Sebastien Giniaux

Upstairs Jazzee 230

{{comments.length}} Chapitrage(s)

  • {{formatTimestamp(comment.timestamp)}} {{comment.content}}
    delete save cancel
You can skip this ad in 15 sec or switch to premium for a "no ads" experience. {{countDown}} seconds remaining
Skip ad

Vous pourriez aussi aimer

logo 4K
{{doc.forte}}

{{doc.title}}

{{doc.artistNames}} Premium

Sébastien Giniaux est une star française qui incarne la nouvelle génération du "jazz manouche", inspiré par Django Reinhardt. Il s'est produit dans plus de 45 pays avec des artistes tels que Stochelo Rosenberg, Biréli Lagrène, Taraf de Haidouks, Rona Hartner, Richard Galliano, Didier Lockwood, et bien d'autres.

 


En 2012 Sébastien Giniaux a réalisé un album remarquable influencé par la musique malienne, la musique des Balkans et par la musique classique : "Mélodie des choses". Un livre d'art présentant les peintures énergiques de l'artiste complète l'album.

 


Pour son premier concert au Canada, à l'Upstairs, l'un des meilleurs clubs de jazz à Montréal, Sébastien Giniaux est l'invité du plus grand guitariste de jazz manouche au Canada : Denis Chang. Ils sont accompagnés à la contrebasse par Ethan Cohen.

 


Un concert spectaculaire délivré par des virtuoses dont le talent n'a d'égal que l'humilité. Au plus près des spectateurs, l'ambiance est chaleureuse et la générosité à portée de main.

 

Upstairs

Le sieur de La Palice serait parmi nous qu'il s'exclamerait: «Le Upstairs résiste!» Dit autrement, le Upstairs est là depuis longtemps. Depuis plus longtemps que les autres, tous les autres. Oui... oui... on a calculé, mathématiquement causant. Et alors? Au compteur de la durée, le club de la rue MacKay affiche 16 ans d'existence sans interruption, soit 9 ans, 4 mois et 10 jours de plus que le In Concert, le Rising Sun, le Black Bottom, le Café Bebop, le 2080 de la rue Clark et d'autres lieux qui ont sombré pour cause de récession ou, c'est très sérieux, pour cause de dévaluation du dollar canadien par rapport à son pendant américain. Bref, le Upstairs détient le record, là aussi c'est sérieux, de longévité au Canada.

Lorsqu'on étend la géographie du jazz au sud de la frontière, celle des États-Unis d'Amérique, on constate là également que Joel Giberovitch, le très courageux maître des lieux, et Juan Barros, le chef qui fond les épices du monde en un seul plat, sont membres du club sélect rassemblant les champions de la ténacité. Nous savons tous que le Village Vanguard, dans Greenwich Village, et le St. Nick's Pub, dans Harlem, comptent plus de six décennies. Mais les autres, les Village Gate, Sweet Basil et consorts... ils ont fermé. Certes, le Birdland a rouvert, mais après une mise entre parenthèses de 50 ans. Le Smalls? Il est plus jeune.

Ailleurs, on observe le même phénomène. À Chicago, à San Francisco, à Denver et à Atlanta, où nous avons mené une enquête — c'est sérieux (bis) — aussi méticuleuse que celles menées par Philip Marlowe et Sam Spade réunis, on a compté bien des cadavres qui n'avaient rien d'exquis: le Keystone Corner, le Jazz Workshop et d'autres endroits où des live avaient été enregistrés ont disparu de l'horizon. Évidemment, il y a une exception: le Jazz Showcase à Chicago.

Ces faits, ces réalités qui font du Upstairs un des Clubs, avec un grand C, de jazz en Amérique du Nord, soulèvent, tout logiquement, une question: comment cela se fait-il? Bon, ben, voilà... Joel et Juan ont réussi une alchimie. Entre les musiciens d'ici et ceux du Sud, entre les tapas à la chilienne — Juan a fui la dictature de Pinochet en 1975 — et les plats chers à Louis Armstrong et à Dr John, entre les artisans de l'ancien et ceux du moderne, entre Montréal et New York. Plus exactement, Joel a mis à profit la proximité géographique de ces deux villes, une proximité qu'il n'y a pas, par exemple, entre New York et Chicago ou Denver ou San Francisco.

Il a su combiner, et continue d'ailleurs de rassembler, les musiciens locaux avec les Dave Liebman, Greg Osby, Houston Person, John Hicks (snif, snif), Mark Turner, Larry Grenadier et plusieurs autres du même acabit. Dit à l'envers, Dave Laing, André White, Kevin Dean, les frères Doxas, Steve Amirault, Joel Miller et compagnie jouent les éclaireurs pour les aventures montréalaises que les premiers souhaitent mener. Et ce, dans un décor qui sied au jazz parce que le décor en question est une contradiction du design et de la froideur qui lui est intrinsèque.

Au fond, si le Upstairs tient le cap depuis tant d'années, c'est tout simplement parce que Joel et Juan sont habités par quelque chose de tout simple: la passion. La passion, et le respect pour les artistes et le public.

Écrit par Serge Truffaut

  • 1254, rue Mackay - Montréal, QC H3G 2H4, Canada
  • web

Sébastien Giniaux

Né en 1981, Sébastien Giniaux débute le violoncelle à 6 ans au conservatoire de Bourg-la-reine avec Etienne Cardoze, puis poursuit son apprentissage aux C.N.R de Boulogne et d'Aubervilliers-la Courneuve.

 

Il rencontre la guitare et les musiques traditionnelles à 18 ans, et apprend l'instrument en autodidacte, avec pour influence première la musique de Django Reinhardt, à laquelle s'ajouteront bientôt les musiques des Balkans, la musique classique, le jazz et les musiques improvisées, et bien d'autres.

 

Il travaille également avec différentes formations en tant que compositeur, arrangeur et musicien, notamment pour Norig, Selmer #607, le Balkan Project, Téofilo Chantre, etc.

 

Le travail de peintre qu'il poursuit depuis l'enfance l'amène à appréhender les différents supports artistiques comme autant de langages.

 

Il se produit aujourd’hui en sextet autour de son projet "Mélodie des Choses" avec Joris Viquesnel (guitare), Jérémie Arranger (contrebasse), Mathias Levy (violon), Chérif Soumano (Kora) et Mihaï Trestian (Cymbalum).

Votre réaction