Blandine Verlet / François Couperin

Abbaye Royale de Fontevraud ClassicAll 0

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François Couperin: Pièces pour Clavecin
Blandine Verlet

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- La Monflambert
- La Muse Victorieuse
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Abbaye Royale de Fontevraud

C’est en 1101 qu’est fondée l’Abbaye Royale de Fontevraud, par un prédicateur iconoclaste et visionnaire : Robert d’Arbrissel. L’ordre qu’il crée a pour particularité d’être « double » (hommes et femmes) et d’inclure des personnes de toutes origines sociales. L’Abbaye de Fontevraud est alors envisagée comme une « cité idéale », un lieu d’exaltation de la foi dédié à la prière et au travail, dans l’abstinence, le silence et la pauvreté. L’ordre de Fontevraud essaime rapidement sur un vaste territoire, allant de l’Angleterre à l’Espagne.

À partir de 1189, Fontevraud devient nécropole royale, abritant les sépultures d’Henri II, d’Aliénor d’Aquitaine et de Richard Cœur de Lion. En 7 siècles, 36 abbesses, souvent issues de la haute noblesse, et parfois de sang royal, se succèdent à la tête de l’Abbaye. Peu à peu, un relâchement de certaines règles se fait sentir, allant de pair avec une ouverture à la vie mondaine. Nous sommes loin de l’ascèse originelle quand, au 17ème siècle, sous le « règne » de l’abbesse Gabrielle de Rochechouart, nommée par Louis XIV en personne, on y joue Esther de Racine !

En 1792, suite à la Révolution, la dernière abbesse de Fontevraud est chassée. Douze ans plus tard, l’Abbaye est transformée en maison centrale par décret napoléonien. Fontevraud, qui accueille jusqu’à 2 000 prisonniers, est alors considéré comme l’une des plus dures prisons de France. Pendant la guerre 39-45, plusieurs résistants sont incarcérés puis déportés. Dix sont fusillés sur place...

En 1963, la prison est fermée et le chantier de restauration des bâtiments commence à grande échelle. En 1975, l’Abbaye Royale ouvre au public, mettant ainsi un terme à neuf siècles de vie à huis clos et ouvrant la voie à cette « cité idéale » – pour reprendre l’expression de son fondateur - que l’on peut visiter aujourd’hui.

Blandine Verlet

Blandine Verlet est une claveciniste et professeur de clavecin française. Blandine Verlet a suivi les cours d’écriture, d’esthétique avec Marcel Beaufils, d’histoire de la musique avec Norbert Dufourcq et de clavecin avec Marcelle de Lacour au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris.

En 1963, elle a obtenu un Premier Prix de clavecin à l’unanimité et le Prix spécial du Concours International de Munich. De 1962 à 1964, elle se perfectionne auprès d’Huguette Dreyfus à l’Académie d’été de Saint-Maximin la Sainte Baume. Elle fréquente aussi les cours de Ruggero Gerlin à l’Académie Chigiana de Sienne.

Elle travaille avec Ralph Kirkpatrick à l’Université Yale en 1968-69.

Depuis 1963, elle mène une carrière internationale de concertiste. Elle a été professeur de clavecin au Conservatoire Claude Debussy (Paris 17e), de 1983 à 1985, au Conservatoire Gabriel-Fauré d’Angoulême de 1985 à 1987 et au CNR de Bordeaux de 1987 à 1990. Elle a enseigné au CRR de Rueil-Malmaison ainsi qu’au Conservatoire Jean-Philippe Rameau (Paris 6e) jusqu’en 2007.

Elle a obtenu le Grand Prix de l’Académie Charles Cros et le Grand Prix du Disque de l’Académie du Disque Français. Elle est la fille du conservateur Pierre Verlet.

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