Kit Armstrong / Andrej Bielow / Compositeurs de la Grande Guerre

Eglise Sainte-Thérèse de Hirson ClassicAll 27

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Frederick Kelly : Sonate Gallipoli (1915)
Karol Szymanowski : Mythes - “La Fontaine d’Arethuse”, “Narcisse”, “Dryades et Pan” (1915)
Claude Debussy : Sonate pour violon et piano (1918)

Andrej Bielow, violon
Kit Armsrong, piano


Entouré de ces coquelicots qui rappellent aux hommes la mémoire des soldats tombés au front, Kit Armstrong et le violoniste ukrainien Andrej Bielow ressuscitent les compositeurs de la Grande Guerre.

Au programme, des œuvres créées entre 1914 et 1918 : la dernière sonate composée sur son lit de mort par Claude Debussy, les Mythes du Polonais Karol Szymanowki, une oeuvre de l'anglo-australien Frederick Kelly mort lors de la bataille de la Somme.

Kit Armstrong livre un instantané saisissant des tendances musicales de cette période troublée. La guerre marque une rupture qui se fait ressentir jusque dans la musique des compositeurs de l’époque. En perte de repère, ils s’affranchissent de l’héritage conventionnel et du formalisme des maîtres du XIXème siècle et se laissent librement guider par l’émotion.

Eglise Sainte-Thérèse de Hirson

L’église Sainte-Thérèse de l'Enfant-Jésus est un ancien édifice religieux catholique français situé à Hirson, dans l'Aisne. Depuis 2014, il est utilisé comme salle de concert.

D'une hauteur de 23 mètres, elle comprend un portail central et deux portes latérales ouvrant sur les bas-côtés. Au-dessus, un large linteau orné de bas-reliefs est surmonté d'une statue de sainte Thérèse, réalisés par Jacques Martin. Le haut de la façade est percé d'une rosace, qu'encadrent deux tourelles carrées abritant des escaliers, et terminé par un fronton triangulaire percé de deux baies étroites et couronné d'une croix. Avant 2008, elle était flanquée sur le côté gauche d'un campanile de 45 mètres de haut.

L'intérieur est de type Art déco avec une voûte et un plafond décorés de 1 500 roses de plâtre, symbolisant les roses répandues par sainte Thérèse.

Au début du XXe siècle, la ville d’Hirson abrite la deuxième gare de triage de France, après Paris. Sa population est en pleine croissance et l’église paroissiale Notre-Dame ne peut accueillir toute cette nouvelle population. Sans enfant et très attaché à ses racines, l'ingénieur Aimé Bonna décide alors de construire à ses frais l’église Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus. Il acquiert le terrain, finance les matériaux et la main d’œuvre et assure le suivi du chantier qui démarre le 3 octobre 1929. Bonna utilise le béton armé, matériau qui a fait sa fortune, pour bâtir l'église dans le style Art déco, alors en plein épanouissement. Malheureusement, il meurt six mois avant l’achèvement de son ultime œuvre dans laquelle est aménagée une chapelle ardente pour accueillir sa dépouille mortelle, avant ses obsèques en l'église Notre-Dame.

L'église fait alors partie de la paroisse Notre Dame de Thiérache du diocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin. Face à un état de vétusté avancée et de dangerosité, il est décidé de déconstruire le campanile le dimanche 23 novembre 2008.

En septembre 2012, le pianiste et compositeur anglo-taïwanais Kit Armstrong se porte acquéreur de l'église afin d'y répéter et d'y faire venir des artistes. Avec le soutien de la municipalité, il réhabilite le bâtiment.

En août 2013, est créé la Société musicale Sainte-Thérèse, une association loi de 1901 visant à rénover et entretenir le bâtiment, accueillir des musiciens et d'autres artistes, organiser des concerts privés et publics et promouvoir des événements culturels dans l’église.

Le 3 juin 2014, 600 personnes assistent à un récital de piano de Kit Armstrong qui interprète des œuvres allant du XIVe au XXe siècle. Cet événement est le sujet d'un reportage diffusé sur CanalPlus.

Le 25 septembre 2014, un récital du violoniste Andrej Bielow, lauréat du concours Long-Thibaud-Crespin, marque l'ouverture de la saison culturelle transfrontalière 2014-2015. Le programme de ce récital est constitué de trois œuvres composées pendant la Grande Guerre.

  • 125, rue de la République 02500 Hirson, France

Kit Armstrong

Enfant précoce, compositeur et pianiste, surdoué non seulement pour la musique, mais également pour les mathématiques, la science et les langues, Kit débute ses études à 5 ans, et devient à 7 ans le plus jeune élève dans l’histoire de l’Université Chapman en Californie. Diplômé deux ans après son entrée, auréolé de plusieurs Morton Gould Young Composer Award, il a étudié à la Royal Academy of Music et à l’Imperial College de Londres, recevant également les bons conseils d’Alfred Brendel qui reconnaît en lui un musicien rare et prometteur, sensible, subtil, naturel et concentré, sans aucune prétention.

Outre des apparitions au Carnegie Hall pour le concert anniversaire Steinway and Sons ou pour le 44e Prix Van Cliburn, il a déjà joué en soliste avec de nombreux orchestres et chefs dont Sir Charles Mackerras pour le 1er concerto de Beethoven en 2005, le concerto n°20 de Mozart avec le Baltimore Symphony Orchestra dirigé par Bobby McFerrin en 2007, le concerto en ré mineur de Bach avec le Leipzig Gewandhaus Orchestra dirigé par Riccardo Chailly, à Leipzig et Tokyo, en 2009.

En 2010, il est de nouveau invité par l'orchestre de Leipzig et Riccardo Chailly pour jouer le concerto de Schumann. En 2010, il se produit également avec l’Orchestre Symphonique WDR de Cologne, l’Orchestre de Chambre de Bâle, l’Orchestre Gulbenkian de Lisbonne et l’Orchestre de Chambre de Zurich et donne des récitals à Vienne, Verbier, Baden-Baden, Dortmund, Düsseldorf et Munich. En 2010, Kit Armstrong reçoit le prix « Leonard Bernstein » du Festival Schleswig-Holstein. À cette occasion, il joue le Concerto n°3 de Beethoven avec le NDR Sinfonieorchester Hamburg dirigé par Manfred Honeck.

Son répertoire va de Bach, Mozart, Beethoven, Mendelssohn, Chopin, Schumann à Bartók et ses œuvres comportent des opus pour piano, violon, trios, quatuors, quintettes, un concerto de piano, et une symphonie Célébration, composée à l’âge de 7 ans et créée par le Pacific Symphony Orchestra.

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