Jean-Baptiste Lully / Phaéton

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Jean-Baptiste Lully: Phaéton
Tragédie lyrique en cinq actes, livret de Philippe Quinault
Créée à Versailles le 6 janvier 1683

Benjamin Lazar, mise en scène
Vincent Dumestre, direction musicale

Scénographie: Mathieu Lorry-Dupuy
Costumes: Alain Blanchot
Lumières: François Menou


Phaéton: Mathias Vidal 
Lybie: Éva Zaïcik 
Théone: Victoire Bunel 
Saturne / Epaphus / Jupiter: Lisandro Abadie 
Triton / le Soleil / la Déesse de la Terre: Cyril Auvity 
Climène: Léa Trommenschlager 
Protée / le Roi tributaire: Viktor Shapovalov 
Astrée / une Heure du jour: Elizaveta Sveshnikova 
Mérops: Aleksandre Egorov
Une Heure du jour: Alfiya Khamidullina 

musicAeterna
Le Poème Harmonique


Que le Phaéton de Lully ait été une allusion à la chute de Fouquet, ministre coupable d’avoir voulu s’élever trop près du roi-Soleil, c’est possible, mais pour sa mise en scène, Benjamin Lazar a choisi de tout autres clefs de lecture. Cette terrible histoire d’ambition dévorante pourrait se dérouler dans n’importe quel cadre sans rien perdre de sa force, comme nous le montrent les sobres et monumentaux décors de Mathieu Lorry-Dupuy et les costumes d’Alain Blanchot mêlant délibérément époques et lieux. Dans cette tragédie lyrique où l’art lullyste du dialogue atteint des sommets, tout se joue dans les rapports entre amour et pouvoir, avec deux personnages principaux chez qui la soif de gloire se substitue aux autres sentiments humains. Astrée, déesse de la justice convoquée lors du prologue, revient ici en fin de parcours pour sacrifier d’un coup de revolver le trop téméraire Phaéton. Le livret de Quinault est assez fort pour se passer des éléments les plus spectaculaires, et le drame se suffit à lui-même. C’est peut-être la raison pour laquelle les ballets ne sont pas ici dansés, quitte à imposer parfois aux choristes un semblant de chorégraphie dont ils s’acquittent selon leurs capacités (la ronde des Heures, au quatrième acte, ne tourne pas toujours bien rond). Benjamin Lazar manie avec un art suprême le chœur MusicÆterna, proposant pour chaque artiste un véritable rôle, de manière saisissante dans le prologue, où tout est mouvement et où chacun semble suivre sa propre trajectoire.

Dans la fosse, Vincent Dumestre dirige un ensemble nourri, formé par la rencontre du Poème Harmonique avec les instrumentistes de MusicÆterna : le résultat est un orchestre grouillant de vie, auquel le chef impose une riche palette de nuances, changeant sans cesse de couleurs au gré de l’écriture lullyste, avec des effets particulièrement frappants qui collent admirablement à l’atmosphère de l’action.

A ses qualités dramatiques, le chœur MusicÆterna joint un impressionnant travail sur la prosodie du français. Les premiers instants, où l’on n’entend que les voix de femmes, laissent penser que tout n’est pas encore tout à fait au point sur le plan linguistique, mais après l’arrivée des voix masculines l’équilibre d’ensemble se modifie, avec une vigueur d’interprétation qui fait oublier tout reproche. Et ce qui avait pu d’abord surprendre l’oreille moderne, c’est le recours à la prononciation restituée, dont on avait un peu perdu l’habitude depuis Cadmus et Hermione en 2008 : rares sont en effet les baroqueux qui osent aller jusqu’au bout de la restitution pour adopter cette prononciation où l’on fait sonner les « an » et les « en » mais pas le « on », où les s à la fin des mots s’entendent, etc. Pour les quelques artistes russes appelés à tenir de petit rôle, ce français-là n’est peut-être pas plus exotique que le nôtre, et ils s’en acquittent assez bien, en particulier l’impressionnant Protée de Viktor Shapovalov.

L’un des rôles les plus impressionnants de cette tragédie est sans doute celui de Clymène, terrible mère du protagoniste, à qui Léa Trommenschlager parvient à conférer toute sa dimension, malgré un costume qui la fait un peu ressembler à la Duchesse d’Alice au pays des merveilles. La soprano s’impose autant par la beauté de son timbre que par la qualité de son jeu, avec une dimension fascinante qui rappelle un peu ce que Guillemette Laurens faisait de la redoutable Cybèle d’Atys. Deux jeunes voix graves pour les jeunes princesses : très remarquée lors de son passage au CNSMDP, Victoire Bunel interprête avec une grande sensibilité les plaintes où s’exhalent les tourments amoureux de Théone, tandis qu’Eva Zaïcik, tout récemment deuxième prix au concours Reine Elisabeth, est une pudique Libye.

Chez les messieurs, le rôle-titre paraît presque sacrifié, car Phaéton a somme toute peu d’occasions de s’exprimer : toujours aussi juvénile d’allure, Mathias Vidal s’emploie à traduire le caractère ambigu d’un anti-héros perdu par des vantardises de cour de récréation (« Moi, d’abord, mon père c’est le Soleil, na ! »). Cyril Auvity s’en donne à cœur joie dans trois personnages secondaires où il fait forte impression, malgré quelques syllabes du rôle tendu du Soleil, où le soutien a parfois paru lui manquer. Le toujours excellent Lisandro Abadie possède tous les atouts nécessaires, en termes d’étendue de la tessiture comme de maîtrise du discours tragique.

Opéra Royal de Versailles

La construction de l'Opéra de Versailles marque l'abou­tissement de près d'un siècle de recherches, d'études et de projets: car, s'il n'a été édifié qu'à la fin du règne de Louis XV, il a été prévu dès 1682, date de l'installation de Louis XIV à Versailles. Le Roi, en effet, avait chargé Jules Hardouin-Man­sart et Vigarani de dresser les plans d'une salle des ballets, et l'architecte en avait réservé l'emplacement à l'extrémité de l'aile neuve, qui allait s'élever au cours des années suivantes. Le choix de cet emplacement était, au demeurant, fort judi­cieux: la proximité des réservoirs constituait un élément de sécurité en cas d'incendie, et la forte déclivité du terrain per­mettait d'obtenir, pour la scène, des « dessous » importants sans qu'il soit nécessaire de creuser profondément; aussi bien ce choix ne fut-il jamais remis en question par les successeurs de Mansart.


Les travaux de gros œuvre furent commencés dès 1685, mais furent vite interrompus en raison des guerres et des difficultés financières de la fin du règne. Louis XV, à son tour, recula longtemps devant la dépense, de sorte que, pendant près d'un siècle, la cour de France dut se contenter d'une petite salle de comédie aménagée sous le passage des Princes. Lors­qu'on voulait représenter un grand opéra, nécessitant une grande figuration et une machinerie compliquée, on construi­sait dans le manège de la Grande Ecurie une salle provisoire que l'on démolissait le lendemain des fêtes: ce fut le cas, en particulier, lors des fêtes données à l'occasion du mariage du Dauphin en février 1745. Mais cette solution présentait de tels inconvénients que Louis XV résolut d'édifier une salle définitive dont il confia la construction à son Premier architecte, Ange ­Jacques Gabriel.


Cependant, la réalisation de ce grand dessein devait demander plus de vingt ans. Au cours de cette longue période, Gabriel, qui avait étudié les principaux théâtres d'Italie, en particulier ceux de Vicence, de Bologne, de Parme, de Modène et de Turin, présenta au roi différents projets dont aucun ne fut accepté. C'est seulement en 1768 que le roi, en prévision des mariages successifs de ses petits-enfants, se décida enfin à donner l'ordre de commencer les travaux. Ceux-ci furent poussés activement et l'Opéra, achevé en vingt-trois mois, fut inauguré le 16 mai 1770, jour du mariage du Dauphin avec l'archiduchesse Marie-Antoinette, avec une représentation de Persée de Quinault et Lully.

  • Château de Versailles, 78000 Versailles, France
  • web

Benjamin Lazar

Metteur en scène et comédien, Benjamin Lazar a été formé auprès d’Eugène Green à la déclamation et à la gestuelle baroques, puis a complété sa formation de comédien à l’école Claude Mathieu, tout en pratiquant le violon et le chant. En 2004, sa mise en scène du Bourgeois gentilhomme dans la production du Poème harmonique de Vincent Dumestre, aux côtés de  Cécile Roussat pour la chorégraphie, et Olivier Martin-Salvan dans le rôle-titre, rencontre un très grand succès public et critique. Cette même année, il crée sa compagnie, Le Théâtre de l’incrédule. Avec l’ensemble La Rêveuse, il adapte et joue L’Autre monde ou les États et Empires de la Lune, roman de l’écrivain Savinien de Cyrano de Bergerac, présenté en 2008 et 2013 à l’Athénée. Depuis, il a poursuivi sa recherche sur la période baroque : Feu d'après les Pensées  de Pascal, Les Caractères de La Bruyère (avec l'ensemble la Rêveuse), les Fables de La Fontaine (avec Louise Moaty et Alexandra Rübner), Visions d'après l'œuvre de Quevedo (avec l'organiste Benjamin Alard) et Les Amours tragiques de Pyrame et Thisbé de Théophile de Viau, présenté à

l'Athénée en mai 2010 et en 2011 au TNP de Villeurbanne. Il a créé également avec sa compagnie Comment Wang-Fô fut sauvé, adaptation musicale de la nouvelle de Marguerite Yourcenar, pour un comédien et un quatuor de saxophones (quatuor Habanera/Alain Berlaud). Parmi ses mises  en scène à l'opéra, on compte La Vita humana de Marazzoli et Cadmus et Hermione de Lully (direction musicale de Vincent Dumestre (Opéra-Comique/Opéra de Rouen) ; Il Sant’Alessio de Landi (direction musicale William Christie (Théâtre de Caen/Théâtre des Champs Élysées). En 2011, il a mis en scène Cendrillon de Massenet (direction Marc Minkowski) et, en 2012, l'Egisto de Cavalli (direction Vincent Dumestre) à l'Opéra-Comique. Benjamin Lazar a été trois ans artiste associé au Théâtre de Cornouaille - scène nationale de Quimper où il a monté, entre autres, en 2010 Au Web ce soir spectacle conçu spécifiquement pour internet, Cachafaz, opéra de Oscar Strasnoy d'après la pièce de Copi dirigé par Geoffroy Jourdain et, en 2012, Ma mère musicienne, d'après les écrits de Louis Wolfson, avec la chanteuse Claire Lefilliâtre (direction musicale G. Jourdain/musique de V. Manac'h), repris en novembre 2012 au festival Mettre en scène au Théâtre National de Bretagne. En 2013-2014, il reprendra sa mise en scène d’Egisto de Cavalli au Théâtre du Luxembourg (direction musicale Vincent Dumestre), créera une production de Riccardo Primo de Haendel au théâtre de Karlsruhe, et, avec sa compagnie le Théâtre de l’incrédule, mettra en scène avec Louise Moaty L’Illusion comique de Corneille (création juin  2014 au Printemps des Comédiens).
Il prépare également pour 2015 une mise en scène du Dibbouk d’An-ski, chef d’œuvre du théâtre yiddish, coproduit par la Maison de la culture d’Amiens.

Vincent Dumestre

Son goût prononcé pour les arts, son sens créatif de l’esthétique baroque, sa flamme d’explorateur et son goût de l’aventure collective l’incitent naturellement à défricher les répertoires des XVIIe et XVIIIe siècles et à créer un ensemble sur mesure. Avec son Poème Harmonique, Vincent Dumestre est aujourd’hui l’un des artisans les plus inventifs et polyvalents du renouveau baroque, embrassant direction d’orchestre, de chœur, de saison musicale, de concours et de festivals, sans rien lâcher de la pratique de ses instruments premiers, à cordes pincées.

S’il est sollicité dans tous les hauts lieux internationaux de la musique baroque, Vincent Dumestre développe aussi une partie de son activité en Normandie où il a fondé son ensemble et assure également, depuis 3 ans la direction artistique du Festival de Musique Baroque du Jura. Il s’est vu confier la saison 2017 du festival Misteria Paschalia à Cracovie.

Vincent Dumestre est chevalier dans l’Ordre national des Arts et des Lettres et dans l’Ordre national du Mérite. D’exhumations en reconstitutions, de compositeurs connus en programmes inattendus, il n’a de cesse de proposer de véritables créations, ouvrant les horizons de tout un pan de musique vocale et instrumentale et lui offrant une large visibilité qui fait référence.

MusicAeterna

Chœur résident de l’Opéra de Perm de 2011 à 2019, l’ensemble choral MusicAeterna a été fondé en 2004 à Novossibirsk par Teodor Currentzis, et a pris son envol en tant que formation indépendante et financée sur fonds privés en septembre 2019, rejoignant Saint-Pétersbourg comme principal lieu de résidence.

Le chœur aborde un répertoire varié de styles et de périodes, du baroque européen aux créations contemporaines en passant par l’opéra et les chefs-d’œuvre de la musique chorale russe du XVIIIe au XXe siècle.

À titre de chœur résident de l’Opéra de Perm, MusicAeterna a participé aux nouvelles productions de Così fan tutte (2011), Les Noces de Figaro (2012) et Don Giovanni (2014) de Mozart, The Indian Queen (2013) de Purcell, Les Contes d’Hoffmann (2015) d’Offenbach, Prince Igor (2015) de Borodine, La Traviata (2016) de Verdi et La Bohème (2017) de Puccini. MusicAeterna a participé aux créations mondiales de Nosferatu (2014) de Dmitri Kourliandski, Tristia (2015) de Philippe Hersant et Cantos (2016) d’Alexei Syumak, commandées spécialement pour l’ensemble.

En contrat d’exclusivité chez Sony Classical depuis 2012, MusicAeterna a enregistré Les Noces de Figaro de Mozart (paru en février 2014 et lauréat du Prix de la Critique discographique allemande et de l’ECHO Klassik de Meilleur disque de l’année) ; Così fan tutte (également paru en 2014 ; Meilleur disque de l’année décerné par Opernwelt en 2015) ; Les Noces de Stravinsky (2016) et Rameau : Le son de la lumière (2014). En 2013, la formation chorale a participé à la captation de l’opéra The Indian Queen de Purcell, mis en scène par Peter Sellars et dirigé par Teodor Currentzis. Cet enregistrement a été publié en DVD par Sony Music en 2016.

Le chœur MusicAeterna a remporté l’International Opera Award en 2018.

Avec Teodor Currentzis, le chœur s’est notamment produit à Salzbourg, Vienne, Paris, Amsterdam, Lucerne, Londres, Madrid, Hambourg, Berlin, Moscou, Saint-Pétersbourg, Perm et Athènes. MusicAeterna est régulièrement invité dans les principaux festivals internationaux : Salzbourg (Autriche), RUHRtriennale (Allemagne), Lucerne (Suisse), Klara (Bruxelles), Aix-en-Provence (France), Masque d’or (Moscou) et Diaghilev (Perm).

MusicAeterna a fait ses débuts au Festival de Salzbourg en 2017 avec La Clémence de Titus de Mozart dans une mise en scène de Peter Sellars. Le chœur y est à nouveau invité en 2019 pour une nouvelle mise en scène d’Idomeneo de Mozart par Peter Sellars, et en 2020 pour Don Giovanni de Mozart mis en scène par Romeo Castellucci.

Les lieux de tournée de MusicAeterna se sont considérablement diversifiés en 2019. MusicAeterna a ainsi fait ses débuts aux États-Unis avec le Requiem de Verdi au Shed et se produira en 2020 pour la première fois au Japon avec la Neuvième Symphonie de Beethoven.

Le chœur collabore régulièrement avec des chefs d’orchestre invités, parmi lesquels Vincent Dumestre, Andres Mustonen, Paul Hillier, Raphaël Pichon, Andrea Marcon et Jérémie Rhorer.

Le Poème Harmonique

Depuis 1998, Le Poème Harmonique fédère autour de son fondateur Vincent Dumestre des musiciens passionnés dévoués à l’interprétation des musiques des XVIIe et XVIIIe siècles. Rayonnant sur la scène française comme internationale, l’ensemble témoigne, par ses programmes inventifs et exigeants, d’une démarche éclairée au cœur des répertoires et d’un travail approfondi sur les textures vocales et instrumentales.

Son champ d’action ? Les pages connues ou méconnues rythmant vie quotidienne et cérémonies à Versailles (Lalande, Lully, Couperin, Charpentier…), l’Italie baroque de Monteverdi à Pergolèse, ou encore l’Angleterre de Purcell et Clarke.
Pour l’opéra, il imagine de vastes fresques ; sa collaboration avec Benjamin Lazar scellée autour de Lully donne naissance à plusieurs spectacles unanimement salués (Le Bourgeois gentilhomme, Cadmus et Hermione et le tout récent Phaéton à Perm et Versailles avec musicAeterna), mais d’autres productions où la musique rencontre diverses disciplines artistiques – marionnettes, cirque, danse, théâtre… – sont aussi acclamées : Caligula, opéra pour marionnettes de G.M. Pagliardi, Le Carnaval Baroque avec Cécile Roussat & Julien Lubek et To be or not to be, écrit par Ivan Alexandre et mis en scène par Vincent Huguet.

L’ensemble est familier des plus grands festivals et salles du monde (Philharmonie de Paris,  Opéra-Comique, Opéra royal de Versailles, Festivals d’Ambronay, de Beaune, et de Sablé, Wigmore Hall (Londres), Forbidden City Hall (Pékin), Wiener Konzerthaus, Concertgebouw d’Amsterdam, Palais des Beaux-Arts (Bruxelles), Oji Hall (Tokyo), Université Columbia (New York), Teatro San Carlo (Naples), Accademia Santa Cecilia (Rome), Philharmonie de Saint-Pétersbourg, BBC Proms.… ), tout en étant très engagé en Normandie, sa région de résidence.

Ses 30 enregistrements pour le label Alpha connaissent un rare succès public et critique, recevant les récompenses les plus prestigieuses de la presse.

Le Poème Harmonique fête ses vingt ans en 2019 et a offert, autour de son millième concert, un bouquet de créations : Élévations, concert-performance avec le circassien Mathurin Bolze (Cirque-Théâtre d’Elbeuf, Théâtre de Caen), la recréation de Le Musiche di Castaldi, premier disque de l’ensemble, créé aux Musicales de Normandie et donné en 2020 à Gaveau avec Eva Zaïcik, la zarzuela Coronis de Sebastián Durón mise en scène par Omar Porras (Théâtre de Caen), en tournée 2020 à l’Opéra de Rouen Normandie, l’Opéra de Limoges, l’Opéra de Lille et la Maison de la Culture d’Amiens.

L’année 2020 accueillera également une tournée d’Anamorfosi au Zaryadye Hall de Moscou (Russie), au Concertgebouw de Bruges (Belgique), Auditorium du Louvre (Paris) et au centre De Biljoke à Gent (Belgique), ainsi que la création d’Ouverture à la française, sur la naissance de l’orchestre et son émergence en Europe, à l’Auditorium de Radio France.

2019 a également été jalonnée par la parution d’un DVD (Phaéton) et de deux albums : Airs de cour et Anamorfosi, récompensé par la presse (Recording of the month de Gramophone, Diapason d’Or et Choc de Classica).

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