Tonhalle Orchester Zürich / Lionel Bringuier

Tonhalle Zürich ClassicAll 0

{{comments.length}} Chapitrage(s)

  • {{formatTimestamp(comment.timestamp)}} {{comment.content}}
    delete save cancel
You can skip this ad in 15 sec or switch to premium for a "no ads" experience. {{countDown}} seconds remaining
Skip ad

Vous pourriez aussi aimer

logo 4K
{{doc.forte}}

{{doc.title}}

{{doc.artistNames}} Premium

Maurice Ravel: Le tombeau de Couperin

Robert Schumann: Concerto pour en la mineur op. 54

Béla Bartók: Concerto pour orchestre

Martin Helmchen (piano)

Tonhalle-Orchester Zürich
Lionel Bringuier (direction)

Le Tombeau de Couperin est une suite de six pièces pour piano de Maurice Ravel composée entre 1914 et 1917 et créée le 11 avril 1919 par Marguerite Long à la Société de Musique Indépendante (salle Gaveau).

 

 

Œuvre intemporelle, Le Tombeau de Couperin ancre profondément Ravel dans la tradition française initiée par François Couperin ou Jean-Philippe Rameau. Le mot Tombeau dans le titre fait référence à un hommage poétique et musical en usage au XVIIIe siècle. Le compositeur honorait ainsi François Couperin « le Grand », mais aussi toute la musique baroque française de ce siècle.

Mûrie dès 1914, l'œuvre fut presque entièrement composée en 1917 alors que Ravel, malade, était démobilisé. Le caractère apaisé de l'œuvre contraste avec la période tourmentée de sa composition.

Chacune des six pièces est dédicacée à des amis du musicien, tombés au feu au cours de la Première Guerre mondiale.

La Forlane (dans le style de Scarlatti) et la Toccata (cette dernière d'une grande virtuosité[non neutre]) sont les plus caractéristiques. L'exécution de l'œuvre dans sa version pour piano réclame environ vingt minutes. La Forlane du Tombeau de Couperin doit moins à Scarlatti qu'à Couperin. Il s'agit incontestablement d'une transcription de la forlane du 4e concert royal de François Couperin. Ravel lui-même s'en explique dans une lettre datée d'avril 1914 à son ami Cypa Godebski, fils du sculpteur Cyprien Godebski, frère de Misia Sert et père de Mimie et Jean, les jeunes dédicataires de Ma mère l'Oye.

Quatre de ces pièces (Prélude, Forlane, Menuet et Rigaudon) furent ensuite orchestrées par Maurice Ravel lui-même en 1919 et jouées pour la première fois le 28 février 1920 (durée environ 16 minutes). Écrit pour petit orchestre symphonique, le Tombeau de Couperin est un chef-d'œuvre d'orchestration, proche du concerto pour orchestre tant les parties individuelles sont solistiques, particulièrement celle du 1er hautbois.
 

Le Concerto pour piano en la mineur op. 54 de Robert Schumann, achevé en 1845, est un concerto pour piano de l'ère romantique.

En 1841, Schumann écrit une Phantasie pour piano et orchestre, conçue selon ses propres termes comme « un juste milieu entre symphonie, concerto et grande sonate ». C'est cette Phantasie qui deviendra, quatre ans plus tard, le premier mouvement de son concerto. En 1845 en effet, il y greffe un intermezzo et un finale, ses éditeurs trouvant un concerto plus commercialisable qu'un simple Allegro.

L'œuvre fut créée à Dresde le 4 décembre 1845 par Clara, la femme du compositeur, au piano, et Ferdinand Hiller, dédicataire de la pièce; puis reprise à Leipzig, le 1er janvier 1846, sous la direction de Felix Mendelssohn.

Le concerto n'eut pas un succès immédiat. Cela s'explique partiellement par le fait qu'il n'a pas été conçu comme un morceau de bravoure. Schumann, dont la main droite était endommagée depuis 1832, s'était écarté de toute virtuosité démonstrative dans ses œuvres. Il avait d'ailleurs confié dès 1839 à sa fiancée, Clara  : « Je ne peux pas écrire de concerto de virtuose ; il faut que j'imagine autre chose ».

Après le concerto en la mineur, il écrira encore deux autres pièces pour piano et orchestre : l"'Introduction et Allegro appassionato" en sol majeur (Op. 92), en 1849, et l"'Introduction et Allegro concertante" en ré mineur (Op. 134).

L'œuvre concertante de Schumann comprend également un concerto pour violoncelle (1850) et un concerto pour violon (1853), tous les deux postérieurs à celui pour piano.
Influence

Le concerto de Schumann, comme ceux de Chopin, pourrait avoir servi de modèle à Grieg pour la composition de son propre concerto (dont la tonalité est similaire).

Les trois mouvements de la pièce s'intitulent :

    Allegro affettuoso
    Intermezzo : Andantino grazioso
    Allegro vivace

Les deux derniers mouvements s'enchaînent sans interruption. Le thème initial du premier mouvement, que l'on retrouve à la fin du deuxième mouvement, s'inspire d'un des thèmes principaux du Vaisseau fantôme de Richard Wagner (Création du Vaisseau fantôme : 2 janvier 1843 - Création du concerto : 4 décembre 1845).

La valeur lyrique de ce concerto a souvent été soulignée. La diversité thématique, notamment, en est remarquable. Plus intimiste et moins brillant que ceux de Chopin ou de Liszt, plus proche de ceux de Beethoven.

 

Le Concerto pour orchestre Sz.116/BB 123 de Béla Bartók est une œuvre composée en 1943.

En 1940, Béla Bartók, fuyant le nazisme arrive aux États-Unis. Il n’y est pas heureux, n’appréciant pas le pays, se trouvant face à de sérieuses difficultés financières et, surtout, supportant mal l’éloignement de son pays. Dès fin 1942, une leucémie est diagnostiquée ; il doit alors renoncer à ses concerts.

Alors qu’il refuse l’aide financière de ses amis, la Société des auteurs américains le prend en charge et, grâce au chef d’orchestre Serge Koussevitzky, lui commande une nouvelle œuvre, le Concerto pour orchestre, auquel il travaille d’août à octobre 1943. La première a lieu au Symphony Hall (Boston) le 1er décembre 1944 par l’orchestre symphonique de Boston. Il écrit : « …l’exécution était excellente ». Koussevitzky est très enthousiaste au sujet du morceau, et indique que c’est « le meilleur morceau orchestral des 25 dernières années ».

Néanmoins Bartók révise l'œuvre, pourvue d'un final très court à l'origine (1 minute 42 seulement dans l'enregistrement de Koussevitzky du 30 décembre 1944) ce qui déséquilibre la forme générale de la pièce. Il compose un mouvement d'une durée semblable au premier, entre 9 et 10 minutes selon les tempi choisis1.

L'œuvre est publiée chez Boosey & Hawkes à New York en 1945.

Le terme de concerto implique depuis le XVIIIe siècle un instrument soliste avec l’orchestre l’accompagnant. Mais on peut porter au crédit de Béla Bartók d’avoir inventé un modèle avec ce Concerto pour orchestre. Ici, chaque groupe est traité de façon concertante faisant montre de sa virtuosité : dans le fugato du premier mouvement (cuivres), le thème principal du dernier mouvement (cordes) ou le second mouvement dans lequel les paires d’instruments s’échangent consécutivement les passages brillants (tout d’abord, après une introduction de caisse claire, deux bassons goguenards à la sixte, puis deux hautbois caqueteurs à la tierce, deux clarinettes volubiles à la septième, deux flûtes claires et transparentes à la quinte, et enfin deux trompettes bouchées, qui nasillent à la seconde).

Béla Bartók nota à propos du Concerto pour orchestre: « L’atmosphère générale de l’ouvrage – mis à part le deuxième mouvement – présente une graduelle progression allant de l’austérité du premier mouvement et du lugubre chant de mort du troisième vers l’affirmation de la vitalité du dernier… »


 


 


 

Tonhalle Zürich

La salle Tonhalle Zurich est reconnue parmi les meilleurs espaces acoustiques du monde. Elle fut construite en 1895 et inaugurée en présence de Johannes Brahms. Cette salle renommée a une capacité de 1455 spectateurs.

Ces dernières années, l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich est devenu l’un des plus renommés d’Europe. Une centaine d'instrumentistes motivés, dirigés par une personnalité engagée (Lionel Bringuier, chef d'orchestre depuis 2014) offrent au public près de cent concerts par saison avec une cinquantaine de programmes différents.

  • Tonhalle Zurich Claridenstrasse 7 8002 Zürich Suisse
  • web

Lionel Bringuier

La maturité artistique et la profondeur d’interprétation du Chef d’orchestre français Lionel Bringuier ont fait de lui une figure incontournable parmi les plus grands orchestres du monde et sont à l’origine de sa nomination, en 2012, à l’âge de 26 ans, en tant que Chef d’orchestre principal et Directeur musical de l’Orchestre de la Tonhalle de Zürich. Alors qu’il entame sa deuxième saison avec la Tonhalle, la vision artistique et l’énergie de Bringuier, que ce soit sur ou en dehors du podium, sont en train de guider l’orchestre vers une nouvelle ère. Bringuier a été Chef d’orchestre invité de l’Orchestre philharmonique de New York, l’Orchestre symphonique de la radio bavaroise, l’Orchestre de la Gewandhaus de Leipzig, l’Orchestre symphonique du Venezuela Simón Bolívar, Philharmonia Orchestra et le Philharmonique d’Israël, entre autres.

Se fondant sur les principes qu’il a établi pendant sa saison inaugurale à la tête de la Tonhalle, Bringuier continue de célébrer la riche histoire de l’Orchestre tout en élargissant son répertoire, en renforçant son engagement en faveur de l’appui communautaire et de l’accessibilité, et en élargissant l’étendue de sa portée internationale. Une initiative clé aura été la création d’une nouvelle fonction au sein de l’Orchestre, celle de Creative Chair, une fonction remplie en 2015-16, par le compositeur Jörg Widmann. Pour lancer la nouvelle saison de l’orchestre, Bringuier dirigea l’Élégie de Widmann, avec le compositeur lui-même à la clarinette, aux côtés de la violoniste Lisa Batiashvili, l’artiste en résidence de Zürich pour 2015-16, et du violoncelliste Gautier Capuçon dans le Double concerto de Brahms. Les compositions de Windmann sont mises à l’honneur dans d’autres programmes, tandis que Batiashvili rejoint l’Orchestre pendant sa tournée européenne, notamment au Festival de Zürich 2016 ainsi que pour le Concerto pour violon de Sibelius. Parmi les autres artistes de marque invités, Il faut mentionner le baryton Matthias Goerne, la violoniste Janine Jansen, les pianistes Leif Ove Andsnes, Yefim Bronfman, et Hélène Grimaud. Pendant la saison 2015-16, Bringuier et l’Orchestre achèveront leur “Cycle Ravel”, au cours duquel sont joué l’ensemble des œuvres pour orchestre du compositeur ; cycle qui est en train d’être enregistré pour Deutsche Grammophon. Bringuier dirigera également la Tonhalle pendant une longue tournée européenne dont les temps forts seront les arrêts à Paris, Cologne, Munich, Stuttgart, Francfort et Vienne, ainsi qu’en concert au Festival de Prague et à la Beethovenfest de Varsovie.

Au-delà de Zürich, la saison 2015-16 de Bringuier sera marquée par ses débuts avec l’Orchestre symphonique de la NHK, l’Orchestre philharmonique de Seoul et l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia de Rome où il retrouvera Yuja Wang, qui était l’artiste résidente de la Tonhalle l’an dernier. Il retrouvera Wang à l’Orchestre philharmonique de Los Angeles pour un programme au cours duquel sera joué la première sur la côté ouest de Karawane d’Esa-Pekka Salonen. Il dirigera la première mondiale du nouveau concerto pour cor anglais de Bernhard Rands avec l’Orchestre de Cleveland. Il collaborera avec Martha Argerich et l’Alma Chamber Orchestra dans des salles telles que la nouvelle Philharmonie de Paris. Il collaborera aussi avec Matthias Goerne et l’Orchestre national de Lyon.

 

Tonhalle Orchester Zürich

Fondé en 1868, l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich est le plus ancien orchestre symphonique de Suisse et joue dans l’une des meilleures salles au monde, la Tonhalle de Zurich. Il est composé de plus de 100 musiciens, issus de 20 pays, et donne chaque saison environ 50 programmes et plus de 100 concerts. Au cours des deux dernières décennies, l’orchestre s’est produit dans plus de 70 villes et dans 14 pays, accompagnant en tournée avec des solistes comme Joshua Bell, Rudolf Buchbinder, Alfred Brendel, Julia Fischer, Hélène Grimaud, Gidon Kremer, Radu Lupu, Yo-Yo Ma, Viktoria Mullova, Maria João Pires et Sabine Meyer. 40 enregistrements discographiques témoignent de ce cheminement au sommet de l’excellence, parmi lesquels les intégrales des symphonies de Beethoven, Mahler, Brahms et Schubert ont été particulièrement remarquées et encensées.

Des concerts spécifiques familiarisent les jeunes oreilles, et des jeunes de tous âges participent à des ateliers avec des musiciens de l’orchestre ou organisent eux-mêmes des concerts. Pour les jeunes adultes, tonhalleLATE offre une combinaison originale de concerts classiques et de soirées électro. TOZZukunft est une plateforme communautaire pour jeunes de 18 à 30 ans : concerts en groupe, offres exclusives, accès aux répétitions générales…

Ces dernières années, l’orchestre a tissé des liens étroits avec Herbert Blomstedt, Christoph von Dohnányi, Charles Dutoit et Bernard Haitink. Ton Koopman et Giovanni Antonini, représentants éminents des pratiques musicales historiques, dirigent régulièrement l’orchestre. Jusqu’à la fin de la saison 2013/2014, David Zinman a partagé la vie de l’Orchestre de la Tonhalle comme chef principal, poste qu’il occupait depuis près de vingt ans. Une nouvelle ère s’est ouverte en 2014/2015 avec le nouveau chef principal, le Français Lionel Bringuier.

Votre réaction