Beethoven Symphonie no.3 / Les Dissonances

Auditorium de Dijon ClassicAll 10

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Ludwig van Beethoven: Symphonie no.3 en mi bémol majeur op.55 "Eroica"
Les Dissonances
David Grimal, violon solo et direction

Le cycle Beethoven sans chef d’orchestre des Dissonances arrive progressivement à son terme. Des «grandes » symphonies impaires, ne reste que la Troisième, la révolutionnaire « Héroïque ». Révolutionnaire parce qu’elle devait être dédiée à Bonaparte, le général sauveur de la Révolution française menacée par les armées européennes coalisées, en véritable pied de nez à toute l’aristocratie viennoise qui craignait pour ses privilèges. On sait que le sacre de Napoléon empereur le priva de cet honneur : Beethoven biffait rageusement la dédicace de la partition prête pour l’édition, et changeait la Marche au triomphe du second mouvement par une Marche funèbre. Les idéaux de justice et d’égalité de la Révolution, avec ce sacre, étaient bien mort. Du grand homme, ne restait que le souvenir. Révolutionnaire aussi parce qu’avec son ampleur, son contenu idéologique avoué, les impérieux coups de boutoir qui ouvrent son premier mouvement, manière péremptoire de dire « Moi, Beethoven ! », son ardeur à mettre bas toutes les bienséances musicales, elle fait entrer la symphonie dans une ère nouvelle. Et de fait, plus rien, après elle, ne sera comme avant. Révolutionnaire enfin parce qu’elle est l’expression, au-delà du génie de Beethoven, d’un changement d’époque qui touche toute la civilisation européenne : l’individu et son désir d’indépendance et de liberté prend son essor, et la société de l’Ancien Régime, si elle se maintient tant bien que mal, ne peut qu’assister impuissante aux prémices de son déclin.

auditorium, vue de la scène

Auditorium de Dijon

Inauguré le 20 juin 1998, l’auditorium de Dijon est l’œuvre collective des cabinets d’architecte Arquitectonica (Miami) et Bougeault–Walgenwitz (Dijon), assistés de Richard Martinet (Paris). Son acoustique, une des plus belles d’Europe, en fait un outil de travail recherché par les plus grands orchestres et chefs d’orchestres internationaux. Ses installations techniques modernes lui permettent également d’être un véritable lieu de production dans les domaines de l’art lyrique, du théâtre ou de la danse, fonction qu’il assume pleinement, en complémentarité avec le grand théâtre, depuis la création du Duo Dijon en 2002.
fin d’offrir un espace toujours plus polyvalent et ouvert vers toutes les formes d’expression artistique, l’auditorium inaugure cette année une nouvelle configuration en accueillant à la fois le public et les artistes directement sur scène pour deux opéras et deux récitals.
Il reste ainsi fidèle à sa mission : rapprocher spectateurs et artistes pour les faire dialoguer, s’écouter et s’entendre.

L’auditorium se compose de deux grands volumes triangulaires, le bâtiment-socle et le bâtiment-pont, par lequel s’effectue l’entrée du public situé à 12,60 mètres au-dessus du niveau de la rue. Les façades sont recouvertes de pierre de Chassagne flammée. Un puits de lumière elliptique traverse verticalement le bâtiment-pont. Une sculpture métallique monumentale ferme la courbe le long de la cage de scène.
Le volume général du bâtiment s’inscrit dans la composition courbe qui ceinture le quartier.
L’accès se fait par un hall d’accueil qui franchit le boulevard de Champagne. De là, on dispose de vues dominantes à travers de larges parois vitrées, sur les boulevards de Champagne, Clemenceau et la place Jean-Bouhey.
La salle de spectacles permet d’accueillir confortablement jusqu’à 1611 personnes réparties en un parterre, deux balcons et des balcons latéraux. Cette composition engendre une volumétrie limitant la profondeur de la salle. Alliée à un éclairage spécifique, elle offre la possibilité d’adapter l’ambiance et la perception de l’espace selon la nature des manifestations. L’accès se fait depuis le foyer réparti sur deux niveaux principaux.

  • 11 Boulevard de Verdun, 21000 Dijon, France
  • web

Les Dissonances

Les Dissonances

Les Dissonances, collectif d’artistes : on a pris l’habitude de voir les musiciens dirigés à la baguette. Jouer sans chef, c’est prendre la liberté de se réunir lors de sessions de travail, dans un espace décloisonné où chacun crée sa place. Solistes, chambristes, musiciens d’orchestre et brillants étudiants en devenir se retrouvent afin de s’enrichir mutuellement. Un espace où compositeurs et interprètes renouent un dialogue nécessaire.
Les Dissonances poussent toujours plus loin le niveau artistique des défis qu’elles relèvent, des Symphonies de Beethoven à celles de Brahms, en passant par des programmes mettant à l’honneur des œuvres trop peu connues du public.
Premier orchestre symphonique sans chef d’orchestre, Les Dissonances réinventent la pratique musicale à travers une organisation participative où les talents et les idées de chacun sont valorisées.
L’orchestre se produit sur de nombreuses scènes européennes et a obtenu la reconnaissance immédiate de la critique internationale.
Liberté des musiciens, dans leur choix de travailler ensemble, liberté de choix des compositeurs, des oeuvres et des programmes, et libre association avec les salles et festivals qui partagent ce même souci d’exigence, d’excellence et d’innovation artistique.
Car cette exigence en tout est la contrepartie à cette liberté en tout revendiquée par Les Dissonances. Il faut y ajouter d’autres valeurs : Les Dissonances ont un inspirateur et un leader, mais elles n’ont pas de Chef ! Les musiciens sont tous égaux et unis par le partage fraternel de la musique. Liberté, égalité, fraternité, générosité, voilà les valeurs qui animent et inspirent Les Dissonances… et bien sûr leurs partenaires.

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