Lully - Phaéton - Les Talents Lyriques
Festival International d'Opéra Baroque de Beaune ClassicAll 20
Phaéton
Tragédie lyrique en cinq actes avec prologue
Créée au Palais Royal de Versailles le 6 janvier 1683
Livret de Philippe Quinault
Musique de Jean-Baptiste Lully
Gaëlle Arquez, Isabelle Druet, Ingrid Perruche
Emiliano Gonzales-Toro, Andrew Foster-Williams, Benoît Arnould
Cyril Auvity
Chœur et orchestre des Talens Lyriques
Christophe Rousset, direction
Après Persée en 2001, puis Bellérophon en 2011, Christophe Rousset poursuit avec Phaéton, cet été, son cycle Lully au Festival de Beaune. Créé en 1683 – année de la naissance de Rameau – la huitième des tragédies lyriques de Lully et de son fidèle librettiste Quinault passait pour leur ouvrage le plus populaire. Et l'un des plus spectaculaires, avec son quatrième acte dans le palais du Soleil, son ballet des heures et des quatre saisons, puis son final aussi grandiose que tragique : Phaéton « trébuchant » du char d'Apollon, et s'abîmant dans l'espace sidéral.
Le livret reprend la fable mythologique de Phaéton – fils du Soleil, demandant à son père de conduire le quadrige qui dispense la chaleur et la lumière. Effroi du père, qui tente de raisonner son fils, mais qui a juré sur le Styx de satisfaire son vœu, et ne peut donc se dérober. Dès que Phaéton prend en mains les rênes, les coursiers se cabrent, le char dévie, menaçant de mettre le feu à la planète Terre. Phaéton est éjecté du char, et meurt.
Dans une monarchie qui a fait de son souverain « le roi Soleil », la leçon est claire : le char de l'état ne peut être conduit que par des mains expertes et légitimes. Mais Phaéton ayant des doutes sur sa filiation, la leçon est double, dans une cour où les bâtards royaux, nés des amours adultérines de Louis XIV et de sa favorite Madame de Montespan, sont ribambelle, et finiront par être légitimés comme des princes du sang, au grand dam du duc Saint-Simon.

Festival International d'Opéra Baroque de Beaune
Fondatrice et Directrice artistique du Festival d’opéra Baroque de Beaune, Anne Blanchard y a développé dès 1983 : une politique artistique pionnière dans la redécouverte du répertoire lyrique baroque sur instruments d’époque, centrée sur l'excellence des productions, la recréation et la diffusion d'oeuvres inédites d'après les dernières recherches musicologiques ; une politique de chefs invités qui fait appel aussi bien aux chefs les plus réputés qu'aux jeunes chefs de la nouvelle génération ; une politique de repérage des jeunes voix de talent par des auditions en France et en Europe ; une politique de production et de coproduction par la mise en place d’un réseau de diffusion au niveau national et européen et une politique d’enregistrements discographiques de ses événements avec plus de 20 réalisations en relation avec les grandes maisons de disques. À ces divers titres, le Festival d’Opéra Baroque de Beaune, considéré comme le festival lyrique européen de référence du répertoire baroque (“le Salzbourg du Baroque” selon le magazine Diapason), a largement participé à la “révolution du mouvement baroque” accompagnant notamment sa diffusion et sa programmation dans les maisons d’opéras en France et en Europe.
Ainsi, depuis sa création le Festival a programmé plus de 90 opéras baroques, mis en espace et en version concert, dont 30 recréations ou premières mondiales, européennes ou françaises ; plus de 80 concerts d’oratorios et de musique sacrée dont 5 recréations ou premières ; plus de 40 récitals, plus de 10 concerts symphoniques et une Académie de Chant baroque.
En mettant l’accent sur l’opéra baroque européen, et plus particulièrement l’opera seria italien des 17e et 18e siècles, le Festival a grandement favorisé la renaissance des opéras et oratorios de Haendel en France et révélé au public des chaînons manquants de l’histoire de la musique. Il a notamment redonné vie aux opéras de : Haendel : Flavio (1990, Dir. René Jacobs), Scipione (1993, Dir. Christophe Rousset), Poro (1994, Dir. Fabio Biondi), Riccardo Primo (1995, Dir. Christophe Rousset), Admeto (1998, Dir. Christophe Rousset ; de Jommelli : Armida Abbandonata (1994, Dir. Christophe Rousset) ; de Porpora : Arianna in Nasso (1995, Dir. Rinaldo Alessandrini) ; de Traetta : Antigona (1997, Dir. Christophe Rousset) ; de Cavalli : I Strali d’Amore (2001, Dir. Gabriel Garrido), de Conti : Don Quichotte (2005, dir. René Jacobs ; de Pergolèse : L’Olimpiade (2003), Il Flaminio (2004) et Adriano in Siria (2008) dir. Ottavio Dantone. Le Festival a contribué à la redécouverte d’opéras baroques espagnols fortement influencés par l’opera seria italien, comme Los Elementos (1997) et Acis y Galatea (1999) de Literes, dirigés par Eduardo Lopez Banzo ; mais aussi de rares tragédies lyriques françaises de Campra : l’Europe Galante (1993, Dir. Marc Minkowski) ; de Desmarest : Didon (1999, Dir. Christophe Rousset) ; de Lully : Acis et Galatée (1996 Dir. Marc Minkowski), Persée (2001, Dir. Christophe Rousset) ; de Rameau : Zoroastre (1998, dir. William Christie), Hippolyte et Aricie (1997, Dir. Marc Minkowski) ; de Destouches : Callirhoé (2005) et de Marin Marais : Sémélé (2006) dirigés par Hervé Niquet.
Outre ces opéras remis au jour, le Festival a permis la présentation dans leur intégralité de partitions plus connues de Haendel : Jules César dirigé par Réné Jacobs (1991), Orlando (1996), Xerses (1997), Rodelinda (2006) dirigés par Paul McCreesh ; Rinaldo (1996), Tamerlano (2000) dirigés par Christophe Rousset, Ariodante (2009) dirigé par Federico Maria Sardelli ou de Purcell : The Fairy Queen (1993), Le Roi Arthur (1994), dirigés par Paul McCreesh. Le festival a noué avec William Christie et ses Arts Florissants une collaboration privilégiée depuis 1985, permettant de présenter notamment les chefs-d’oeuvre de : Purcell Didon et Enée couplé avec Actéon de Charpentier (1988), de Beethoven La Missa Solemnis (1995), de Haendel Acis and Galatea (1996), Alcina (1999, avec l’Opéra National Garnier), L’Allegro, il Penseroso ed il Moderato (2001) et Hercules (2004, avec le festival d’Aix-en-Provence), de Monteverdi Les Vêpres de la Vierge de 1610 (1997) et Le Retour d’Ulysse dans sa Patrie (2000), de Rameau Zoroastre (1998), et de Haydn les oratorios Les Saisons (2003) et La Création (2007).
Le Festival encourage aussi l’interprétation des opéras de Mozart et Gluck sur instruments d’époque : notamment de Mozart : Zaïde (1996), L’Enlèvement au Sérail (1997) dirigés par Christoph Spering, Cosi fan tutte (2000, Dir. René Jacobs), La Flûte enchantée, Don Giovanni (2005 et 2006, Dir. Sigiswald Kuijken), Idomeneo, Les Noces de Figaro et Cosi fan tutte (2006, 2007 et 2008 Dir. Jérémie Rhorer) ; de Gluck : Iphigénie en Tauride (2006) et Orphée et Eurydice (2008) dirigés respectivement par Marc Minkowski et Jérémie Rhorer.
En offrant à de jeunes chefs talentueux (Christophe Rousset, Paul Mc Creesh, Rinaldo Alessandrini, Fabio Biondi, Ottavio Dantone, Emmanuelle Haïm, Jérémie Rhorer...) la possibilité de diriger leurs premiers opéras dans le cadre d’une résidence de trois ans, le Festival, à l’instigation d’Anne Blanchard, a durablement participé à leur promotion et à leur notoriété : ainsi, Rinaldo Alessandrini invité à diriger la trilogie des opéras de Monteverdi à Beaune depuis 2005, dirige cette même trilogie à la Scala de Milan depuis 2009 ; Jérémie Rhorer invité à diriger avec son orchestre Le Cercle de l’Harmonie ses premiers opéras Idomeneo (2006) et Les Noces de Figaro (2007) à Beaune, a dirigé ces mêmes Noces en 2009 à l’opéra de Bologne et l’opéra L’Infedelta delusa de Haydn en 2008 au festival d’Aix-en-provence ; Paul McCreesh invité à diriger un cycle des opéras de Haendel et Purcell dès 1993 à Beaune, a dirigé Tamerlano du même Haendel au Teatro Reale de Madrid avec certains des solistes découverts par Anne Blanchard (Ann Hallenberg et Renata Pokupic) et Ottavio Dantone a dirigé Rinaldo de Haendel à Beaune et à la Scala de Milan en 2009.
Le Festival a, dans le même temps, révélé de nombreuses jeunes voix qui chantent aujourd’hui sur les plus grandes scènes européennes : parmi les plus marquantes : Sara Mingardo, Laura Polverelli, Andreas Scholl, Brian Asawa, Annick Massis, Véronique Gens, Raffaella Milanesi, Renata Pokupic ou Ann Hallenberg également programmées en récital dans le cycle “Les Nouvelles voix”.
Le Festival en développant, parallèlement, une importante collection discographique (plus de 20 disques) en liaison avec les grands labels français et européens (notamment Jules César de Haendel dirigé par René Jacobs chez Harmonia Mundi qualifié de “disque du siècle” par The Times), participe activement à la mémoire du patrimoine musical baroque français et européen.
Enfin, grâce aux médias nationaux et internationaux (journaux, chaînes de radios et télévisions) qui couvrent les événements programmés par Anne Blanchard, le Festival participe largement à la diffusion et au rayonnement de la musique baroque en France et dans le monde : citons sans être exhaustif, parmi les journaux : Le Monde, Le Figaro, Libération, Télérama, Figaro Magazine, Figaro Madame, L'Express, Le Point, Le Nouvel Observateur, Valeurs Actuelles... De Standaart, Le Soir de Bruxelles, La Libre Belgique, (Belgique), La Tribune de Genève, Le Temps (Suisse), Opera News (USA), Concerto Magazine, Orfeus (Allemagne), "Il Sole 24 Ore", La Republica, La Musica (Italie), El Mundo, El Païs, ABC (Espagne)... parmi les radios et télévisions : France Musique, France Infos, France Culture, France Inter, Europe 1, RTL, France Télévisions, TF1, Arte, Mezzo, Radio Télévision Belge, WDR, NDR Allemagne, RAI Italie, BBC Grande Bretagne, Radio et Télévision Suisse Romande, ORF Autriche, NHK Japon, Radio et Télévision canadienne, Radio et Télévision australienne...
- BP 60071 - F 21202 Beaune Cedex Frnace
- web
Les Talents Lyriques

L'ensemble Les Talens Lyriques a été créé il y a vingt ans par le claveciniste et chef d’orchestre Christophe Rousset. La formation instrumentale et vocale tient son nom du sous-titre d’un opéra de Rameau : Les Fêtes d’Hébé (1739).
Défendant un large répertoire lyrique et instrumental qui s’étend du Premier Baroque au Romantisme naissant, l’ensemble s’attache à éclairer les grands chefs-d’œuvre de l’histoire de la musique, à la lumière d’œuvres plus rares ou inédites, véritables chaînons manquants du patrimoine musical européen. Ce travail musicologique et éditorial reste une priorité de l’ensemble, qui rencontre ainsi un large succès public et critique.
Les Talens Lyriques voyagent ainsi de Monteverdi (L’Incoronazione di Poppea, Il Ritorno d’Ulisse in patria, L’Orfeo), Cavalli (La Didone, La Calisto) à Hændel (Scipione, Riccardo Primo, Rinaldo, Admeto, Giulio Cesare, Serse, Arianna, Tamerlano, Ariodante, Semele) en passant par Lully (Persée, Roland, Bellérophon, Phaéton, Amadis, Armide), Desmarest (Vénus et Adonis), Mondonville (Les Fêtes de Paphos), Cimarosa (Il Mercato di Malmantile, Il Matrimonio segreto), Traetta (Antigona, Ippolito ed Aricia), Jommelli (Armida abbandonata), Martin y Soler (La Capricciosa Corretta, Il Tutore burlato), Mozart (Mitridate, Die Entführung aus dem Serail, Cosi fan tutte), Salieri (La Grotta di Trofonio, Les Danaïdes), Rameau (Zoroastre, Castor et Pollux, Les Indes galantes, Platée), Gluck (Bauci e Filemone), Beethoven et enfin Cherubini (Médée), García (Il Califfo di Bagdad), Berlioz, Massenet ou Saint-Saëns.
La recréation de ces œuvres va de pair avec une collaboration étroite avec des metteurs en scène tels que Pierre Audi, Jean-Marie Villégier, David McVicar, Eric Vigner, Ludovic Lagarde, Mariame Clément, Jean-Pierre Vincent, Macha Makeïeff, Laura Scozzi, Marcial di Fonzo Bo, Claus Guth, Robert Carsen ou prochainement David Hermann.
Outre le répertoire lyrique, l’ensemble explore d’autres genres musicaux tels que le Madrigal, la Cantate, l’Air de cour, la Symphonie et l’immensité du répertoire sacré (Messe, Motet, Oratorio, Leçons de Ténèbres,…). Les Talens Lyriques sont ainsi amenés à se produire dans le monde entier, dans des effectifs variant de quelques musiciens à plus d’une soixantaine d’interprètes de toutes générations.
La discographie des Talens Lyriques comprend une quarantaine de titres, enregistrés chez Erato, Fnac Music, Auvidis, Decca, Naïve, Ambroisie, Virgin Classics et désormais Aparté. L’ensemble a également réalisé la célèbre bande son du film Farinelli (1994).
Depuis 2007, Les Talens Lyriques s’emploient à initier de jeunes collégiens à la musique, à travers un programme d’ateliers et de résidences pédagogiques, animant une classe de pratique orchestrale, et développant depuis 2014 de nouveaux outils technologiques innovants destinés à faire découvrir et aimer le répertoire baroque.
Les Talens Lyriques sont soutenus par le Ministère de la Culture et de la Communication et la Ville de Paris. Ils reçoivent également le soutien de la Fondation Annenberg / GRoW - Gregory et Regina Annenberg Weingarten et du Cercle des Mécènes.
Les Talens Lyriques sont membres fondateurs de la FEVIS et du PROFEDIM.
Chœur de Chambre de Namur

Le Chœur de chambre de Namur a été créé en 1987 à l'initiative du Centre d'art vocal et de musique ancienne (Cav&ma), basé à Namur.
Son domaine de prédilection est la musique ancienne, avec une attention particulière pour le répertoire des compositeurs ayant vécu sur le territoire de la Région wallonne actuelle (Lassus, Du Mont, Grétry, Gossec, etc.) ou originaires de Bruxelles (Joseph-Hector Fiocco).
Le Chœur de chambre de Namur se produit régulièrement en compagnie de l'ensemble instrumental Les Agrémens, dirigé par Guy van Waas, qui a été créé en 1995 par le Centre d'art vocal et de musique ancienne (Cav&ma) pour doter le Chœur de chambre de Namur d'un orchestre baroque de haut niveau.
Invité des festivals les plus réputés d'Europe, le Chœur de chambre de Namur travaille sous la direction :
d'un directeur artistique : successivement Pierre Cao, Denis Menier, Olivier Opdebeeck, Patrick Davin, Jean Tubéry, Leonardo García Alarcón (depuis 2010)
doublé éventuellement d'un chef invité : Frieder Bernius, Paul Dombrecht, Roy Goodman, Martin Haselböck, Philippe Herreweghe, Florian Heyerick, Sigiswald Kuijken, Wieland Kuijken, Jean-Claude Malgoire, Marc Minkowski, Peter Phillips, Philippe Pierlot, Christophe Rousset, Jordi Savall, Erik Van Nevel...
Il a à son actif une trentaine d’enregistrements, notamment chez Ricercar, grandement appréciés par la critique (nominations aux Victoires de la musique classique, Choc du Monde de la musique, Diapason d’or, Joker de Crescendo, 10 de Classica-Répertoire, prix Cecilia…). Le Chœur de chambre de Namur s’est également vu attribuer le Grand Prix de l'Académie Charles-Cros en 2003, le prix Liliane-Bettencourt 2006, et l’Octave de la musique 2007, catégorie « musique classique ».
En janvier 2010, la direction artistique du Chœur de chambre de Namur a été confiée au jeune chef argentin Leonardo García Alarcón.
Par ailleurs, la préparation du Chœur de chambre de Namur pour les productions confiées aux chefs invités est régulièrement assurée par Thibaut Lenaerts.
Le Chœur de chambre de Namur bénéficie du soutien de la Communauté française de Belgique (Service de la musique et de la danse), de la Loterie nationale, de la Ville et de la province de Namur.
Christophe Rousset

Fondateur de l’ensemble Les Talens Lyriques et claveciniste internationalement reconnu, Christophe Rousset est un musicien et chef d’orchestre inspiré par sa passion pour l’opéra et la redécouverte du patrimoine musical européen.
L’étude du clavecin à La Schola Cantorum de Paris avec Huguette Dreyfus, puis au Conservatoire Royal de la Haye avec Bob van Asperen (il remporte à 22 ans le prestigieux 1er Prix du 7e concours de clavecin de Bruges), suivie de la création de son propre ensemble, Les Talens Lyriques, en 1991, permettent à Christophe Rousset d’appréhender parfaitement la richesse et la diversité des répertoires baroque, classique et pré-romantique.
D’abord remarqué par la presse internationale et les maisons de disques pour ses extraordinaires qualités de claveciniste, il impose vite son image de chef et se voit invité à diriger son ensemble dans le monde entier (Opéra de Paris, De Nederlandse Opera, Théâtre des Champs-Élysées, Salle Pleyel, Opéra de Lausanne, Teatro Real, Theater an der Wien, Opéra Royal de Versailles, Théâtre Royal de la Monnaie, Barbican Centre, Carnegie Hall, Concertgebouw Amsterdam, Festivals d’Aix-en-Provence et de Beaune) etc.
Parallèlement, il poursuit une carrière active de claveciniste et de chambriste en se produisant et en enregistrant sur les plus beaux instruments historiques. Ses intégrales des œuvres pour clavecin de F. Couperin, Rameau, d’Anglebert et Forqueray et les divers enregistrements consacrés aux pièces de J.-S. Bach (Partitas, Variations Goldberg, Concertos pour clavecin, Suites anglaises, Suites françaises, Klavierbüchlein) sont vus comme des références. Son dernier album consacré à un autre monument du Cantor allemand, le 2e livre du Clavier bien tempéré (Aparté) – enregistré au Château de Versailles sur un clavecin Joannes Ruckers (1628) –, a reçu de multiples récompenses dont un Choc de Classica et le prix CD of the week de la radio anglaise Radio 3. Les instruments du Musée de la Musique à Paris lui ont par ailleurs été confiés pour l’enregistrement de trois disques dédiés à Royer, Rameau et Froberger.
La dimension pédagogique revêt également une importance capitale pour Christophe Rousset qui dirige et anime des masterclasses et académies de jeunes (Accademia Musicale Chigiana de Sienne, CNSMD de Paris, Académie d’Ambronay, Orchestre Français des Jeunes Baroque, Jeune Orchestre Atlantique, Junge Deutsche Philharmonie, Britten-Pears Orchestra) et s’investit avec énergie aux côtés des musiciens des Talens Lyriques dans l’initiation de jeunes collégiens parisiens à la musique.
Il poursuit en outre une carrière de chef invité (Liceu Barcelone, San Carlo Naples, Scala de Milan, Opéra Royal de Wallonie, Orchestre national d’Espagne…) et se consacre également à la recherche musicale à travers des éditions critiques et la publication en 2007 d’une monographie de Rameau chez Actes Sud.
Christophe Rousset est Commandeur des Arts et des Lettres et Chevalier de l’Ordre national du Mérite.
Écrit par {{comment.name}} le {{comment.date}}
{{comments.length}} Chapitrage(s)