Kammerorchester Basel / Umberto Benedetti Michelangeli

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Igor Stravinsky: Pulcinella, suite

Wolfgang Amadeus Mozart: Concerto pour deux pianos et orchestre en mi bémol majeur KV 365 (316a)

Francis Poulenc: Concerto pour deux pianos et orchestre en ré mineur

Sergei Prokofiev: Symphonie n° 1 en ré majeur op. 25 « Classique »

Bertrand Chamayou, piano
Frank Braley, piano
Kammerorchester Basel
Umberto Benedetti Michelangeli, direction

Pulcinella est une musique pour ballet composée par Igor Stravinsky en 1919 sur une commande de Serge de Diaghilev.

Le titre complet est Pulcinella, ballet avec chant en un acte d'après Giambattista Pergolesi, elle est constituée d'emprunts à des œuvres de Giovanni Battista Pergolesi, compositeur italien ayant vécu près de deux siècles auparavant, et inaugure le style « néo-classique » de Stravinsky.

En fait, Stravinsky a emprunté aussi bien à Pergolese qu'à d'autres compositeurs italiens : les sonates en trio de Domenico Gallo, la suite de clavecin de Carlo Ignazio Monza, les « concerti armonici » de Unico Wilhelm van Wassenaer (alors faussement attribués à Pergolèse) et un recueil d'airs antiques édités en 1885 par Alessandro Parisotti. Mais la majorité des mouvements proviennent bien des œuvres de Pergolese. Il s'agit d'extrait de ses commedie in musica Il flaminio et Lo frate ' nnamorato, de sa cantate Luce degli occhi miei et de sa Sinfonia per violoncello e continuo

Une suite en a été tirée en 1922, qui sera réécrite en 1949. La version initiale a été écrite pour trois voix et un orchestre réduit de 32 instrumentistes. Elle a été créée à l'Opéra de Paris le 15 mai 1920 par les Ballets russes, sur une chorégraphie de Léonide Massine, sous la direction musicale d'Ernest Ansermet. Les décors étaient de Pablo Picasso. La suite place les parties vocales dans l'orchestre et réduit la partition à onze pièces. Cette dernière reste la version la plus connue de l'œuvre. En 1925, Stravinsky en tira une suite pour violon et piano sur des thèmes de son ballet. Il la révisa en 1932 sous le nom de "Suite Italienne", pour violoncelle et piano avec l'aide du violoncelliste Gregor Piatigorsky, puis pour violon et piano la même année, en collaboration avec le violoniste Samuel Dushkin. Les mouvements de ladite "Suite Italienne" sont les suivants : I. Introduzione - II. Serenata - III. Aria - IV. Tarantella - V. Menuetto e Finale.

Le Concerto pour piano nº 10 de Mozart K.365 en mi bémol majeur est un concerto pour deux pianos et orchestre de Mozart. Composé en janvier 17791 pour sa sœur Nannerl et lui-même, il montre l'influence de l'école de Mannheim. En 1782, il enrichit les deux premiers mouvements de deux trompettes, deux clarinettes et des timbales.

Le Concerto en ré mineur pour deux pianos et orchestre, FP 61, est une œuvre concertante de Francis Poulenc pour deux pianos et orchestre.

Considérée comme une des dernières de sa première période, « c'est une œuvre gaie et directe» que Poulenc compose selon la mode de l'époque : « […] aux environs de 1930, c'était l'époque des retours à quelque chose. Retour à Bach chez Hindemith, à Tchaïkovski chez Stravinski». Selon Philippe Cassard, il emprunte non seulement à l'histoire de la musique occidentale (Saint-Saëns dans la toccata du début, des quasi contrepoints à la Bach, Rachmaninov dans l'écriture pianistique, trois citations de Mozart, une de Ravel, ci et là des tournures qui viennent de Stravinski, Prokofiev ou Chopin4), mais aussi la musique orientale de gamelan qu'il venait de découvrir.

L’œuvre est écrite pour le pianiste Jacques Février, ami d'enfance de Poulenc avec qui il la crée le 5 septembre 1932 à La Fenice. Selon le compositeur insatisfait, l'« exécution trop virtuose, chiqué par certains côtés, avait étrangement masqué toute la poésie de l’œuvre » dont il estime certains passages comme faisant partie de « [ses] meilleures réussites ».

Pour certains, ce concerto, qui n'atteint toutefois pas la maturité musicale à laquelle Poulenc prétend alors6, est un « pur divertissement »7. Dans un entretien avec Stéphane Audel, Poulenc dira même : « Il est indiscutable, par exemple, que mon Concerto pour orgue et orchestre […] est d'une beaucoup plus grande densité musicale8 »

Le concerto est une commande de la princesse Edmond de Polignac pour le Festival de Venise de 1932. À cette époque « rares étaient […] les concertos pour deux pianos. […] Désirant nous faire jouer à Venise, Jacques Février et moi, la princesse eut l'idée d'un double concerto. Cette commande m'enchanta et je l'écrivis très rapidement, en deux mois et demi. »

Poulenc compose le concerto chez sa sœur: « Je travaille comme un fou. Je fini mon Concerto à deux pianos et orchestre11 que je jouerai avec Février à Venise le 5 septembre. Brigitte [Manceaux] m'a beaucoup aidé dans mon travail, répétant certains passages un millier de fois ». Poulenc termine le 21 août 1932, sentant que les « années d'apprentissage » sont révolues : « du pur Poulenc » écrit-il à son ami Paul Collaer.

L'idée de mouvement perpétuel des deux pianos provient d'une démonstration de gamelan balinais entendue par Poulenc à l'Exposition coloniale de 1931. Le concerto est aussi influencé par le Concerto en sol de Maurice Ravel, joué pour la première fois en janvier 1932. Le mouvement central évoque quant à lui les concertos nos 20 (Romance), 21 (Andante) et 26 (Larghetto) de Mozart.

    « Voulez-vous savoir ce que j'avais sur mon piano durant les deux mois de gestation du Concerto ? Les concertos de Mozart, ceux de Liszt, de Ravel et votre Partita16. »

— Lettre de Poulenc à Igor Markevitch

Jacques Février le rejoint le jour même de l'achèvement de la partition pour travailler le nouveau concerto. Le 27 août, ils se rendent à Milan pour répéter, puis s'installent à Venise pour participer au 2e Festival international de musique qui se déroule du 3 au 15 septembre, sous les auspices de la Société internationale pour la musique contemporaine. Parmi les invités du palazzo Polignac se trouvent Arthur Rubinstein et Manuel de Falla venu créer Les Tréteaux de maître Pierre, autre commande de la riche mécène. Le 5 septembre 1932 à 21h30, au Teatro La Fenice, Poulenc et Février accompagnés par un orchestra da camera, composé de membres de l'orchestre de la Scala et dirigé par Désiré Defauw, créent le concerto au milieu d'un programme comprenant le Divertissement d'Albert Roussel, la Suite pour petit orchestre de Jacques Ibert et les Tableaux pittoresques de Joseph Jongen. Le musicologue Henry Prunières, directeur de La Revue musicale, rapporte un franc succès tout en déplorant le pastiche mozartien du second mouvement : « On y retrouve cette fraîcheur mélodique qui faisait le charme de ses premières compositions unie à une habileté harmonique et orchestrale qui lui fit longtemps défaut10. »

Ce concert lance la carrière de Jacques Février : « Ayant toujours joué à deux pianos avec mon vieil ami d'enfance, Jacques Février, je dois avouer, immodestement, que la première audition fut impeccable2 ». Lui et Poulenc jouent ensuite le concerto à maintes reprises6, la première parisienne ayant lieu le 21 mars 1933 salle Pleyel10. Poulenc interprètera par la suite le concerto avec d'autres musiciens dont Benjamin Britten17 et le London Philharmonic Orchestra sous la direction Basil Cameron au Royal Albert Hall de Londres le 6 janvier 19458. Il en réalise également deux enregistrement officiels avec Pierre Dervaux (22-23 mai 1957) et Georges Prêtre (1960), mais aussi des enregistrements privés avec Charles Bruck (21 juin 1960) et Manuel Rosenthal (1962)13

Fin septembre 1932, Poulenc réalise une transcription pour deux pianos et harcèle Paul Collaer pour qu'il programme son œuvre lors des Concerts Pro Arte de la saison bruxelloise à venir :

    « Je suis ravi qu'on parle déjà du Concerto à deux pianos en Belgique. Je dois vous avouer immodestement qu'il a en effet épaté les gens du Festival. Le pauvre Pruneton [Henry Prunières] lui-même dans Les Nouvelles littéraires de cette semaine est obligé de convenir de « l'accueil triomphal ». Vous verrez par vous-même que c'est un énorme pas sur mes œuvres précédentes et que j'entre vraiment dans ma grande période. Vous comprendrez aussi que cette évolution a ses premiers germes de le Concert champêtre et dans Aubade qui ont été deux échelons indispensables à mon évolution. Que le souci de la perfection technique et spécialement de l'orchestre m'ait entraîné peut-être au-delà de ma nature musicale dans ces deux concertos c'est possible, mais il le fallait et vous constaterez vous-même de quelle plume « précise » j'ai orchestré Le Bal et le Concerto qui sont bien du pur Poulenc je vous l'assure. Je dois rendre hommage à Defauw qui a été un chef remarquable et à l'orchestre de Toscanini pour lequel il n'existe pas de qualificatif… Bien entendu, j'ai promis à Defauw18 la première audition à Bruxelles ; la Radio devra donc attendre un peu pour le concerto19, encore inédit d'ailleurs. Inutile de vous dire ma joie le jour où vous le jouerez, vous, l'ami de mes premiers jours. »

— Lettre de Francis Poulenc à Paul Collaer, 1er octobre 1932
 

Le concerto est orchestré pour deux pianos solo et un orchestre composé d'un piccolo, une flûte, deux hautbois (le deuxième jouant aussi du cor anglais), deux clarinettes, deux bassons, deux cors, deux trompettes, deux trombones, un tuba, des percussions (caisse claire, caisse claire peu profonde, grosse caisse, castagnettes, triangle, tambour militaire, cymbale suspendue) et des cordes.

Le concerto est en trois mouvements :

    Allegro ma non troppo
    Larghetto
    Allegro molto

Le premier mouvement, en deux parties, est tout à fait singulier dans l'histoire du concerto. La première partie est une grande toccata tripartite avec une section centrale plus lente et une section finale fondée sur un thème nouveau rappelant la première section (forme A-B-C<A>). La seconde partie est une section lente totalement originale et indépendante, sans lien avec le mouvement central proprement dit.

La première section du mouvement commence par un tutti suivi d'un trait virtuose aux pianos évoquant d'emblée la musique de gamelan. Surgissent des cellules de quatre notes très marquées, se répondant de l'aigu au grave. Ce jeu est précédé et régulièrement interrompu par une gamme descendante, le tout ponctué de percussions sèches. Quelques motifs secondaires apparaissent çà et là pour varier le discours — parfois simples ornementations ajoutées à la gamme ou à la cellule de quatre notes.

Cette première partie prend fin assez subitement pour une section nettement plus lente (la logique de la forme sonate appellerait un développement), un peu sentimentale, qui évoque cette fois le lyrisme extraverti d'un Serge Rachmaninov.

Le tempo initial revient, non avec une réexposition, mais avec le thème espiègle et primesautier modifié auquel s'intègre immédiatement le motif de quatre notes dans une orchestration très « foraine ». Cette sous-section possède un style et une homogénéité propres. La persistance du motif de quatre notes la raccroche à la première, constituant en quelque sorte un héritage plein de fantaisie du schéma ternaire classique A-B-A.

La deuxième partie de ce premier mouvement apporte un contraste total lento subito : un bref crépitement de castagnettes fait place à des harmoniques de violoncelle et une musique presque statique succède aux pulsations de toccata. C'est une atmosphère « mystérieuse et claire tout à la fois » selon la partition. Un thème répétitif apparaît aux pianos sur six degrés diatoniques (type gamelan balinais) et se répète de manière obsessionnelle dans la nuance pianissimo. Au-dessus de celle-ci, venu d'un « ailleurs » mystérieux, d'abord dans l'aigu du premier piano puis aux harmoniques du violoncelle solo, apparaît le début du mouvement lent du Concerto en sol de Ravel, décanté de son aspect déchirant par sa transposition dans l'aigu et une couleur détimbrée (Ravel l'exposait au cor anglais).

Le deuxième mouvement emprunte l'allure paisible, tendre et classique d'un andante de Mozart. La ligne mélodique, très pure, cède la place à des accents d'un romantisme contrôlé qui s'abandonne fugitivement au rythme d'une valse rapide. Le mouvement se termine sur le thème pseudo-classique du début.

    « Dans le Larghetto de ce concerto je me suis permis, pour le thème initial, un retour à Mozart parce j'ai le culte de la ligne mélodique, et que je préfère Mozart à tous les autres musiciens. Si cela commence alla Mozart, cela ne tarde pas d'ailleurs à bifurquer, dès la réponse du second piano vers un style que m'était familier à l'époque. »

— Francis Poulenc, Entretiens avec Claude Rostand

Le Final est un rondo syncrétique qui fusionne le style des rengaines du music-hall parisien, un certain jazz revu par George Gershwin et les sonorités envoûtantes d'un jeu de gamelan ; « cela sonne modern style et parfois de mauvais goût ». Dans une anecdote rapporté par Renaud Machart, Poulenc donne comme indication à Charles Bruck qui dirige le concerto à Strasbourg en 1960 : « Plus cochon ! ». La vivacité de l'ensemble s'alanguit un moment sur un thème expressif. La virtuosité pianistique reprend ses droits dans la brève coda6 qui revient à la musique balinaise.

 La Symphonie no 1 en ré majeur, op. 25 de Prokofiev est surnommée Symphonie classique en raison de ses nombreuses inspirations classiques, dont la structure et l'orchestration.

Cette symphonie est la plus connue de celles de Prokofiev (avec sa cinquième).

Elle est composée dans le ton de ré majeur et comporte quatre mouvements.

    Allegro
    Larghetto
    Gavotta : Non troppo allegro
    Finale : Molto vivace

 

 

 

 



 

StadtCasino Basel

Le Stadt Casino de Bâle est une salle de concert dans la ville de Bâle. La plus grande salle, la salle de musique, de 1876 avec 1500 sièges, est louée internationalement pour son excellente acoustique et est le siège de l'Orchestre symphonique de Bâle (chef d'orchestre Dennis Russell Davies). Le Basel Chamber Orchestra et le Basel Sinfonietta organisent leurs concerts symphoniques dans cette salle.

 

  • Steinenberg 14, 4051 Basel, Suisse
  • web

Frank Braley

Frank Braley n’a que 22 ans lorsqu’il se présente pour la première fois à un concours international : le Concours Reine Elisabeth de Belgique 1991, dont il remporte le Premier Grand Prix et le Prix du Public. Le public et la presse s’accordent d’emblée à reconnaître en lui un « grand » lauréat, aux qualités musicales et poétiques exceptionnelles.
Cette notoriété lui ouvrira la porte des plus grandes salles au Japon, aux U.S.A., au Canada et dans toute l’Europe. Il est partenaire de l’Orchestre de Paris, l’Orchestre National de France, le Philharmonique de Radio-France, l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, le London Philharmonic, l’Orchestre de la Radio de Berlin, le Tokyo Philharmonic ou le Boston Symphony Orchestra. Il a joué sous la baguette de chefs comme Charles Dutoit, Armin Jordan, Eliahu Inbal et Yutaka Sado, entre autres.

Outre son activité régulière de soliste, il se passionne pour la musique de chambre. Il a pour partenaires réguliers Roel Dieltiens et l’Ensemble Explorations, Maria João Pires, Augustin Dumay, Emmanuel Pahud et Renaud Capuçon.

Frank Braley s’enthousiasme aussi pour des projets originaux : il  a participé notamment à une intégrale des Sonates de Beethoven, donnée en 2004 en concert au festival de La Roque d’Anthéron et à Paris, à Rome et au Brésil. Cette intégrale fut reprise en 2005 à Bilbao, Lisbonne et Tokyo.

Ses quatre enregistrements parus chez harmonia mundi ont été chaleureusement accueillis par le public et la presse.

Bertrand Chamayou

 

Bertrand Chamayou fait partie des artistes désormais incontournables de la scène musicale. Dôté d’un très vaste répertoire, impliqué dans la création contemporaine et oscillant d’un style à l’autre avec une facilité déconcertante, il impose aujourd’hui une assurance et une imagination saisissantes, ainsi qu’une remarquable cohérence dans son propos artistique.

Lors des saisons à venir, il se produira au Théâtre des Champs-Elysées, au Wigmore Hall, au Konzerthaus de Vienne, à la Tonhalle de Zurich, à l’Auditori de Barcelone, aux Grands Interprètes de Toulouse, au Prinzregententheater de Munich, sera l’invité de nombreux orchestres dont l’Orchestre de Paris, le Rotterdam Philharmonic Orchestra, le Cincinatti Symphony Orchestra, le Wroclaw Philharmonic, l’Orchestre National de France.

En 2014 Bertrand signe un contrat d’exclusivité avec le label Erato. Le premier fruit de cette collaboration est un disque Schubert sorti en février. 2014. Suivra, début 2016 une intégrale Ravel que Bertrand Chamayou proposera sur scène à travers le monde.

Ses précédents enregistrements pour le label Naïve avaient été très remarqués et notamment, en 2011, don intégrale des Années de Pèlerinage, couronné de nombreuses récompenses (Gramophone’s Choice, Choc Classica, Diapason d’Or de l’Année 2012 et Victoire de la Musique du meilleur enregistrement de l’Année).

Cette même année Bertrand recevait une Victoire de la Musique classique comme Soliste Instrumental de l’Année. Il avait déjà reçu en 2006 une Victoire, dans la catégorie « Révélation », couronnant un parcours déjà très prometteur.

Bertrand a été invité à se produire sur des grandes scènes internationales comme la Salle Pleyel, le Théâtre des Champs-Elysées, le Wigmore Hall, le Lincoln Center de New York, la Herkulessaal de Munich, la Philharmonie de Cologne, le Concertgebouw d’Amsterdam, le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, l’Auditori de Barcelone, le Conservatoire Tchaïkovski de Moscou, le Forbidden City Concert Hall de Pékin ainsi que dans des festivals comme le Klavier Festival de la Ruhr, le Mostly Mozart Festival, le Festival Gergiev de Rotterdam, le Festival de Lucerne, le Mecklenburg-Vorpommern Festspiele, le Musikfest de Brême, la Schubertiade de Schwartzenberg, le Festival de Schwetzingen, le Festival Piano aux Jacobins à Toulouse, qui lui est très fidèle depuis ses débuts et l’invite aussi à son édition chinoise à plusieurs reprises, le Festival de la Roque d’Anthéron, le Festival de la Chaise-Dieu, le Festival de Besançon, où il remplace au pied levé Krystian Zimerman, le Festival de la Côte Saint-André, le Festival de Radio France et Montpellier qui lui offre une résidence pour son édition 2013.

Bertrand Chamayou joue sous la direction de chefs comme Pierre Boulez, Andris Nelsons, Leonard Slatkin, Neville Marriner, Yutaka Sado, Semyon Bychkov, Philippe Herreweghe, Emmanuel Krivine, Michel Plasson, Stéphane Denève, Fabien Gabel, Ludovic Morlot, Jérémie Rohrer, Fayçal Karoui, Tugan Sokhiev, Lawrence Foster, Evelino Pido, Louis Langrée, Christian Arming, Paul Daniel, Joshua Weilerstein aux côtés de plusieurs orchestres de renom tels que l’Orchestre de Paris, le London Philharmonic Orchestra, le WDR Sinfonie Orchester de Cologne, la Deutsche Kammer Philharmonie de Brême, le SWR Sinfonie Orchester de Stuttgart, l’Orchestre National de France, le Royal Scottish National Orchestra, le Danish National Symphony Orchestra.
La musique contemporaine occupe une part importante de son activité et il a travaillé avec des légendes vivantes de la création comme Henri Dutilleux ou György Kurtag. Il a été invité dans le cadre du festival « Présences » à donner les concertos de Thomas Adès et de Esa-Pekka Salonen. Son activité de chambriste est de même essentielle, et il se produit régulièrement avec ses amis Sol Gabetta, Renaud Capuçon, Daishin Kashimoto, Augustin Dumay, Antoine Tamestit, Gautier Capuçon, Nicolas Baldeyrou, Alexeï Ogrintchouk, David Guerrier, Paul Meyer, Emmanuel Pahud, les quatuors Ebène, Belcea, Ysaÿe…
Natif de Toulouse, Bertrand Chamayou a été remarqué dès l’âge de 13 ans par le pianiste Jean-François Heisser dont il a suivi par la suite l’enseignement au conservatoire de Paris. Dans le même temps, il a travaillé assidûment aux côtés de l’illustre Maria Curcio à Londres, et a reçu les conseils éclairés d’un grand nombre de maîtres, dont ceux de Murray Perahia.
Bertrand Chamayou a par ailleurs à son actif des réalisations ambitieuses comme le cycle des 20 regards sur l’Enfant-Jésus à l’occasion du centenaire du compositeur ou les 12 études d’exécution transcendante de Liszt, données maintes fois en concert, et dont résulte un « live » salué unanimement par la critique (Sony Classical). Il a signé en 2008 un récital Mendelssohn (Naïve) couronné de très nombreuses récompenses. Au printemps 2010, Bertrand Chamayou a présenté un disque César Franck (Naïve) accompagné par le Royal Scottish National Orchestra dirigé par Stéphane Denève. Ce disque a reçu plusieurs récompenses dont l’Editor’s Choice de Gramophone.

 

Umberto Benedetti Michelangeli

Umberto Benedetti Michelangeli, ( Montichiari , Brescia , le 16 Juillet, 1952) est un chef d'orchestre italien , neveu du célèbre pianiste Arturo Benedetti Michelangeli . Il a commencé ses études musicales d' abord avec sa tante, puis au Conservatoire de Milan avec Conter , Bettinelli, Gusella et Ferrara. Il dirige régulièrement des orchestres en Italie et en Europe. Il a une collaboration suivie avec l'Orchestre de Chambre de Mantoue, dont il a été le chef principal depuis 1984, et dont les mérites artistiques ont été récompensés par le Prix Abbiati en 1997. Il a également collaboré avec le Camerata Academica de Salzbourg pour la Schubertiade 1996 et avec le Kammerorchester de Bâle , en tant que chef d' orchestre invité.

En 2004 Benedetti Michelangeli et l'Orchestre de Chambre de Mantoue ont réalisé un cycle Beethoven très réussi, avec les symphonies, les concertos et certaines de ses œuvres symphoniques-chorales.

  • Chef d'orchestre

Basler Kammerorchester

Fondé en 1984 par des diplômés de diverses académies musicales suisses, le kammerorchesterbasel – l’Orchestre de chambre de Bâle – compte aujourd’hui parmi les orchestres de chambre les plus demandés d’Europe. Avec ses programmes associant musique ancienne et contemporaine, cet orchestre perpétue une tradition établie avec succès à Bâle par le mécène et chef d’orchestre Paul Sacher.

Au cours de ces dernières années, lors de nombreux festivals de musique, le kammerorchesterbasel a acquis une réputation internationale. Il se produit régulièrement dans des salles de concert de renommée européenne, notamment à Londres, Amsterdam, Cologne, Berlin, Zurich, Munich, Vienne, Valence ou Paris.

L’orchestre collabore de manière continue avec les chefs d’orchestre Giovanni Antonini, David Stern, Paul McCreesh, Kristjan Järvi et Paul Goodwin. La présentation intégrale des symphonies de Beethoven et leur enregistrement sous la direction de Giovanni Antonini constituent un point fort des activités du kammerorchesterbasel.

Depuis juillet 2007, le Crédit Suisse est sponsor principal et partenaire du kammerorchesterbasel.

Au cours des dernières années, le kammerorchesterbasel a reçu le premier prix Junge Ohren pour le projet de médiation musicale Windrose en collaboration avec les projets d’éducation de la région de Bâle (2007). Le prix Echo Klassik lui a été décerné pour l’enregistrement des Symphonies nos 3 et 4 de Beethoven, sous la direction de Giovanni Antonini (Sony BMG Classical), dans la catégorie «Ensemble/Orchestre de l’année 2008».

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