Collegium 1704 / Concert à Saint-Jean de Latran

Basilique Saint-Jean de Latran ClassicAll 44

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Jean-Baptiste Lully (1632-1687): Te Deum H.146

Heinrich Biber (1644-1704): Missa Salisburgensis

Les Pages du Centre de musique baroque de Versailles (direction Olivier Schneebeli)
Collegium Vocale 1704
Collegium 1704

Václav Luks, direction


Avec son Te Deum, le Surintendant de la Musique du Roi signe une partition considérable, qui fixe un genre “officiel” pour un siècle. C’est le 9 septembre 1677, en la Chapelle de Fontainebleau, que Lully dirige son Te Deum, composé pour le baptême de son fils ainé, en présence de Louis XIV. L’œuvre est à la mesure de l’événement : chef-d’œuvre d’architecture musicale, l’effectif imposant requiert trompettes et timbales. Le Te Deum resta l’œuvre religieuse la plus jouée de son temps : mariage princier, victoire militaire, guérison du roi… De la dizaine de représentations du Te Deum dirigées par Lully, l’histoire n’a retenu que celle de l’église des Feuillants, qui causa la mort du compositeur : c’est en battant la mesure, qu’il se perça le pied avec le bout de sa canne.

En 1682, le puissant Archevêque de Salzbourg, primat de Germanie et prince d’un état souverain respecté de l’Europe entière, décida de fêter somptueusement les 1100 ans de la Fondation de l’Archevêché de Salzbourg. Il mit en place un ensemble de cérémonies officielles et religieuses d’une ampleur jamais égalée dans l’histoire de la ville auparavant, ni depuis. Pour cette occasion exceptionnelle devant marquer l’ancienneté plus grande de Salzbourg parmi les pays germanophones, on travailla une décennie pour concevoir des costumes de parade d’une richesse inouïe, des vaisselles d’or, d’argent et de vermeil tant pour les repas que pour les vaisseaux des services religieux, des armes splendides travaillées et incrustées de pierreries, la décoration fastueuse des grands monuments de la ville, l’achèvement de la Cathédrale, et enfin pour concevoir une cérémonie musicale d’exception pour le grand office sacré de commémoration. Salzbourg la Catholique devait montrer sa puissance face aux états protestants qu’elle combattait.

Tous les musiciens au service de l’Archevêque se mirent ainsi au travail, et Biber composa la Missa Salisburgensis, qui fut si exceptionnelle qu’elle lui permit de devenir, deux ans plus tard, le Maître de Chapelle de la Cour. Le faste déployé laisse pantois : la musique est écrite pour cinquante-trois voix différentes, et doit être distribuée dans l’espace en six chœurs. Les effets impressionnants de trompettes et percussions, marquant la solennité de la cérémonie, résonnaient ainsi splendidement dans la cathédrale, répondaient aux chœurs angéliques comme aux acclamations sacrées, pour construire un monument musical dont on devait parler pour l’éternité. Cette musique “immense” n’est évidemment quasi jamais interprétée, tant elle exige d’effectif, de temps de préparation, de précision des musiciens et du chef, mais surtout un écrin pour accueillir et magnifier cette musique “spatialisée”.

Basilique Saint-Jean de Latran

La basilique Saint-Jean-de-Latran (San Giovanni in Laterano) est l'une des quatre basiliques majeures de Rome, édifiée sur le mont Latran. Son titre exact est basilique du Très-Saint-Sauveur et des saints Jean Baptiste et Jean l'Evangéliste, au Latran                                                                     .

Premier édifice monumental chrétien construit en Occident, à partir de 320, elle est l'église cathédrale de l'évêque de Rome, le pape. Tout comme le palais du Latran qui lui est contigu, elle est la propriété du Saint-Siège et bénéficie à ce titre du privilège d'extraterritorialité. Elle est considérée comme la « mère » en ancienneté et dignité de toutes les églises de Rome et du monde. Elle porte le titre, inscrit sur le fronton, de « omnium urbis et orbis ecclesiarum mater et caput », qui signifie « mère et tête de toutes les églises de la ville et du monde ».

Première église à être publiquement consacrée — le 9 novembre 324 par le pape Sylvestre Ier — elle prit progressivement (à partir du xiie siècle) le nom de basilique Saint-Jean par association à son important baptistère voisin, dédié à saint Jean-Baptiste, le plus ancien de Rome.

Pendant plus de dix siècles, les papes (évêques de Rome) résidèrent dans le palais du Latran voisin. Dans les murs de la basilique se réunirent plus de 250 conciles, dont les cinq conciles œcuméniques du Latran.

Ses immenses portes d'entrée en bronze proviennent de la Curie Julia, réinstallées là au milieu du XVIIe siècle.
                                                                                                                    
Le lieu doit son nom à la demeure d'une grande famille de patriciens, les Laterani. Sur la colline du Latran, au début du IVe siècle, on trouve les écuries de Maxence, où tenait garnison la cavalerie de cet empereur. Après la victoire de Constantin Ier, celui-ci fait don du site à l'évêque de Rome, et les travaux sont lancés pour la construction d'un lieu de culte chrétien. Ce n'est pas un temple qui est alors construit, mais une basilique1.

La basilique est consacrée sous le titre de Basilique du Très Saint Sauveur en 324 (ou 319 selon d'autres sources) par le pape Sylvestre Ier. Le bâtiment, long de 110 mètres, est alors la plus grande église chrétienne (Saint-Pierre, consacrée en 328, est alors beaucoup plus petite). Dès l'origine est construit à proximité le palais épiscopal, où réside le pape. Au nord-ouest, derrière l'abside, a également été érigé un baptistère, dédié à saint Jean-Baptiste, où une fois l'an, à Pâques, les néophytes reçoivent le baptême.

La basilique se caractérise par un plan rectangulaire simple divisé par des files de colonnes qui définissent quatre bas-côtés et une nef centrale plus large venant buter sur le transept, ce qui lui donne une forme de croix. Le tout (le vaisseau central et les bas-côtés) porte le nom de nef. Ce type de plan basilical, caractéristique de l'architecture paléochrétienne s'inspire du modèle romain de la basilique civile. Les dix-neuf colonnes séparant la nef centrale étaient en granite rouge, tandis que les vingt-et-une colonnes séparant les bas-côtés étaient en granite vert. A l'entrée de la basilique, un vaste hall qui a pour avantage principal d'accueillir des foules nombreuses. La nef centrale, plus haute que les bas-côtés et couverte par un toit à double pente, se terminait par une abside semi-circulaire, décorée de mosaïques. Les bas-côtés étaient couverts d'un toit plat percé de baies en demi-lune. Le décor était constitué de peintures murales et de placages de marbre précieux et coloré. De nos jours à Rome on peut observer la physionomie de ce type de grande basilique antique à la basilique Sainte-Marie-Majeure, construite au ve siècle et très bien conservée, à l'église Sainte-Sabine, elle aussi construite au ve siècle et qu'une heureuse restauration moderne a débarrassé de la plupart de ses ajouts baroques, ainsi qu'à la basilique Saint-Paul-hors-les-murs, reconstruite en respectant fidèlement la conception architecturale d'origine.

Ce monument a subi de nombreux outrages au cours des siècles. La basilique subit des dégâts lors des sacs de Rome, par Alaric Ier en 410, puis Genséric en 455. À partir du vie siècle, on commence à la désigner sous le nom de Saint-Jean, nom du baptistère voisin.

Un tremblement de terre la détruisit en l'an 896. Elle est alors entièrement restaurée par le pape Serge III au xe siècle. Lorsqu'au début du xiiie siècle débute l'aventure franciscaine, le pape voit en songe un petit homme en brun s'affairer à soutenir la basilique bien fragilisée : le lendemain, il reconnait le petit homme de son songe dans François d'Assise venu lui présenter son projet de fondation d'un ordre mendiant.

Le magnifique cloître roman, avec des colonnes aux multiples formes, typique de l'art roman italien, et avec décors d'opus sectile de pierres polychromes de style cosmatesque, est construit aux xiie et xiiie siècles. L'abside du cœur de la basilique conserve également une superbe mosaïque et des marqueteries de marbre cosmatesques de cette période.

La basilique fut à nouveau très endommagée par un terrible incendie dans la nuit du 6 mai 1308 sous le pape Clément V. Celui-ci lance les travaux de restauration terminés sous le règne de son successeur Jean XXII.

Elle fut encore endommagée par un séisme en 1349, puis par un autre incendie en 1361, et à nouveau restaurée par Urbain V qui confia les travaux à l'architecte Giovanni Stefani. C'est à cette époque que le plafond à caisson remplace la charpente en bois.

Lors du retour des papes à Rome, avec Martin V en 1417, ceux-ci ne peuvent pas s’installer au Latran en trop piètre état. Toutefois le pape lance immédiatement une campagne de restauration. Il sera enterré dans la basilique.

L'édifice actuel est un grand remaniement du XVIIe siècle : en effet, à la suite de la construction de la Basilique Saint-Pierre, la cathédrale du pape avait bien besoin de retrouver son lustre. La nef et l'aménagement intérieur sont dus à l'architecte Francesco Borromini, réalisation à la demande du pape Innocent X à l'occasion du Jubilé de 1650. L'architecte aurait désiré reconstruire totalement, mais il lui fut imposé de préserver le plafond du xive siècle. Son poids étant trop important pour les fines colonnes antiques, Borromini les réunit deux à deux et fit 10 piliers monumentaux. La façade extérieure, monumentale, est construite en travertin en 1734, par l'architecte Alessandro Galilei. Celui-ci s'est très nettement inspiré de la façade de Saint-Pierre de Rome. Les portes centrales en bronze sont initialement les portes de la Curie romaine du ive siècle. Elles sont déplacés du Forum au Latran, lors de cette restauration.

La dernière restauration majeure date du pontificat de Léon XIII : le presbytérium étant trop petit, il fit déplacer l'abside d'une vingtaine de mètres vers l'ouest, ce qui impliquait de déposer et remonter la mosaïque monumentale du XIIIe siècle.

Malgré toutes ces vicissitudes, les restaurations successives ont gardé à la basilique sa structure initiale. Sa taille actuelle correspond à peu de chose près à l'édifice de l'année 324 : les ajouts se limitent à la façade (et son atrium), aux chapelles latérales et à l'allongement du chœur. Toutefois, l'apparence n'est plus du tout constantinienne : seule la peinture de Dughet représentant l'intérieur de l'église peut donner une idée de l'intérieur avant 1650.

Le président de la République française, comme successeur des rois de France, est chanoine honoraire de la basilique.

En 1482, Louis XI avait accordé des droits au chapitre du Latran sur l'abbaye de Clairac[réf. nécessaire] en Aquitaine (aujourd'hui département du Lot-et-Garonne). Mais l'essor du protestantisme dans la région empêchait ce dernier de percevoir ces revenus. Le 22 septembre 1604, Henri IV confirme le chapitre dans ses droits et fait en sorte qu'il soit en mesure de toucher les revenus de l'abbaye qui lui sont dus. En contrepartie, le chapitre fait ériger une statue à l'effigie du roi dans la basilique Saint-Jean-de-Latran, réalisée par Nicolas Cordier. Il attribue au roi de France le titre de « premier et unique chanoine honoraire » du chapitre de la basilique. Par ailleurs, il fait célébrer annuellement une messe pour la prospérité de la France le 13 décembre, jour anniversaire de la naissance d'Henri.

En 1729, Louis XV augmente les revenus du chapitre de deux prieurés dépendant de l’abbaye de Clairac. La Révolution française supprime ces droits en 1791. Louis XVIII, Charles X et Napoléon III les restaureront sous forme d'une rente, qui sera définitivement abolie en 1871.

Aujourd'hui encore, le chapitre nomme l’un de ses membres « abbé de Clairac » ; en 2018, il s’agit de Mgr Louis Duval-Arnould, ancien responsable des archives du Latran. En mai 2016 s’est tenu à Clairac un colloque universitaire, co-organisé par la Société académique d’Agen, les Archives départementales de Lot-et-Garonne et la mairie de Clairac, « Clairac et son abbaye », suivi par plus de 200 personnes, dont les Actes ont été publiés par la Société académique.

Les traditions de la messe du 13 décembre et du titre de chanoine honoraire décerné au chef d'État français ont perduré depuis. Il était toutefois négligé par les présidents de la République jusqu'à René Coty. Depuis le début de la Cinquième République, les présidents Charles de Gaulle, Valéry Giscard d'Estaing, Jacques Chirac sont allés prendre discrètement possession de leur stalle. Par contre, Georges Pompidou et François Mitterrand n'ont pas fait le même geste, tout en acceptant le titre de chanoine. La cérémonie d'intronisation de Nicolas Sarkozy est à l'origine d'une polémique sur la laïcité à la suite d'un discours où il confirme les racines chrétiennes de la France et fait un éloge de la foi. Il prononce entre autres les phrases suivantes :

« Un homme qui croit, c’est un homme qui espère. Et l’intérêt de la République, c’est qu’il y ait beaucoup d’hommes et de femmes qui espèrent3. » 
Mais aussi : « Dans la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur, même s’il est important qu’il s’en approche, parce qu’il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d’un engagement porté par l'espérance. »

Plus récemment, François Hollande a suivi la démarche de son prédécesseur socialiste, François Mitterrand, en acceptant le titre du Saint-Siège sans se rendre au Vatican pour une quelconque cérémonie d'intronisation. Le président aurait accepté « par tradition » selon ses termes. Le président Emmanuel Macron reçoit, comme Nicolas Sarkozy, son titre de chanoine dans la basilique le 26 juin 2018.

  • Piazza di S. Giovanni in Laterano, 4, 00184 Roma RM, Italie

Václav Luks

Václav Luks est ancien élève du Conservatoire de Pilsen et de l’Academie de musique à Prague (cor anglais et clavecin). Il continua à approfondir ses études de musique ancienne à la Schola Cantorum Basiliensis à Bâle (instruments à touches anciens et interprétation de musique ancienne).

A son retour au pays, il transforma, en 2005 , l’ensemble de musique de chambre Collegium 1704, existant depuis ses années d’études, en orchestre baroque et fonda Collegium Vocale 1704. L’impulsion pour créer ses deux ensembles fut donnée par un autre projet initié par Luks, BACH – PRAGUE – 2005, qui présenta les oeuvres majeures vocales et instrumentales du compositeur. La même année, les deux ensembles participèrent au festival international de musique, le Printemps de Prague, avec la Messe en si mineur. Depuis, ils y sont invités régulièrement.

Václav Luks et Collegium 1704 se sont vite fait une place au sein du florilège d’ensembles mondiaux interprétant la musique des 17ème et 18ème siècles. On leur doit notamment le renouveau d’intérêt pour le compositeur tchèque Jan Dismas Zelenka.
En 2009, Václav Luks monta l’opéra Rinaldo de Händel au Théâtre national à Prague. Sa création a ensuite rencontré un grand succès à Caen, Rennes, au Luxembourg et à l’Opéra Royal à Versailles. La scène européenne a également montré beacoup d’intérêt pour sa production de l’Olimpiade de Josef Mysliveček en 2013, présentée au Théâtre national à Prague, à Caen, à Dijon, au Luxembourg et au Theater an der Wien.

En 2008, Luks fonda un cycle de concerts Le pont musical Prague – Dresde. Depuis l’automne 2012, nous pouvons rencontrer les deux ensembles régulièrement dans la salle de concert pragoise, le Rudolfinum, grâce au projet Les étoiles de l’opéra baroque (Baroque Opera Stars), un cycle mettant en scène les oeuvres vocales des 17ème et 18ème siècles. Les deux ensembles sont fréquement invités aux grands festivals européens, tels le Lucerne Festival, l’Oude Muziek Utrecht, le MA Brugge, le Festival de La Chaise-Dieu, le Händel-Festspiele Halle ou le Bachfest Leipzig, et dans les meilleures salles de concert (Konzerthaus Wien, Philharmonie Köln, Laeiszhalle Hamburg, BOZAR à Bruxelles et autres).

A part son travail intensif avec le Collegium 1704, Vaclav Luks collabore également avec d’autre ensembles de renom, tels La Cetra Barockorchester Basel ou le Dresdner Kammerchor. Il fait, avec son orchestre ou sans lui, des enregistrements pour les labels ACCENT, Supraphon et Zig-Zag Territoires . Il est membre régulier des jurys de concours internationaux (Johann Heinrich Schmelzer Wettbewerb Melk, le concours international du festival Printemps de Prague, Bach-Wettbewerb Leipzig). Depuis 2013, il enseigne la direction du choeur à la Hochschule für Musik Carl Maria von Weber à Dresde.

Collegium 1704

Les ensembles Collegium 1704 et Collegium Vocale 1704 ont été fondés par le claveciniste et chef d’orchestre Václav Luks, en 2005 , à l’occasion du projet Bach – Prague – 2005 qui marqua le début de leur collaboration avec le festival de musique international, le Printemps de Prague. Depuis 2007, ils sont invités régulièrement aux festivals en France, Belgique, Pays-Bas ou Allemagne.

L’année 2008 a vu naître leur série de concerts Le pont musical Prague – Dresde qui s’inscrit dans la riche tradition culturelle de ces deux villes. La collaboration avec les solistes de renom Magdalena Kožená, Vivica Genaux ou Bejun Mehta se transforme, en 2012, en une deuxième série de concerts, Les étoiles de l’opéra baroque, organisé à Rudolfinum, une salle de concert pragoise. Leur production de l’opéra Rinaldo de Händel (mise en scène Louise Moaty) a été couronné de succès au Théâtre national à Prague et dans les maisons d’opéra à Versailles, Caen, Rennes et au Luxembourg.

L’année 2013 fut consacrée à la renaissance de l’oeuvre du compositeur tchèque, Josef Mysliveček. Son opéra l’Olimpiade (mise en scène Ursel Hermann), actuellement en compétition pour la récompense Opéra Award 2014, fut produit par Collegium 1704 à Prague, Caen, Dijon, Luxembourg et Vienne. Lors de l’édition 2013 du festival Printemps de Prague, l’ensemble a intéprété l’oratoire La Passione di Gesù Cristo de Mysliveček.

Ensembles en résidence aux grands festivals Oude Muziek à Utrecht et Bachfest à Leipzig, les invitations récentes, ou prochaines, de Collegium 1704 et Collegium Vocale 1704 incluent des organisateurs prestigieux comme Salzburger Festspiele (2015, 2016), Berliner Philarmonie, Theater an der Wien, Konzerthaus Wien, Concertgebouw Amsterdam, Wigmore Hall, Versailles, Lucerner Festival et Chopin Festival.

De nombreux concerts donnés par le Collegium 1704 sont diffusés en direct ou enregistrés par la radio et la télévision partout en Europe. Les enregistrements des oeuvres de Jan Dismas Zelenka notamment pour Accent, Zig-Zag Territoires ou Supraphon réjouissent les mélomanes et les critiques (nommination à la Gramophone Award 2012 du préstigieux Gramophone Magazine). En septembre 2013, le très attendu enregistrement de la Messe en si mineur de Johan Sebastien Bach a vu le jour. L’enregistrement le plus récent est Missa Divi Xaverii de J. D. Zelenka enregistré en première mondiale pour le label allemand Accent.

Et pourquoi justement 1704?

1704 est l'année emblématique pour notre compositeur fétiche Jan Dismas Zelenka. En 1704 l'église Saint Nicolas à Prague a abritél´exécution de la pièce jésuite allégorique de Zelenka entitulée „Via Laureata“. La vie de Zelenka précédent cette exécution n´avait laissé quasiment aucune trace documentée de même que la décennie qui l´a suivie. C´est donc l´année 1704 qui pour nous symbolise l'apparition du plus grand génie de la musique baroque tchèque et d´un parmi les plus originaux compositeurs baroques de tout temps qui figurent sur la scène musicale.

 

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