Orchestre Symphonique de Montréal / Sir Roger Norrington

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Robert Schumann: Symphonie no 1 en si bémol majeur, op. 38, « Le printemps »
Johannes Brahms: Concerto pour violon en ré majeur, op. 77

Arabella Steinbacher, violon
Sir Roger Norrington, direction
Orchestre Symphonique de Montréal

 
Violoniste remarquable, saluée notamment pour ses enregistrements de la musique de Bartók, Milhaud et Chostakovitch, l’Allemande Arabella Steinbacher interprète le Concerto pour violon de Brahms, à la fois l’un des plus populaires et des plus exigeants du répertoire. L’éblouissante Symphonie « Le printemps » de Schumann – dont le cinéaste Éric Rohmer empruntait le titre pour un de ses films – évoque une période de « plénitude de bonheur » dans la vie du compositeur. Toujours très apprécié de l’OSM, le réputé chef d’orchestre Sir Roger Norrington dirige ce programme qui annonce on ne peut mieux l’arrivée de la belle saison.

Des œuvres importantes de deux compositeurs romantiques éminents du 19e siècle de générations successives – Schumann est né en 1810, Brahms en 1833 – sont au programme ce soir. On peut établir de nombreuses comparaisons statistiques en considérant les catalogues des deux hommes : quatre magnifiques symphonies (nous en entendrons une de Schumann), des concertos pour piano, violon et violoncelle (nous en entendrons un de Brahms), de nombreux lieder et pièces pour piano, une grande quantité de musique chorale et de chambre, mais aucun opéra, hormis le funeste Genoveva de Schumann. Pourtant, leurs personnalités musicales sont uniques et l’un ne pourrait jamais être confondu pour l’autre.

ROBERT SCHUMANN

Né à Zwickau, le 8 juin 1810 – Mort à Endenich, le 29 juillet 1856
SYMPHONIE N˚ 1 EN SI BÉMOL MAJEUR, OP. 38, « LE PRINTEMPS »

Schumann a esquissé l’intégralité de sa Symphonie « Le printemps » en tout au plus quatre jours en janvier 1841 dans un élan d’énergie créatrice et complété l’orchestration un mois plus tard. La première eut lieu le 31 mars, Mendelssohn dirigeant l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig. On ne peut que mettre en doute l’appellation « Le printemps » quand une œuvre est entièrement conçue en plein hiver. Cependant, pour Schumann, l’association vernale n’était pas tant liée à une saison inscrite au calendrier qu’à un printemps personnel, émotionnel – une saison d’ardeur romantique, d’optimisme et d’exubérance créative. Il avait épousé Clara Wieck tout juste quatre mois et demi avant d’amorcer son travail sur la symphonie. Un poème d’Adolf Böttger, lu à ce moment-là, peut être perçu comme une autre source d’inspiration, plus tangible. Le dernier vers se lit : « Im Tale blüth der Früling auf! » (Dans la vallée, le printemps s’épanouit !), mots qui correspondent à la fanfare d’ouverture de la symphonie. Schumann avait demandé qu’on la joue « comme si elle venait du Très-Haut, comme un appel à l’éveil ». Elle servira également de thème principal à la section principale Allegro et son motif énergique et rythmique prédomine d’un bout à l’autre. Le deuxième thème lyrique est entendu aux bois.

Le Larghetto se conçoit comme une tendre cantilène. Des violons présentent un thème gracieux au long souffle que l’on pourrait évoquer « de divine longueur » (retournant ainsi le compliment de Schumann envers la Grande symphonie en do majeur de Schubert). Quand le thème revient vers la fin du mouvement, il est remanié pour cor solo et hautbois, mélange particulièrement heureux de couleurs tonales exploitées par Brahms dans un passage similaire à la fin du mouvement lent de sa Première symphonie.

Le Scherzo comprend deux trios contrastants l’un avec l’autre, de même qu’avec le Scherzo attenant. Le premier de ceux-ci est de longueur inhabituelle – 182 mesures, par rapport au Scherzo, qui ne fait que 96 mesures, si l’on inclut les reprises.

Le finale suit presque sans pause, annoncé par une autre fanfare dont le motif reviendra sous divers couverts mélodiques et rythmiques tout au long du mouvement. Un premier thème alerte aux violons et un énergique deuxième thème aux bois et cordes en mineur constituent les éléments essentiels du mouvement. La symphonie se termine dans un joyeux abandon, nous laissant avec l’impression que tout est bien dans le monde.

 

JOHANNES BRAHMS

Né à Hambourg, le 7 mai 1833 – Mort à Vienne, le 3 avril 1897
CONCERTO POUR VIOLON EN RÉ MAJEUR, OP. 77

« Je doute que je puisse écrire un meilleur concerto. » Voilà quels termes Brahms a utilisés quand il a écrit à Simrock, son éditeur berlinois. La majorité des mélomanes d’aujourd’hui soutiendront sans doute cette affirmation; pourtant, comme plusieurs des œuvres d’envergure de Brahms, le Concerto fut considéré comme sec et pédant. Même le critique Eduard Hanslick, pourtant un défenseur du compositeur de longue date, n’y a pas été sensible. Mais l’eau a coulé sous les ponts depuis. Le Concerto de Brahms a maintenant sa place au sommet, aux côtés de celui de Beethoven (également en ré majeur). Les commentaires d’Hubert Foss sont éloquents à ce sujet : « De toutes les œuvres importantes de Brahms, voici celle qui réconcilie le plus parfaitement les deux éléments créateurs contraires qui coexistent chez Brahms : les côtés lyrique et constructif, Brahms le mélodiste et Brahms le symphoniste. Ce Concerto est en effet un chant pour violon de proportion symphonique – un épanchement lyrique qui exploite néanmoins totalement le grand pouvoir de développement inventif du compositeur. Le Concerto tire sa substance de l’éclosion des thèmes; ils s’épanouissent devant nous comme les fleurs d’un jardin luxuriant. C’est l’œuvre de grande envergure la plus attachante
de Brahms. »

Brahms a écrit son unique Concerto pour violon en 1878, le complétant au début de l’automne. Fidèle à ses habitudes, il s’est entretenu de questions techniques et musicales avec Joseph Joachim, son ami et conseiller depuis 25 ans. On retrouve dans leur volumineuse correspondance le passage suivant de Brahms à Joachim : « Maintenant que j’en ai achevé la partition, je ne sais vraiment pas ce que vous penserez de la partie solo elle-même. J’avais l’intention, bien entendu, de vous demander de corriger la partition, sans épargner la composition et de me dire franchement si vous estimez qu’elle n’est pas digne d’être jouée. Veuillez indiquer les parties qui vous paraissent difficiles, gauches ou impossibles à interpréter. L’ensemble se présente en quatre mouvements. »

Cette dernière phrase pourra faire sourciller, puisque le Concerto compte trois et non pas quatre mouvements. Cependant, Brahms avait composé au départ quatre mouvements, optant plus tard pour la structure traditionnelle en trois mouvements. « J’ai supprimé les mouvements du milieu qui, bien entendu, étaient les meilleurs, écrirait-il à Joachim, et je les ai remplacés par un médiocre Adagio. » C’était là, bien entendu, une nouvelle manifestation de la tendance qu’avait Brahms à se dévaloriser, puisque le « médiocre Adagio » est un des mouvements les plus magnifiques qui soit. On ne sait pas exactement ce qu’il advint des mouvements que Brahms supprima. Certains pensent qu’il a utilisé les ébauches d’un scherzo dans son Deuxième concerto pour piano écrit à peu près à la même époque. Quant à l’Adagio, Brahms l’a peut-être conservé dans ce Concerto ou l’a gardé en prévision d’un deuxième concerto pour violon qui n’a jamais vu le jour. Brahms dédia la partition et en confia la création à Joachim. L’œuvre fut créée le 1er janvier 1879, avec Brahms au pupitre de l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig.

Le Concerto s’amorce par un thème détendu dans les cordes basses, les bassons et les cors – une orchestration chaleureuse, typiquement brahmsienne. Après la présentation de plusieurs nouvelles idées thématiques, le soliste entre de façon théâtrale, développant le matériel en une longue quasi-cadence avant de se calmer et reprendre les thèmes déjà entendus lors de la longue exposition orchestrale. De plus, le violon introduit un nouveau thème, fluide et euphorique, rappelant la valse.

Le long solo serein de hautbois qui amorce le deuxième mouvement, l’une des plus splendides mélodies jamais produites par Brahms, nous rappelle qu’il était l’un des compositeurs de lieder les plus importants du 19e siècle. Le segment central du mouvement, décrit comme s’élançant vers une « mélancolie passionnée », bascule vers le mode mineur.

Le finale, assuré et passionné, seul étalage de virtuosité, est de forme rondo légèrement modifiée (ABACA) dont le thème principal possède une saveur tzigane hongroise.

Maison Symphonique de Montréal

Une nouvelle résidence pour l'OSM

La Maison symphonique de Montréal est la nouvelle résidence de l'Orchestre symphonique de Montréal. Elle a été inaugurée le 7 septembre 2011 par l'OSM sous la gouverne de son directeur musical, Kent Nagano.

La réalisation de cette salle a été rendue possible grâce au gouvernement du Québec, qui en assume également les coûts, dans le cadre d’un partenariat public-privé avec SNC-Lavalin, par l’entremise de sa filiale Groupe immobilier Ovation. L'acoustique et la scénographie de la salle portent la signature de la firme Artec Consultants Inc., dirigée pour ce projet par Tateo Nakajima. Son architecture a été réalisée par un consortium constitué de Diamond and Schmitt Architects et Aedifica architectes, dirigé par Jack Diamond.

 

La Construction de la nouvelle résidence de l'OSM - Quelques dates marquantes

  • Le gouvernement du Québec engage en 2005 les spécialistes de la firme Artec comme acousticiens et scénographes pour l'élaboration du projet.
  • En juin 2006, le premier ministre Jean Charest et la ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la région de Montréal, Line Beauchamp, annoncent la construction de la salle de concert.
  • Suite à un processus de sélection, le gouvernement du Québec signe en avril 2009 une entente de partenariat jusqu'en 2038 avec Groupe immobilier Ovation, filiale de SNC-Lavalin, pour la conception, la construction, le financement, l’exploitation et l’entretien de la future salle.
  • Au printemps 2009, les travaux de démolition de l'ancien stationnement souterrain, situé sur le site de la future salle, débutent.
  • La construction de la salle commence à l'automne 2009.
  • À l'été 2010, les travaux de structure sont achevés.
  • Le 7 septembre 2011, l'OSM inaugure sa nouvelle résidence. 

 

Découvrez quelques caractéristiques de la Maison symphonique de Montréal

  • La nouvelle salle peut accueillir jusqu’à 2100 spectateurs assis, dont 200 sièges disponibles pour des spectateurs dans la section du chœur, lorsque celle-ci n'est pas utilisée.
  • La scène peut accommoder jusqu’à 120 musiciens et un chœur de 200 voix.
  • L’auditorium est de type « shoebox », se distinguant entre autres par sa géométrie relativement étroite, haute et longue, ainsi que par la présence de sièges sur plusieurs niveaux de balcons et entourant la scène. Ces caractéristiques géométriques sont à la base de la qualité acoustique supérieure de la salle et offrent une relation intime entre les artistes et le public.
  • L'auditorium répond au critère de bruit N1, selon lequel le niveau de bruit de fond dans la salle n'est pas perceptible à l'oreille humaine. Ceci est atteint par la création d’une « boîte dans une boîte » : l'auditorium est complètement séparé structuralement du reste du bâtiment et est déposé sur des isolateurs acoustiques en caoutchouc qui empêchent la transmission des vibrations provenant de l’extérieur. Les murs en construction lourde de la boîte intérieure empêchent de plus la transmission des bruits extérieurs. Les systèmes électriques et mécaniques sont eux aussi conçus pour ne générer aucun bruit audible.
  • L’auditorium est conçu principalement pour des performances musicales acoustiques pouvant accommoder, grâce aux systèmes réglables de l'auditorium, toute l'étendue du répertoire d'un orchestre symphonique, ainsi que de la musique de chambre. Les systèmes réglables  permettent d'adapter la taille de la scène au nombre d’artistes et de régler l'environnement acoustique grâce à des réflecteurs et à des rideaux motorisés. Une utilisation secondaire est toutefois prévue pour d'autres types de prestations, telles que des performances et des événements amplifiés.
  • La configuration du volume de l'auditorium, les angles des murs, leurs courbes, la disposition des colonnes, la forme des façades des balcons et la répartition de l'auditoire contribuent à assurer une expérience supérieure, en termes de visibilité et d'acoustique, à chacun des sièges de la salle.
  • Toutes les surfaces de l'auditorium sont recouvertes de bois. Le bois de hêtre du Québec est utilisé à la fois pour ses propriétés acoustiques et visuelles.
  • La conception de l'orgue de l'OSM fait partie intégrante de l'auditorium : l’agencement des tuyaux constitue le point de rencontre entre architecture et musique. L'orgue est fabriqué au Québec par Casavant Frères, qui en a élaboré la conception visuelle en collaboration avec les architectes Diamond and Schmitt et Ædifica.
  • La salle est certifiée par le sceau de construction LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) favorisant les choix durables pour ce qui est de la qualité de l’environnement et de l’aménagement écologique du site. 
  • 1600 rue Saint-Urbain Montréal (Québec)
  • web

Arabella Steinbacher

Arabella Steinbacher, née à Munich le 14 novembre 1981, est une violoniste allemande.

Née d'un père allemand et d'une mère japonaise, tous deux musiciens (le pianiste Alexander Steinbacher et sa mère chanteuse qui a étudié en Allemagne), elle débute le violon à l'âge de trois ans avec un professeur allemand, à l'aide la méthode Suzuki, fondée sur l'écoute et l'imitation ; elle en apprécie immédiatement la sonorité et le timbre. Pour elle, « il était tout à fait normal de faire de la musique à la maison. Pour nous, la musique a toujours été quelque chose comme boire ou se nourrir. Elle était simplement toujours là et je n'ai jamais voulu faire autre chose. »

Dès ses 9 ans, elle étudie auprès d'Ana Chumachenko à l'Académie de musique de Munich, et plus tard avec d'Ivry Gitlis et une master-class avec Dorothy DeLay. Elle effectue sa première grande tournée de concerts à 18 ans. En 2003, elle joue le Concerto pour violon de Khatchatourian pour le centenaire du compositeur, sous la direction de Vladimir Fedosseïev. En 2004, à la suite du succès de son interprétation du Concerto pour violon de Beethoven avec l'Orchestre philharmonique de Radio France, sous la direction de Neville Marriner, sa carrière est lancée.

Elle a joué avec les orchestres de Londres (London Philharmonic), Dresde, Boston et Chicago (où elle joue sous la direction de Christoph von Dohnányi le Concerto de Sibelius) et travaillé entre autres avec les chefs d'orchestre Colin Davis, Charles Dutoit, Lawrence Foster et Marek Janowski. Elle a voyagé en Asie, aux États-Unis, en Russie. Son répertoire est composé de plus de trente concertos pour violon classiques de Bach à Korngold ou Barber et plus modernes, comme ceux de Stravinsky ou Hartmann et Offertoire de Sofia Gubaidulina.

En avril 2011, elle a joué pour la première fois au Carnegie Hall de New York.

Arabella Steinbacher joue avec le Stradivarius « Booth » de 1716, prêté par la Fondation de musique japonaise (Nippon Music Foundation).

Sir Roger Norrington

Roger Arthur Carver Norrington est un chef d'orchestre britannique, né le 16 mars 1934 à Oxford.

Chef d’orchestre renommé sur la scène internationale, Sir Roger Norrington manifeste un intérêt tout particulier pour les interprétations d’époque.

Depuis près de cinquante ans, il collabore avec des orchestres sur le répertoire des musiques baroque, classique et romantique. Avec l’ensemble des London Classical Players qu’il fonde dans les années 1980 et plus récemment avec l’Orchestre de la Radio de Stuttgart ou la Camerata de Salzbourg, il encourage les musiciens à exprimer et à s’approprier les caractéristiques originales de ces musiques. Il travaille ainsi sur le positionnement de l’orchestre, sa taille, le tempo, le phrasé, l’articulation et le son.

Il se produit dans des salles renommées telles que le Royal Festival Hall de Londres, le Musikverein de Vienne, la Philharmonie de Berlin et le Carnegie Hall de New York. Il est régulièrement invité à diriger les plus grandes formations comme les orchestres philharmoniques de Berlin et de Vienne, le Leipzig Gewandhaus, le Concertgebouw, le London Philharmonic, le Philharmonia, l’Orchestre symphonique de Cincinnati et le Philadelphia.

Il a été chef principal de l’Orchestre symphonique de la Radio de Stuttgart de 1988 à 2011. Avec cette formation, il a enregistré une remarquable série de disques consacrés à Mozart, Beethoven, Mendelssohn, Schumann, Brahms, Bruckner et Mahler, représentatifs de la façon dont les orchestres modernes peuvent s’approprier les caractéristiques de la musique ancienne.

Il est chef principal de l’Orchestre de chambre de Zurich.

Orchestre Symphonique de Montréal

Depuis sa fondation en 1934, l'Orchestre symphonique de Montréal s'est illustré à titre de chef de file de la vie symphonique canadienne et québécoise. Ambassadeur culturel de premier plan, l'Orchestre a acquis une réputation des plus enviables sur la scène internationale grâce à la qualité de ses nombreux enregistrements et tournées. L'OSM poursuit cette riche tradition sous la gouverne de son directeur musical Kent Nagano, tout en se distinguant par une programmation novatrice qui vise à actualiser le répertoire symphonique et consolider l'ancrage de l'Orchestre au sein de sa communautéL

L'excellence et la vision de l'OSM ont été façonnées par ses directeurs musicaux : Wilfrid Pelletier, Montréalais de naissance et premier directeur artistique de l’Orchestre, Désiré Defauw, Igor Markevitch, Zubin Mehta, sous la direction duquel l’Orchestre donna ses premiers concerts en Europe, Franz-Paul Decker, Rafael Frühbeck de Burgos, Charles Dutoit, dont la collaboration avec l’Orchestre dura près de 25 ans et mena ce dernier à s’illustrer sur la scène internationale, et, depuis septembre 2006, Kent Nagano.

Les directeurs musicaux de l'OSM: Wilfrid Pelletier (1935-1941), Désiré Defauw (1941-1953), Igor Markevitch (1957-1961), Zubin Mehta (1961-1967), Franz-Paul Decker (1967-1975), Rafael Frühbeck de Burgos (1975-1976) Charles Dutoit (1977-2002), Kent Nagano (2006- )

Au fil des ans, l’OSM s'est produit lors de plus d’une quarantaine de tournées et d’une trentaine de sorties nationales et internationales. L’OSM a entre autres effectué dix tournées en Asie, onze tournées en Europe et trois en Amérique du Sud. Sous la direction de Kent Nagano, l'Orchestre a présenté un concert au Théâtre du Châtelet à Paris (2006), a effectué sa première tournée pancanadienne (2007) et, en septembre 2008, maestro Nagano et sept musiciens de l'OSM ont effectué une tournée historique au Nunavik, dans le Nord du Québec, interprétant notamment L’histoire du soldat de Stravinsky, narrée en inuktitut. Kent Nagano et l'Orchestre se sont produits au Carnegie Hall de New York (2008 et 2011), où l'OSM a joué presque annuellement de 1982 à 2004, devant des salles combles. Pour la première fois, l’OSM a participé au Festival international d'Édimbourg (2011). Kent Nagano et l’OSM ont effectué une tournée en Amérique du Sud (2013), deux tournées européennes (2009 et 2014) ainsi deux tournées en Asie (2008 et 2014) avec des premiers concerts en Chine pour l’OSM en 2014.

L’OSM a réalisé plus d'une centaine d'enregistrements sous les étiquettes Decca, EMI, Philips, CBC Records, Analekta, ECM et Sony, ainsi que sous sa propre étiquette, lesquels lui ont valu une cinquantaine de prix nationaux et internationaux.

En septembre 2011, l'OSM et maestro Nagano ont inauguré la Maison symphonique de Montréal, nouvelle résidence de l'Orchestre. La réalisation de cette salle de concert a été rendue possible grâce au soutien du gouvernement du Québec. Son acoustique porte la signature de la firme Artec Consultants Inc., tandis que son architecture a été confiée à Diamond Schmitt Architects Inc. en association avec Ædifica Architects.

Inauguré le 28 mai 2014 à la Maison symphonique, le Grand Orgue Pierre-Béique a été généreusement offert à l’OSM par Mme Jacqueline Desmarais. Il a été réalisé par la maison Casavant pour le compte de l’OSM qui en est le propriétaire exclusif, avec la collaboration des architectes Diamond Schmitt + Ædifica pour sa conception visuelle.

L’OSM offre une programmation toujours plus riche à un public varié, comprenant des concerts symphoniques, des récitals, de la musique de chambre, des concerts mettant en lumière le Chœur de l’OSM et le Grand Orgue Pierre-Béique. L’OSM est de plus reconnu pour les projets novateurs qui ont jalonné son histoire. Au cours de la saison 2008-2009, qui marquait le 75e anniversaire de l'Orchestre, l’OSM présentait l'opéra Saint François d’Assise du compositeur Olivier Messiaen, qui s’est vu décerner le Grand Prix (2008) du Conseil des arts de Montréal. La 75e saison a par ailleurs fait l'objet du documentaire Montréal Symphonie, de la réalisatrice Bettina Ehrhardt, nommé Meilleur film canadien lors de l'édition 2010 du Festival International du Film sur l'Art (Montréal). Au cours de la saison 2014-2015, l’OSM présentait en première nord-américaine L’Aiglon, œuvre d’Honegger et Ibert, qui constitue par ailleurs le premier projet d’un partenariat renouvelé avec Decca Classics, maison avec laquelle l’Orchestre a enregistré quelque 80 albums du début des années 1980 au début des années 2000. L’OSM est présent hors de la salle de concert grâce à la diffusion de concerts sur une variété de plateformes, lui permettant de joindre des milliers de mélomanes à travers le monde.

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