Auguri

Théâtre National de Chaillot ClassicAll 8

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AUGURI
Chorégraphie Olivier Dubois
Assistant à la création Cyril Accorsi
Musique François Caffenne

assisté de Stéphane Riou
Lumières Patrick Riou
Scénographie et décor Olivier Dubois
Costumes Christel Zingiro

Direction technique Robert Pereira
Notation Estelle Corbière
Entraîneur sportif Alain Lignier


Avec Youness Aboulakoul, Benjamin Bertrand, Camerone Bida, Mathieu Calmelet, Jacquelyn Elder, Virginie Garcia, Karine Girard, Inés Hernández, Steven Hervouet, Aimée Lagrange, Mélodie Lasselin, Sébastien Ledig, David Le Thaï, Clémentine Maubon, Aurélie Mouilhade, Luciano Nuzzolese, Loren Palmer, Sébastien Perrault, Rémi Richaud, Antonin Rioche, Sandra Savin, Justine Tourillon

Avec Auguri, le chorégraphe et directeur du CCN Ballet du Nord offre une pièce ample et puissante pour une vingtaine de danseurs. Se confrontant aux éléments déchaînés, Olivier Dubois met en danse la « meute protéiforme » des augures.

Olivier Dubois a pris son temps pour « rencontrer » la danse : ce n’est qu’à vingt-trois ans qu’il entre dans la ronde, interprète tout d’abord, chorégraphe par la suite. Il parle de ce «désir sauvage» qu’il a eu alors de danser. Auprès d’Angelin Preljocaj ou de Jan Fabre, par exemple.

En 1999, il signe Under Cover, son premier solo, mais c’est avec Pour tout l’or du monde qu’il est repéré au Festival d’Avignon. Depuis, Olivier Dubois est l’un des artistes français les plus demandés. En 2012, Tragédie marque un accomplissement : une pièce fleuve pour une vingtaine de danseurs qui produisit un électrochoc sur le public et n’a pas cessé de tourner. Directeur depuis 2014 du CCN Ballet du Nord, Olivier

Dubois dévoile enfin Auguri, sa nouvelle pièce attendue. Le titre même fait référence aux augures, « cette meute protéiforme, cette entité complexe aux règles secrètes et ancestrales ». Sur le plateau, le chorégraphe imagine un ballet où « tout ne sera que courses : courir vers, rejoindre au plus vite, au plus tôt ; élancer nos corps, les destiner mais aussi courir pour s’éloigner, échapper, fuir ce destin ». Des corps coureurs en quête de cet absolu... le bonheur. « Ils sont ces éléments toujours imprévisibles et secrets qui, par leur puissance, bousculent et détruisent. »

Auguri est une fresque qui emprunte au divin et au païen, une danse à perdre haleine, une «avalanche, foudre, tonnerre, raz-de-marée» qui saisit les corps. Portée par la création musicale de François Caffenne et les lumières de Patrick Riou, Auguri s’annonce comme une symphonie en mouvement.

Théâtre National de Chaillot

Le théâtre national de Chaillot est l'un des six théâtres nationaux français, situé dans le palais de Chaillot, au 1 place du Trocadéro dans le 16e arrondissement. Il a le statut juridique d'un établissement public à caractère industriel et commercial.

Le théâtre de Chaillot a été construit en 1937 par les frères Niermans. Il fut longtemps le lieu symbolique du théâtre populaire, notamment associé aux grands noms tels que Jean Vilar puis Antoine Vitez, et affecté au TNP jusqu'en 1972. Entre 1973 et 1975, l'intérieur du théâtre est totalement restructuré lors d'un chantier de rénovation conduit par le duo Valentin Fabre et Jean Perrottet, déjà architectes des nouveaux aménagements du théâtre de la Ville en 1967-1968. Le théâtre de Chaillot est reconnu théâtre national en 1975 et abrite une école de théâtre (qui ferme ses portes en 2006). Il comporte désormais trois salles, la salle Jean-Vilar de 1250 places et la salle Gémier de 420 places, ainsi que le studio Maurice-Béjart de 80 places dédié à des spectacles de moindre envergure, c'est la salle dite des « expériences ».

En 1993, Michel Reilhac, ancien danseur, face au déclin du bal « ringardisé », y crée le « bal moderne » dans le cadre du Festival Paris quartier d'été, avec comme principe des néophytes qui sont invités à apprendre des mini-chorégraphies créées spécialement à leur intention par de grands noms de la danse2.

En juin 2008, Dominique Hervieu (directrice depuis 2000 de la mission jeune public) et José Montalvo (qui était depuis 2000 directeur de la danse à Chaillot) prennent la direction du tout nouveau pôle chorégraphique créé au théâtre national de Chaillot, dont la mission est désormais en priorité à la promotion de la danse contemporaine plus que celle historique du théâtre3. Cette orientation, décidée en septembre 2007 par la ministre de la culture Christine Albanel, met désormais en concurrence ou en synergie deux grandes salles parisiennes : le théâtre de la Ville, salle historique à Paris de la promotion de la danse contemporaine depuis 30 ans, devrait s'orienter vers une programmation plus internationale, alors que Chaillot pourrait se spécialiser sur les chorégraphes contemporains français, pour la plupart issus de la Nouvelle danse française des années 1980. Après seulement deux ans, le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand annonce le 3 septembre 2010 la nomination du danseur et pédagogue Didier Deschamps à la tête de l'institution à partir de juillet 2011 après le départ de Dominique Hervieu à la direction de la Biennale de la danse de Lyon et de la Maison de la danse de Lyon, José Montalvo faisant toujours partie de l'équipe dirigeante.

  • 1 Place du Trocadéro et du 11 Novembre, 75016, Paris, France
  • web

Olivier Dubois

Directeur du Centre Chorégraphique National Roubaix Nord-Pas de Calais depuis le 1er janvier 2014, élu l’un des vingt-cinq meilleurs danseurs au monde en 2011 par le magazine Dance Europe, Olivier Dubois jouit d’une expérience unique, entre création, interprétation et pédagogie.

 

Né en 1972, Olivier Dubois crée son premier solo en 1999, Under Cover. Il est à de nombreuses reprises interprète pour des chorégraphes et metteurs en scène reconnus : Laura Simi, Karine Saporta, Angelin Preljocaj, Charles Cré-Ange, le Cirque du Soleil, Jan Fabre, Dominique Boivin, Sasha Waltz…

 

Depuis 2005, ses créations en tant que chorégraphe s’enchaînent avec succès : après le duo Féroces avec Christine Corday pour le théâtre de l’Esplanade à Saint-Etienne, la SACD et le Festival d’Avignon lui proposent, en 2006, de signer une pièce dans le cadre du Sujet à vif, Pour tout l’or du monde. Le prix spécial du jury lui est décerné en juin 2007 par le Syndicat professionnel de la critique (théâtre, musique et danse) pour son parcours d’interprète et cette création. Il présente également en 2006 et 2007 les deux volets du projet BDanse : En Sourdine et Peter Pan. En juillet 2008, il crée Faune(s) autour de la pièce de Nijinski, L’Après-midi d’un faune, au Festival d’Avignon et est lauréat la même année du 1er prix Jardin d’Europe à Vienne.

 

Son exposition L’interprète dévisagé fait l’actualité pendant un mois en 2009 au Centre National de la Danse. Les Ballets de Monte-Carlo lui commandent la pièce Spectre, donnée le 1er avril 2010. En septembre, une autre création voit le jour à la Biennale de la danse à Lyon : L’homme de l’Atlantique, duo sur la musique de Frank Sinatra.

 

Toujours enclin à diversifier ses horizons, Olivier Dubois signe en janvier 2009 la chorégraphie de La Périchole d’Offenbach pour les Opéras de Lille, Nantes et Limoges, dans une mise en scène de Bérangère Janelle.

 

En novembre 2009, il entame une trilogie, Etude critique pour un trompe l’œil, avec la pièce Révolution créée à la Ménagerie de Verre à Paris. Vient ensuite le deuxième volet, le solo Rouge en décembre 2011 ; puis la dernière pièce de la trilogie, Tragédie, oeuvre majeure qui a vu le jour au Festival d’Avignon le 23 juillet 2012 et est actuellement en tournée.
 

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