Very Very Wetr

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Dans l'Ile de Lifou...

Very Very Wetr est un documentaire de 52 minutes réalisé par Geoffroy DUVAL et Régine Chopinot qui retrace les différentes étapes de la création du spectacle Very Wetr !

Projet de danse conçu par Regine CHOPINOT et Umune NHAMANO du Wetr pour le Festival d’Avignon 2012, Very Wetr ! est le fruit de la rencontre en 2009 entre la célèbre chorégraphe et la tribu du Wetr à Lifou/Drehu, une île Kanak, dans le pacifique sud. Autour de la Coutume, acte fondateur de leur société et de leur culture, tout se transmet de génération en génération par l’oralité comme chez les danseurs.

Ce documentaire met en lumière les étapes de création de ce projet artistique d’envergure, des premières semaines de répétitions en Nouvelle-Calédonie en passant par la création des costumes avec le créateur Jean-Paul Gaultier à Paris, en continuant par un passage sur le plateau du Théâtre Liberté à Toulon, pour finalement arriver au Cloître des Célestins au cœur du festival d’Avignon.

Régine Chopinot

Attirée dès son plus jeune âge par l'art chorégraphique, Régine Chopinot étudie la danse classique dès cinq ans2, puis découvre la danse contemporaine avec Marie Zighera en 1974. Elle va ensuite enseigner sur les pentes de la Croix-Rousse (Véronique Ros de la Grange a été une de ses élèves) et fonder à Lyon, en janvier 1978 - époque durant laquelle la nouvelle danse française est en ébullition créative - , sa propre compagnie, la « Compagnie du Grèbe », associant danseurs, comédiens et musiciens. Elle signe alors ses premières chorégraphies. Trois ans plus tard en 1981, elle reçoit le deuxième prix au Concours chorégraphique international de Bagnolet pour la pièce Halley's Comet.

Ses créations suivantes, Délices et Via, font entrer le multimédia et le cinéma dans le monde de la danse et utilisent de nouvelles techniques d’éclairage. Pour la création de Délices en 1983, Régine Chopinot rencontre le couturier Jean-Paul Gaultier2. Les deux artistes vont par la suite continuer à travailler ensemble pendant 10 ans, pour Le Défilé (1985), K.O.K. (1988), Ana (1990) St Georges (1991) et Façade (1993).

En 1986, Régine Chopinot est nommée directrice du Centre chorégraphique national de Poitou-Charentes à La Rochelle, qui devient en 1993, le Ballet Atlantique-Régine Chopinot2 (BARC). Au départ, elle a choisi La Rochelle parce que c'était un endroit où il lui était donné de pouvoir travailler, « un espace ouvert sur la mer, sans limite, sans barrière, où l'on peut se projeter loin et c’est une sensation fondamentale pour un artiste en recherche ».

La plupart des cinquante pièces chorégraphiques créées depuis 1978 par Régine Chopinot sont nées de la collaboration avec des artistes plasticiens comme Andy Goldsworthy, Jean Le Gac ou Jean-Michel Bruyère, des musiciens comme Tôn-Thât Tiêt ou Bernard Lubat. De 1983 à 1993, le couturier Jean-Paul Gaultier a conçu les costumes de tous ses spectacles.

Il est difficile de définir un unique fil conducteur dans la totalité de son œuvre chorégraphique, vaste et volontairement multiforme. Après les pièces riches en couleur de ses débuts où dominèrent l’humour et la provocation esthétique, la deuxième moitié des années 90 se caractérisa par une méditation sur la nature et l’essence de l’être humain. En 2002, Chair-Obscur, pièce composée pour six danseurs, marqua le début d’une nouvelle phase de travail explorant les méandres de la vie et de la mort, du temps et de la mémoire, tout en dissolvant peu à peu la forme chorégraphique.

En 2004, W.H.A continua ce chemin de manière sensible, six interprètes déconstruisant temps et espace. Le spectacle reçoit le Grand Prix de la danse du Syndicat de la critique.

En 2006, elle crée, à la chapelle Fromentin, à La Rochelle, O.C.C.C, qui vient clore ce « Triptyque de la Fin des Temps », une vaste remise en cause de la création chorégraphique à travers une mise en crise volontaire des notions générales de temps, de mémoire et de construction. Les conditions successives du triptyque accompagnent et traduisent les évolutions de la chorégraphe engagée dans une hypothèse de travail expérimental.

Parallèlement à son travail de chorégraphe, Régine Chopinot collabore en tant qu’interprète avec des artistes dont l’univers lui est proche, comme le chorégraphe Alain Buffard2 (Wall Dancin' - Wall Fuckin’ - (2003), Mauvais genre - (2004) ), le duo de performeurs sud-africains Elu et Steven Cohen (I Wouldn’t Be Seen Dead in That, créé avec la compagnie du BARC en 2003).

La présentation de son spectacle La Danse du temps lors du festival Hué 2000, a permis de mettre en place un projet avec des danseurs vietnamiens dans le cadre d’une collaboration avec l’école supérieure de danse du Viêt Nam et l’Opéra-Ballet de Hanoï. Depuis 2002, Régine Chopinot travaille régulièrement avec onze danseurs vietnamiens qui sont venus travailler neuf mois à La Rochelle. L’un des objectifs de cette collaboration du BARC avec le Viêt Nam est l’ouverture d’un centre de danse contemporaine au Viêt Nam. Ce partenariat lui permet de former des danseurs et de créer des spectacles. En 2002, elle créa la pièce Anh Mat avec des danseurs vietnamiens pour le Festival d’Hué. En 2004, elle y présente Giap Than, une nouvelle création avec les mêmes interprètes vietnamiens, qui allie une écriture chorégraphique précise et des espaces d’improvisation.

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