Steve Reich

Salle Pleyel ClassicAll 69

{{comments.length}} Chapitrage(s)

  • {{formatTimestamp(comment.timestamp)}} {{comment.content}}
    delete save cancel
You can skip this ad in 15 sec or switch to premium for a "no ads" experience. {{countDown}} seconds remaining
Skip ad

Vous pourriez aussi aimer

logo 4K
{{doc.forte}}

{{doc.title}}

{{doc.artistNames}} Premium

Steve Reich (1936): Clapping Music
Steve Reich: Duet
Steve Reich: The Four Sections
Steve Reich: The Desert Music
Steve Reich: Three Movements (III)

Kristjan Järvi
Steve Reich
MDR Sinfonieorchester Leipzig
MDR Rundfunkchor Leipzig


Clapping Music est une œuvre de musique minimaliste du compositeur américain Steve Reich, écrite en 1972 pour deux personnes tapant dans leurs mains.

Clapping Music est une œuvre de battements de mains ou d'applaudissements. Elle fait suite aux premiers développements de Reich pour les processus de phasing théorisés dans Piano Phase et Violin Phase à partir de 1967. Steve Reich souhaitait réaliser dans le même style une pièce ne nécessitant pas d'instruments de musique autres que le corps humain, mais aussi en raison de considérations pratiques d'encombrement des instruments lors des tournées. Inspiré par une troupe de flamenco2, il entreprend alors l'écriture de cette pièce. Décidé au départ à utiliser un processus de phase, il se rend compte de son inefficacité pour les applaudissements. Il contourne le problème en laissant un exécutant avoir une partie fixe, tandis que le deuxième se décale abruptement d'un temps, après un certain nombre de répétitions définies à l'avance.

En 1982, la chorégraphe belge Anne Teresa De Keersmaeker crée le quatrième mouvement de Fase sur Clapping Music en dansant un duo de déplacement sur pointes et flexions utilisant l'ensemble de la partition jouée soit en direct par deux exécutants soit par une bande magnétique. L'ensemble chorégraphique Fase constitue depuis une œuvre majeure de la danse contemporaine. En 2002, le danseur Benjamin Millepied écrit également l'une de ses premières chorégraphies sur Clapping Music.


La pièce Clapping Music est constituée d'une cellule rythmique de 12 croches, la signature rythmique est du 12/8. Cette cellule est répétée à l'identique par un des deux participants pendant toute la pièce. Le deuxième exécutant joue au départ cette même cellule à l'unisson, et la répète 8 ou 12 fois. Il décale ensuite le motif d'une croche vers la gauche, ce qui produit un déphasage avec la première voix. Après 12 déphasages, le rephasage naturel s'opère et la pièce est terminée. La pièce dure environ 4 minutes.


Chaque décalage d'une croche donne l'impression de créer de nouvelles structures, grâce à la construction ambigüe de la cellule rythmique en 12/8, qui place en particulier des notes sur les cinquième, huitième et dixième temps. L'auditeur peut alors entendre différents motifs se former, et même ne pas se rendre compte que l'un des exécutants joue toujours la même chose, malgré la simplicité apparente de la construction de la pièce. En 2003, le pianiste Pierre-Laurent Aimard réalise une version soliste de Clapping Music en superposant les deux voix pour un seul exécutant.

L'utilisation du 12/8 et de cette cellule rythmique sera explorée plus tard par Reich, et en particulier dans Music for 18 Musicians.

 

Duet est une œuvre du compositeur américain Steve Reich écrite en 1993 pour deux violons solistes et un octuor à cordes.

La pièce Duet est une commande faite à Steve Reich par Edna Michell et Yehudi Menuhin au début des années 1990. L'œuvre a été créée à l'occasion du Festival de Gstaad en Suisse le 8 août 1995 par Yehudi Menuhin et Edna Michell avec l'Ensemble du Festival de Gstaad.

La pièce est composée pour deux violons solistes concertant avec un octuor de quatre altos, trois violoncelles et une contrebasse. Son exécution dure de 5 minutes.


The Four Sections est un concerto pour orchestre du compositeur américain de musique minimaliste Steve Reich datant de 1987.

Le concerto The Four Sections (en français : Les Quatre Parties) fut suggéré par Michael Tilson Thomas lors d'une conversation qu'il a eu avec Steve Reich en 19861. Hésitant dans l'écriture d'une telle pièce qui ne correspondait pas formellement à ses goûts et idées de compositeur, notamment quant à la confrontation du soliste avec l'orchestre, Reich se laisse convaincre lorsque le chef d'orchestre lui propose d'écrire successivement pour les différentes sections qui composent l'orchestre et non pour un instrument unique. Steve Reich reçoit donc la commande de l'œuvre par le San Francisco Symphony pour le 75e anniversaire de madame Ralph Dorfman. Il finit sa composition en août 1987 et The Four Sections est donnée en première mondiale à San Francisco le 7 octobre 1987 sous la direction de Michael Tilson Thomas à qui il est dédié.

La chorégraphe Laura Dean crée en avril 1988, sur cette partition, une pièce donnée par le New York City Ballet.


La pièce est écrite pour les quatre sections (cordes, percussions, instruments à vent, et cuivres) d'un orchestre classique :

Strings (avec vents et cuivres - lent) ~11 min 25 s
Percussion (lent) ~2 min 30 s
Winds and Brass (avec cordes - modéré) ~5 min 55 s
Full Orchestra (rapide) ~6 min 10 s

L'exécution de l'œuvre dure environ 26 minutes. Le titre réfère aux quatre sections de l'orchestre, mais aussi aux quatre parties de l'œuvre et aux quatre parties harmoniques qui la composent. Le premier mouvement est initié par les premiers violons en trois contrepoints rejoints par les seconds violons et les altos puis par les violoncelles au moment de l'introduction des instruments à vent créant ainsi un ensemble à neuf voix amples et distinctes. Le second mouvement débute de manière abrupte par les vibraphones auxquels se joignent immédiatement deux pianos puis les percussions. Bien que de tempo lent comme le premier mouvement, le second par contraste est très angulaire et rythmé dans son écriture contrairement à l'amplitude douce des cordes du précédent. Le court deuxième mouvement est suivi attacato par l'introduction du hautbois dans le troisième mouvement pour instruments à vent et cuivres. Plus rapide, ce mouvement est divisé en quatre sections harmoniques dédiées à chaque groupe d'instruments. La première section est un trio de hautbois, la seconde de clarinettes, la troisième est double avec les clarinettes et les trompettes, et la dernière s'accélérant est écrite pour un trio de flûtes, clarinettes soutenus par les trompettes et la section des cordes. Le quatrième mouvement, le plus rapide de l'œuvre, regroupe l'ensemble de l'orchestre dans une écriture rythmique et pulsative caractéristique du style du compositeur.


The Desert Music est une œuvre orchestrale de Steve Reich datant de 1984 pour orchestre symphonique et chœur. Composé trois années après Tehillim qui fut la première de ses œuvres intégrant des voix, The Desert Music est conçu pour un chœur complet et est devenu l'une des pièces de Reich les plus jouées et les plus souvent enregistrées.

The Desert Music est une commande commune de la Radio ouest-allemande de Cologne et de la Brooklyn Academy of Music de New York. L'œuvre commencée en septembre 1982 fut terminée en 1983 pour la composition et orchestrée durant le mois de février 1984. Elle est donnée en première mondiale à Cologne en mars 1984 sous la direction de Peter Eötvös. Steve Reich considère que la création fut une catastrophe en raison de l'inadéquation des chanteurs allemands qui n'étaient pas formés pour cela1. Elle est jouée en première américaine à New York en octobre 1984 par Michael Tilson Thomas.

Le désert du Sinaï qui a inspiré en partie The Desert Music.
Cette œuvre est basée sur une sélection de poèmes de l'Américain William Carlos Williams, l'un des poètes favoris de Steve Reich qui l'a découvert à 14 ans2, d'après son recueil homonyme de poèmes The Desert Music and Other Poems (1954). L'utilisation du mot Desert est en relation avec trois lieux qui ont influencé Reich : le désert du Sinaï qui a vu la fuite des juifs d'Égypte, le désert de Judée dans lequel Jésus se retire et a ses visions, et enfin le désert de White Sands au Nouveau-Mexique où fut mis au point les armements atomiques américains3. Le mot Desert est également en lien direct avec les terres ravagées par les bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki en 19454.

The Desert Music est écrite pour un chœur de 27 voix composé de neuf sopranos, six altos, six ténors et six basses. L'orchestre est constitué de 89 musiciens. La section à vent est de quatre flûtes dont trois doublées en piccolo, quatre hautbois dont trois doublés en cor anglais, quatre clarinettes dont trois doublées en clarinettes basses et quatre bassons dont un doublé en contrebasson. Les cuivres sont composés de quatre cors, quatre trompettes dont une doublée en trompette piccolo, deux trombones, un trombone basse, et un tuba. Les percussions sont particulièrement nombreuses avec deux timbales doublées par des rototoms, deux marimbas, deux vibraphones, deux xylophones, deux glockenspiels, des maracas, des baguettes, une grosse caisse et un gong médium. À cela s'ajoutent deux pianos joués à quatre mains, et une section clavier. Enfin la section des cordes est composée de 48 instruments répartis en trois sections 4-4-3-3-2 réparties à gauche, au centre et à droite de la scène.

Cet orchestre est particulièrement important pour une composition de Reich et constitue probablement le plus gros mis en œuvre par le compositeur.

L'œuvre se compose de cinq mouvements joués attacca:

Premier mouvement (rapide)
Deuxième mouvement (modéré)
Troisième mouvement - Ie partie (lente)
Troisième mouvement - IIe partie (modérée)
Troisième mouvement - IIIe partie (lente)
Quatrième mouvement (modéré)
Cinquième mouvement (rapide)
Cette œuvre est de forme classique chez Reich en arche ABCBA avec un troisième mouvement lui-même de forme ABA.


Three Movements est une œuvre musicale de Steve Reich composée en 1986 pour un orchestre symphonique.

L'écriture de Three Movements est à rapprocher de sa précédente composition pour orchestre, The Desert Music, de 1984. L'influence stylistique et organisationnelle de l'orchestre de cette œuvre se retrouve dans Three Movements, notamment avec la partition, la disposition et le poids de chaque groupe d'instruments.

La première de cette œuvre fut donnée par l'Orchestre symphonique de Saint Louis sous la direction de Leonard Slatkin.

En 2008, le chorégraphe et danseur français Benjamin Millepied écrit un ballet de danse contemporaine sur cette musique pour le Northwest Pacific Ballet.

Structure
Three Movements est composée de trois mouvements dont l'exécution dure environ 15 minutes :

Movement I – rapide (env. 7 min)
Movement II – lent (env. 4 min)
Movement III – rapide (env. 4 min)

Le premier mouvement reprend de manière similaire l'ouverture de The Desert Music; le second est essentiellement une réorchestration du quatrième mouvement de Sextet (1985); et le troisième mouvement utilise des idées précédemment développées dans le dernier mouvement de Sextet et dans New York Counterpoint (1985).

Salle Pleyel

La salle Pleyel trouve sa lointaine origine dans les deux salles de concert précédemment construites par Camille Pleyel, le fils d’Ignace Pleyel, fondateur en 1807 de la célèbre manufacture de pianos Pleyel.

Un salon, d’environ cent cinquante places, est d’abord ouvert le 1er janvier 1830 au no 9 de la rue Cadet, dans le IXe arrondissement. Il accueille de grands pianistes de l’époque, dont Frédéric Chopin en 1832 et Franz Liszt en 1833.

La première salle Pleyel est construite en 1838–1839 au no 22 de la rue Rochechouart, à côté de la manufacture, et inaugurée en décembre 1839. Dans cette salle de cinq cent cinquante places ont lieu des concerts de piano et de musique de chambre qui occupent une place importante dans la vie musicale parisienne du XIXe siècle. De nombreux grands musiciens s’y produisent : Chopin y donne son dernier concert en 1848, et elle voit les débuts, entre autres, de Camille Saint-Saëns, âgé de onze ans, en mai 1846, de César Franck, d’Anton Rubinstein etc.. En janvier 1897, le compositeur et virtuose pianiste Edouard Potjes y donna un concert très apprécié. Dans cette salle sont notamment créés :

 - le Deuxième Concerto pour piano de Saint-Saëns, en 1868, et son Cinquième Concerto, le 2 juin 1896 ;
 plusieurs œuvres de Ravel, dont :
 - la Habanera, le 5 mars 1898, par Marthe Dron et Ricardo Viñes,
 - la Pavane pour une infante défunte et Jeux d'eau, le 5 avril 1902, par Ricardo Viñes,
et la Sonate pour violon et violoncelle, le 6 avril 1922, par Hélène Jourdan-Morhange et Maurice Maréchal.

Au début des années 1920, l’ingénieur et architecte Gustave Lyon, directeur de la société Pleyel, décide de faire construire un grand centre musical avec en son cœur une salle de concert symphonique de trois mille places bénéficiant des dernières recherches en acoustique musicale, et intégrant des studios et des espaces d’accueil et d’exposition, permettant notamment de promouvoir les instruments produits par la société. En 1922, il confie la réalisation de son projet à l’architecte Jacques Marcel Auburtin, qui décèdera en 1926 ; deux de ses collaborateurs, André Granet et Jean-Baptiste Mathon, le remplaceront. Le chantier est lancé le 5 décembre 1924 sur le terrain situé au no 252 de la rue du Faubourg-Saint-Honoré, à proximité de la place de l’Étoile, et achevé en 1927.

  • 252 rue du faubourg Saint-Honoré 75008 Paris rance
  • web

Steve Reich

Né le 3 octobre 1936 à New York, Steve Reich partage son enfance entre New York et la Californie. Il étudie le piano puis se tourne vers la percussion après avoir entendu le batteur Kenny Clarke accompagner Milles Davis. Il entre à la Cornell University en 1953 et obtient une licence de philosophie en 1957. Reich approfondit aussi sa connaissance de l’histoire de la musique (de Bach au XXe siècle) en assistant aux cours de William Austin. De retour à New York, il étudie la composition avec le jazzman Hall Overton, puis avec William Bergsma et Vincent Persichetti à la Juilliard School (1958-1961) où il fait la connaissance de Philip Glass. Il retourne en Californie au Mills College où il étudie la composition avec Darius Milhaud et Luciano Berio, rejette le sérialisme mais s’imprègne du jazz modal de Coltrane, et obtient, en 1963, son Master of Art. En 1964, il participe à la création de la pièce répétitive In C de Terry Riley qui influence fortement son approche de la musique répétitive.

Il fréquente le San Francisco Tape Music Center et compose ses premières œuvres pour bandes magnétiques dont It’s Gonna Rain (1965) basé sur le principe du déphasage graduel qu’il adaptera ensuite aux pièces instrumentales. De retour à New York en 1966, il fonde son propre ensemble, le Steve Reich and Musicians, qui va connaître un succès mondial. Il découvre la musique indonésienne à travers la lecture de Music in Bali de Colin McPhee. Reich fréquente alors les artistes plasticiens de sa génération tels que Sol LeWitt et Robert Smithson et se produit à la Park Place Gallery en 1966 et 1967. Il incarne alors la branche musicale du minimal art dont la pièce emblématique Pendulum Music, à mi-chemin entre sculpture sonore et performance, sera créée en 1968 par lui-même et le peintre William Wylie. En 1969, Steve Reich et Philip Glass travaillent quelque temps avec Moondog qu’ils proclament alors « fondateur du minimalisme ». Pendant l’été de 1970, Reich étudie les percussions africaines à l’Institut des Études africaines de l’Université du Ghana à Accra. Enrichi de cette expérience, il compose Drumming (1971-1972), pour diverses percussions et voix, stade ultime de raffinement de la technique de déphasage et première apparition de la substitution des battements aux silences.

Entre 1970 et 1973, il collabore étroitement avec la danseuse et chorégraphe Laura Dean. En 1973 et 1974, il travaille la technique des gamelans balinais Semar Pegulingan et Gambang à l’American Society for Eastern Arts à Seattle et à Berkeley, Californie. De cette période datent Six Pianos (1973) puis Music for Eighteen Musicians (1976). En 1974, il rencontre sa future épouse Beryl Korot grâce à qui il redécouvre le judaïsme et apprend l’hébreu. De 1976 à 1977, il étudie à New York et à Jérusalem les formes traditionnelles de cantillation des textes sacrés hébraïques dont Tehillim (1981) sera l’écho. L’œuvre, composée sur des psaumes bibliques — tout comme Desert Music (1984) sur des écrits de William Carlos Williams —, témoigne d’un nouveau désir de Reich de travailler sur des textes. À la fin des années quatre-vingt, Reich emploie à nouveau les bandes magnétiques notamment dans Different Trains, pour quatuor et bande, évocation des allers-retours en train de son enfance entre New York et Los Angeles et « d’autres trains » roulant en Europe vers les camps de la mort. Le nouveau mode de composition utilise les paroles de textes enregistrés pour générer le matériau instrumental.

Sa musique s’est progressivement éloignée du minimalisme. City Life (1995), pour instruments et samplers, marque une évolution dans l’utilisation technologique : deux claviers jouent en direct des fragments de paroles et des bruits urbains échantillonnés. Son inclination pour la musique ancienne (Pérotin) lui inspire Proverb (1995). Avec The Cave (1989-1993), conçu autour d’Abraham, père des trois religions monothéistes, et composé pour un ensemble instrumental accompagnant la projection d’une vidéo réalisée par Beryl Korot, Reich se lance dans la création multimédia. En 1994, il devient membre de l’American Academy of Arts. De 1998 à 2002, il compose Three Tales, opéra vidéo traitant de la domination technologique du XXe siècle à travers trois épisodes : le crash du Zeppelin en 1937 (Hindenburg), les essais nucléaires américains dans le Pacifique de 1946 à 1952 (Bikini) et la brebis clone conçue en 1997 (Dolly). En 2006, il reçoit le prix Praemium Imperial (Japon), en 2007 le Polar Music Prize (Suède), en 2009 le Pulitzer Prize de la musique pour Double Sextet, et en 2012, la Gold Medal in Music de l'Academie américaine des arts et des lettres.

  • Compositeur

Kristjan Järvi

Kristjan Järvi (né le 13 juin 1972 à Tallinn en Estonie) est un chef d'orchestre et un compositeur estonien-américain.

Il est le fils de Neeme Järvi et le frère de Paavo Järvi et a épousé la violoniste Leila Josefowicz.

Lorsque Kristjan Järvi a sept ans, sa famille a émigré aux États-Unis et s'installe à Rumson. Il a grandi à New York et a étudié le piano avec Nina Svetlanova à la Manhattan School of Music. Il étudie ensuite la direction d'orchestre à l'université du Michigan auprès de Kenneth Kiesler.

De 1998 à 2000, Kristjan Järvi a été assistant du chef d'Esa-Pekka Salonen à l'Orchestre philharmonique de Los Angeles. Avec le compositeur Gene Pritsker (en), ils fondent en 1993 l'« Absolute Ensemble », basé à New York, dont Kristjan Järvi devient le directeur musical. En 2007, Kristjan Järvi et l'Absolute Ensemble reçoivent le Prix de la Deutsche Bank pour « réalisation artistique exceptionnelle ».

Kristjan Järvi est le chef d'orchestre et directeur musical de l'Orchestre symphonique du NorrlandsOperan (en) d'Umeå en Suède de 2000 à 2004. De 2004 à 2009, il devient le chef d'orchestre et directeur musical du Tonkünstler Orchestra à Vienne. Kristjan Järvi est aussi le conseiller artistique du Kammerorchester Basel et le chef et fondateur du Baltic Youth Philharmonic. En avril 2011, Järvi a été nommé le chef d'orchestre principal du MDR Sinfonieorchester. Il a renouvelé son contrat en 2015.

En plus d'une nomination aux Grammy Awards, Kristjan Järvi a déjà reçu le prix des critiques de disque allemands et un Grammy suédois pour l'enregistrement de l'opéra d'Hilding Rosenberg Isle of Bliss. Il a enregistré Missa Brevis de Leonard Bernstein avec le Tonkünstler Orchestra et l'Absolute Ensemble. Bien que le répertoire de Kristjan Järvi comprenne des pièces de la période classique et de la période romantique, il est aussi un spécialiste pour les compositeurs nordiques du xxe siècle et de la musique contemporaine, ayant commandé des œuvres à Arvo Pärt, Heinz Karl Gruber, Erkki-Sven Tüür, Ezequiel Viñao, Peeter Vähi, Joe Zawinul, Gediminas Gelgotas (en) entre autres.

En 2014, Kristjan Järvi et le label français Naïve Records ont lancé le « Kristjan Järvi Sound Project », une série en cours, avec des enregistrements de tous les ensembles dont il a pris la direction.

Les activités philanthropiques de Kristjan Järvi comprennent la fondation de la Estonian Orphanage Music Outreach Foundation et l'Académie absolue à Brême.

  • Chef d'orchestre
  • web

MDR-Sinfonieorchester Leipzig

Le MDR-Sinfonieorchester  est un orchestre de radio allemand basé à Leipzig. Il s'agit de l'orchestre radiophonique de la Mitteldeutscher Rundfunk, le diffuseur public des États allemands de Thuringe, de Saxe et de Saxe-Anhalt. Il est l'un des plus anciens orchestres de radio au monde et le plus ancien d'Allemagne. Il a été fondé à Leipzig, en Allemagne, en 1923 (9 mois plus tôt que le Berlin Radio Symphony Orchestra). Hormis une courte interruption pendant la Seconde Guerre mondiale, il est le principal orchestre de la Central German Broadcasting Company (MDR) depuis 1924. L'orchestre donne des concerts à Leipzig au Gewandhaus.

L'orchestre a été fondé sous le nom d '"Orchestre des Konzertvereins" ("Orchestre de la Société de Concert"). Il est devenu le "Rundfunk-Sinfonieorchester Leipzig" ("Radio Symphony Orchestra Leipzig") en 1924 et a ensuite adopté son nom actuel. L'Orchestre a été dissous pendant la Seconde Guerre mondiale et réuni en 1946 sous le mandat du chef d'orchestre Hermann Abendroth, dirigé plus tard par Herbert Kegel. De la fin des années 1970 aux années 1980, les principaux chefs d'orchestre étaient Wolf-Dieter Hauschild et Max Pommer.

En 1992, le Rundfunk Symphony Orchestra a fusionné avec la Radio Philharmonic de Leipzig pour former le MDR Leipzig Radio Symphony Orchestra. Daniel Nazareth a été le premier directeur musical du nouvel orchestre symphonique MDR après la réunification allemande. Le chef d'orchestre le plus récent de l'orchestre était Kristjan Järvi, de 2012 à 2018. En novembre 2019, l'orchestre a annoncé la nomination de Dennis Russell Davies comme son prochain chef d'orchestre, à compter de la saison 2020-2021, avec un contrat initial de 4 ans.

Votre réaction