
Tigran, jeune prodige arménien, nous emmène dans son théâtre d’ombres d’ou émerge un orient sublimé. Une ballade poétique tantôt onirique tantôt furieusement rythmique,
aux accents pop et rock assumés. Une musique inclassable qui sert d’écrin à des chants fragiles et envoûtants.
Une écriture sophistiquée pour une écoute limpide et directe d’où nait l’émotion...
Tigran : piano, voix
Areni Agbabian : voix
Sam Minaie: basse
Arthur Hnatek: batterie

Crest Jazz Vocal
L'association à but non lucratif « Festival de la Vallée de la Drôme » organise depuis plus de 40 ans le festival Crest Jazz Vocal durant la première semaine d'août.
Composée d'un Conseil d'Administration de 21 personnes, très actives tout au long de l'année, et de 130 bénévoles durant la semaine du festival, l'association s'appuie sur le travail d'une salariée, d'une stagiaire et ouvrira un poste prochainement.
Le festival, d'une jauge de 600 places, se distingue par une ambiance familiale et chaleureuse.
Les activités de l'association tournent autour de deux axes :
La formation :
Promouvoir les cultures musicales auprès du public jeune selon diverses modalités d'actions : formation, diffusion musicale en milieu scolaire, ateliers pédagogiques de jazz pour enfants et adolescents, concerts de jazz adaptés aux 6 / 12 ans.
Proposer un enseignement innovant et de qualité autour de la voix grâce aux stages de jazz vocal, de gospel et de guitare jazz pour les adultes (du niveau débutant au niveau professionnel), organisés pendant la semaine du festival.
Faire connaître chaque jour de la semaine l'histoire du jazz et son contenu musical d'une manière originale et bien sûr conviviale grâce aux conférences gratuites où l'écoute musicale a une place de choix.
La diffusion :
Promouvoir les jeunes musiciens grâce au concours international de jazz vocal qui privilégie la présence de nouvelles formations issues de toute l'Europe, et parfois de plus loin.
Soutenir des groupes émergents de la région, les aider à trouver des scènes et des lieux d'expression : le jazz club « Jeudi d'jazz », Jazz au Village, les concerts gratuits de « Suivez Le Zèbre », le concert d'ouverture de la Médiathèque...
Proposer un programme artistique fondé sur la qualité musicale, le renouvellement et la diversité des styles du jazz européen et international sur la Grande Scène du festival.
Élargir l'audience et trouver de nouveaux publics grâce à différentes expressions de jazz et une politique tarifaire adaptée.
Travailler en réseau : AJC – Association des Festivals Innovants en Jazz et Musiques Actuelles, Jazz(s) Rhône-Alpes, Jazz Action Valence, Train-Théâtre de Portes-Lès-Valence, associations 7ème Ciel, les Amis du Vieux Cobonne et le Comité des Fêtes de Suze, la Ville de Grâne, la Ville de Suze, la Cave Jaillance, la Médiathèque Départementale Vallée de la Drôme, l'association Envolires, Crest'Actif, la Sauvegarde de l'Enfance ainsi que Jazz en Drôme.
Et surtout, créer une ambiance artistique de fête qui tienne compte de la dimension touristique régionale et du rayonnement européen des objectifs d' l'association.
L'association est subventionnée par la Ville de Crest, le Conseil général de la Drôme, la Région Rhône-Alpes ainsi que la Sacem, la Spedidam, le CNV et des entreprises privées comme Jaillance, les Huileries Richard et le groupe Renault.
Tigran Hamasyan

Tigran Hamasyan commence à s'intéresser au piano dès l'âge de deux ans. À trois ans, il chante les chansons de Led Zeppelin, Deep Purple, les Beatles, Louis Armstrong ou encore Queen en s'accompagnant au piano[réf. nécessaire]. À sept ans il découvre le monde du jazz, et passe ses journées à écouter différentes mélodies et à improviser au piano1. Il poursuit alors son éducation musicale classique à l'école.
En 1997, quand sa famille déménage à Erevan, il étudie Duke Ellington, Thelonious Monk, Charlie Parker, Art Tatum, Miles Davis, Bud Powell. À cette même période, il met au point ses premières compositions1. L'année suivante, sa participation au premier festival de jazz d'Erevan lui permet de se faire remarquer et de se faire inviter pour de prochains concerts et sessions. Lors du second festival de jazz d'Erevan en 2000, alors âgé de 13 ans, il attire l'attention de Chick Corea, Avishai Cohen, Jeff Ballard ou encore Ari Roland1. Il rencontre le pianiste Stéphane Kochoyan qui va l'aider à se faire connaître en Europe. En 2001, ce dernier l'invite à plusieurs festivals en France. Le jeune musicien fait alors la connaissance de légendes comme Wayne Shorter, Herbie Hancock, John McLaughlin ou Joe Zawinul et de musiciens comme Danilo Perez et John Patitucci1. En 2003 et 2004, il participe au Festival de Jazz de Serres, dans les Hautes-Alpes, où il revient en 2009 pour un duo avec Fanny Azzuro dans le cadre de Jazz & Classique.
Grâce à son premier prix de piano-jazz emporté en 2006 au Thelonious Monk Institute of Jazz, il entre à l'Université de Californie du Sud à Los Angeles2 où il commence à étudier en profondeur et en parallèle le jazz contemporain et la musique arménienne. La même année il publie son deuxième album, New Era, accompagné de François Moutin et Louis Moutin, avec l'apparition de Vardan Grigoryan au duduk. Il s'installe à New York en 20083.
En 2009, il enregistre Red Hail, un album au carrefour du jazz, du metal et du folklore arménien, avec son nouveau quintet de jeunes musiciens Aratta Rebirth2 : Areni Agbabian (voc), Ben Wendel (ts), Charles Altura (g), Sam Minaie (b) et Nate Wood (d). Ils se produisent dans plusieurs grands festivals internationaux, de Montréal à Nice en passant par Vienne ou Rotterdam (North Sea Jazz Festival).
En juin 2010, Tigran Hamasyan signe avec le label Verve. Il enregistre en septembre 2010 à Paris l'album solo À fable, pour lequel il est lauréat des Victoires du jazz 2011 dans la catégorie album international de production française.
Il se produit en 2011 dans de grands festivals comme Jazz in Marciac, Montreux, Montréal pour la 3e année consécutive, ainsi qu'au Tokyo Jazz Festival, en Arménie, au Royaume-Uni (Queen Elizabeth Hall) ou encore en Allemagne.
Il enregistre en juillet 2011 son premier EP (EP N°1) avec le batteur Jeff Ballard.
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