cinéma.

SYLVIA PLATH (1932-1963)
Sylvia Plath, née le 27 octobre 1932 à Jamaica Plain, dans la banlieue de Boston, et morte le 11 février 1963 à Primrose Hill (Londres), est une poétesse américaine, qui a écrit aussi un roman, des nouvelles, des livres pour enfants et des essais.
Si elle est surtout connue pour sa poésie, elle tire également sa notoriété de The Bell Jar (en français, La Cloche de détresse), roman d’inspiration autobiographique qui décrit en détail les circonstances de sa première dépression, au début de sa vie d’adulte.
Depuis son suicide en 1963, Sylvia Plath est devenue une figure emblématique dans les pays anglophones, les féministes voyant dans son œuvre l’archétype du génie féminin écrasé par une société dominée par les hommes, les autres voyant surtout en elle une icône dont la poésie, en grande partie publiée après sa mort, fascine comme la bouleversante chronique d’un suicide annoncé.

Théâtre National Wallonie-Bruxelles

Le Théâtre national de la Communauté française (anciennement Théâtre national de Belgique) est une institution théâtrale fondée à Bruxelles en 1945 par Jacques Huisman.

Le Théâtre national de Belgique naît le 19 septembre 1945 par arrêté du prince Régent. Parmi les missions qui lui sont confiées : « contribuer à la diffusion de la culture, répandre le goût du théâtre de qualité, faire connaître en Belgique et à l’étranger le théâtre belge (auteurs, metteurs en scène, comédiens, décorateurs, etc.) et relever la condition sociale et professionnelle des comédiens ». Cette dernière mission est confirmée en 1958, lorsque le Théâtre national devient « établissement d'utilité publique ».

En 1961, le Théâtre national de Belgique s'installe au Centre Rogier, entre la place Rogier et la gare du Nord, non loin de la place de Brouckère, au centre de Bruxelles, dans un espace spécialement construit pour lui. Le Centre Rogier étant voué à la démolition en 1999, le TNB quitte la place Rogier et emménage provisoirement non loin de là, dans l'ancien cinéma Palace, avant de s'installer, toujours dans le centre, dans un bâtiment nouvellement construit selon les plus récents critères scénographiques au boulevard Émile Jacqmain et inauguré le 16 novembre 2004 et devient le « Théâtre national de la Communauté française de Belgique » (dite aussi Communauté Wallonie-Bruxelles).

Le nouveau Théâtre national de la Communauté française de Belgique comporte notamment une grande salle de 750 places, une petite salle de 250 places, un vaste foyer sur quatre étages avec deux bars, une salle de répétition, un studio son, etc.

Depuis, 2008, le Théâtre National collabore régulièrement avec le Koninklijke Vlaamse Schouwburg (KVS), son pendant de langue néerlandaise, installé à Bruxelles dans le même quartier.

  • Boulevard Emile Jacqmain 111-115, 1000 Bruxelles, Belgique
  • web

Fabrice Murgia

Fabrice Murgia est un acteur et metteur en scène belge né à Verviers le 29 octobre 1983.

 

Formé au Conservatoire royal de Liège par Jacques Delcuvellerie, il travaille comme acteur pour le théâtre, le cinéma et la télévision. Aujourd’hui, il exerce en tant qu’auteur et metteur en scène et dirige la Cie Artara.

 

En 2009, il écrit et met en scène son premier spectacle, "Le Chagrin des ogres" pour le Festival de Liège. La même année, il devient artiste associé du Théâtre national de Belgique. C'est dans ce cadre, et en coproduction avec le Festival de Liège, le Théâtre de l'Ancre et la Maison de la Culture de Tournai qu'il créé ses deux spectacles suivants : "Life:Reset / Chronique d'une ville épuisée" - une étrange pièce muette -, et "Dieu est un DJ", adapté du texte homonyme de Falk Richter.

 

En trois spectacles, Fabrice Murgia pose les jalons d’un travail singulier : actualité des langages scéniques, tons et problématiques, points de vue originaux sur des thèmes générationnels, spectacles hyper-sensoriels combinant narration et jeu d’acteurs avec les ressources des technologies avancées du son et de l’image.

 

En janvier 2012, Fabrice dévoile "Exils", création ouvrant l’ambitieux projet européen Villes en scène / Cities On Stage initié par le Théâtre national (7 metteurs en scène européens travaillent la question du « vivre ensemble » et de la multiculturalité dans les villes européennes). En même temps que l’exil au sens politique, c’est le « sentiment d’exil » qui est exploré, exil hors d’« une vie et d’une pensée à soi » lorsque la soumission aux injonctions du système devient trop anesthésiante. En avril 2012, "Les Enfants de Jéhovah" est créé au Théâtre Vidy-Lausanne. Inspiré par une lointaine histoire familiale, le spectacle questionne la mécanique et les effets de l'endoctrinement notamment chez les groupes religieux à tendance sectaire tels les Témoins de Jéhovah.

 

Septembre 2012, "Ghost Road" voit le jour au Rotterdamse Schouwburg : un opus poétique et chanté sur les lieux en déréliction, les choix de vie « hors monde » et la question du vieillissement.

 

Pour "Notre peur de n’être", création pour le Festival d'Avignon 2014, Fabrice Murgia questionne les malaises, les crises et les aliénations propres à notre époque. Parmi les nouvelles générations, jeunes et moins jeunes, il existe au Japon les Hikikomori : des personnes qui refusent tout contact avec la société et avec les humains. Solitude voulue, souhaitée, pour tous ceux qui ne supportent pas la pression sociale trop lourde, trop contraignante.

 

Août 2014, Fabrice Murgia se voit décerner, à la Biennale de Venise, un Lion d'argent. L’auteur et metteur en scène est récompensé pour le caractère innovant de son théâtre.

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