Récital Teodora Gheorghiu

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Teodora Gheorghiu, soprano
Jonathan Aner, piano

George Enescu: Trois mélodies op.4
- Le désert
- Le galop
- Soupir

Ottorino Respighi: Deità Silvane (extraits)
- Il fauni
- Crepuscolo

Richard Strauss: Mädchenblumen op.22
- Komblumen
- Mohnblumen
- Epheu
- Wasserrose

Maurice Tavel
- Manteau de fleurs
- Rêves
- Ballade de la reine morte d'aimer

George Enescu: Morgengebet

Adrian Pop: Ainsi va-et-vient (extrait des sept fragmentsde Tristan Tzara)

Maurice ravel: Tripatos

Teodora Gheorghiu

 Parfois, un chanteur est rattrapé par son propre destin. Pour la soprano roumaine, Teodora Gheorghiu, la rencontre avec José Carreras, lors d’une édition de la Julian Gayarre International Singing Competition, fut décisive. Membre du jury, Carreras ne put supporter que la jeune chanteuse ne remporte le premier prix et tint à lui offrir une bourse équivalant à ce dernier. Quoi de plus significatif pour une jeune soprano que ce généreux geste venant d’un si grand ténor ? « C’était la première fois que quelqu’un me prédisait un avenir en tant que chanteuse », déclare-t’elle. Le lancement d’une grande carrière également.

Mais le talent d’un artiste prend souvent racine dès son plus jeune âge. Encore aujourd’hui, elle considère le chant comme un acte spirituel : « cela provient du plus profond de vous pour ensuite s’épanouir».

Suite à une série de prix de concours dont entre autres le « Reine Elisabeth » et âpres avoir obtenu la bourse Herbert von Karajan, elle fait ses débuts au Staatsoper de Vienne à seulement 25 ans et rejoint leur compagnie sous un contrat d’artiste principal de 2007-2010. Au Staatsoper de Vienne, elle incarne un grand nombre de rôles d’envergure comme Adele (Die Fledermaus), la Reine de la nuit (Die Zauberflöte), Nanetta (Falstaff), Fiakermilli (Arabella), Adina (L’Elisir d’amore), Elvira (L’Italiana in Algeri), Sophie (Werther) ou Eudoxie (La Juive).

Elle décrit l’expérience de son métier à ce niveau et de pouvoir travailler aux côtés de grands artistes tels que entre autres Juan Diego Flórez, Neil Shicoff, Leo Nucci, Ramón Vargas, Seiji Ozawa, Ádám Fischer, Marco Armiliato, Bertrand de Billy et Franz Welser-Möst, en utilisant un seul et unique mot : « joie ». La soprano est désormais considérée comme l’un des nouveaux talents les plus captivants de la scène mondiale.

Lorsqu’elle décide de quitter Vienne en 2010 pour se lancer dans une carrière d’artiste indépendant, le chef d’orchestre Christophe Rousset l’approche avec le projet inédit d’un hommage à Anna De Amicis, l’illustre soprano du XVIIIe siècle. L’album paru sur le label Aparté, distribué par Harmonia Mundi, contient de nombreux enregistrements inédits d’airs de Mozart, Gluck, Borghi, Cafaro et Mysliveček. Il est nommé « Disque du mois » par l’Opera Magazine et l’International Record Review (qui salue l’ « impressionnante vocalité » de la chanteuse), tandis que la BBC le sacrait « Disque de la semaine » durant trois semaines consécutives.

Avec autant de succès, l’approche artistique de Gheorghiu est bien loin des stéréotypes de la diva belcantiste : « Je souhaite demeurer une artiste honnête, qui sert son art, et non l’opposé, déclare-t’elle. Je ne veux pas me mettre en avant ».

Il est évident qu’un tel amour pour la musique et le chant ne peut se limiter seulement au domaine de l’opéra: À plusieures reprises, Teodora Gheorghiu se produit dans le répertoire du Lied. C’est ainsi que suit en 2013 un deuxième disque intitulé Art Nouveau, réunissant des mélodies de Strauss, Zemlinsky, Ravel et Respighi comme témoignages exemplaires de ce mouvement artistique européen dans la musique.

Tout comme la vie humaine est soumise à des développements constants, l’artiste lui-aussi traverse sans cesse un processus de maturité. Dans le cas du chanteur, un tel développement se manifeste également à travers le timbre de sa voix. C’est ainsi que déjà lors de ses derniers succès en été 2014, dans le rôle de Sophie du Chevalier à la rose de R. Strauss au Festival de Glyndebourne, une évolution s’est annoncée dans la voix de Teodora Gheorghiu qui maintenant a pris une forme plus concrète et qui artistiquement la mène vers de nouveaux horizons.

Après ces nombreuses années d’expérience dans le répertoire de soprano colorature léger et du Bel-Canto, le changement de registre au soprano lyrique lui permet désormais de se produire dans de nouveaux rôles jamais éspérés. Décembre 2014, marquera ses débuts dans le rôle puccinien de Mimì (La Bohème). En Mai 2015, elle incarnera la Comtesse des Noces de Figaro de Mozart lors d’une tournée au Japon.

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