Orchestre de la Suisse Romande / Debussy / Ravel / Brahms

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Claude Debussy: Prélude à l'après-midi d'un faune
Maurice Ravel:  Concerto pour piano et orchestre en sol majeur
Johannes Brahms: Symphonie n°3 en fa majeur, op.90

Nelson Goerner, piano
Orchestre de la Suisse Romande
Jonathan Nott, direction

 

Le Prélude à l'Après-midi d'un faune, sous-titré Églogue pour orchestre d'après Stéphane Mallarmé, est une œuvre symphonique de Claude Debussy, composée entre 1892 et 1894.

L'œuvre est créée le 22 décembre 1894 par l'orchestre de la Société nationale de musique à Paris. La direction en fut confiée au compositeur et chef d'orchestre suisse Gustave Doret et le solo de flûte interprété par Georges Barrère (1876-1944).

Debussy écrit dans le programme imprimé : « La musique de ce Prélude est une illustration très libre du beau poème de Stéphane Mallarmé. Elle ne prétend nullement à une synthèse de celui-ci. Ce sont plutôt des décors successifs à travers lesquels se meuvent les désirs et les rêves d'un faune dans la chaleur de cet après-midi. Puis, las de poursuivre la fuite peureuse des nymphes et des naïades, il se laisse aller au soleil enivrant, rempli de songes enfin réalisés, de possession totale dans l'universelle nature. »

La formation comporte trois flûtes, deux hautbois, un cor anglais, deux clarinettes, deux bassons, quatre cors, deux harpes, deux crotales (ou cymbales antiques) et la section de cordes, soit les deux sections de violons, les altos, les violoncelles et les contrebasses.

C'est une des œuvres les plus connues de Debussy, dont le succès fut immédiat, et qui constitue le plus bel exemple de la musique impressionniste. Elle a été transcrite pour de nombreuses formations instrumentales, la plus jouée étant sans doute la réduction pour flûte (ou violon) et piano due à Gustave Samazeuilh.

 

Le Concerto en sol majeur de Maurice Ravel est un concerto pour piano et orchestre en trois mouvements composé de l'été 1929 à novembre 1931. Il a été créé à Paris, salle Pleyel, le 14 janvier 1932 par sa dédicataire, la pianiste Marguerite Long, avec l'Orchestre des Concerts Lamoureux dirigé par le compositeur.

Il est l'avant-dernière œuvre achevée de Ravel qui, à partir de 1933, perdit la faculté d'écrire sa musique. Construit sur un modèle classique, inspiré d'après son auteur de Mozart et de Saint-Saëns, il partage avec le Concerto pour la main gauche, dont il est l'exact mais très dissemblable contemporain, de nombreux emprunts au jazz. Succès public et critique dès sa première, il fut enregistré dès 1932 et compte aujourd'hui parmi les œuvres les plus jouées et les plus étudiées de Ravel.

Le chef d'orchestre américain d'origine russe Serge Koussevitzky commanda le Concerto en sol à Ravel en 1929.

Au début du XXe siècle, jusqu'à la Première Guerre mondiale, le concerto était un genre tombé en désuétude et dédaigné du public français1. Mozart était alors peu joué, et en dehors des concertos de Beethoven et Chopin, les goûts allaient davantage à la « musique pure » incarnée par la symphonie2. Le concerto pour piano revint à la mode dans les années 1920. Dans la mouvance néoclassique de l'après-guerre, Bartók (dont le Premier concerto date de 1926), Stravinsky (Concerto pour piano et instruments à vent, 1924) et Gershwin (Concerto en fa, 1928), notamment, s'y consacrèrent. En France, depuis Saint-Saëns, dont le Cinquième et dernier concerto pour piano datait de 1896, le champ était resté vierge. Si on excepte Francis Poulenc, dont le Concert champêtre a été créé avec piano en 1929 mais composé primitivement pour clavecin et orchestre, Ravel fut le premier compositeur français à s'attaquer à ce genre au XXe siècle.

L'idée d'une œuvre concertante pour piano était ancienne chez Ravel. Dès 1913 il avait projeté une composition rhapsodique d'inspiration basque pour piano et orchestre, qu'il comptait baptiser Zazpiak Bat, et dont il ébaucha des esquisses pour trois mouvements tandis qu'il travaillait au Trio en la mineur . La guerre survenant, ce projet fut ajourné. Ce n'est qu'au début des années 1920, sur les propositions d'Élie Robert Schmitz, futur organisateur de sa tournée américaine de 1928, que Ravel revint au projet d'une « fantaisie » pour piano et orchestre inspirée cette fois du Grand Meaulnes, dans laquelle il comptait se produire comme soliste en Amérique du Nord. Mais, accaparé par sa Sonate pour violon et jugeant son idée première inadaptée, il renonça à ce projet8 et « le public yankee dut se contenter d'applaudir le pianiste Maurice Ravel dans sa Sonatine ».

C'est finalement à partir de 1929 que Ravel composa sur commande non pas un, mais deux concertos pour piano et orchestre. Le Concerto en sol répondit à une commande de Serge Koussevitzky, qui voulait célébrer le 50e anniversaire de l'Orchestre symphonique de Boston au cours de la saison 1930-1931 avec un festival d'œuvres nouvelles. Après avoir envisagé le titre de Divertissement, Ravel opta finalement pour celui de Concerto, l'estimant « suffisamment clair quant au caractère de l'œuvre ». Commencé le premier, il fut achevé et créé après celui pour la main gauche. Il est l'avant-dernière œuvre achevée par Ravel : seules les trois chansons de Don Quichotte à Dulcinée lui sont postérieures.

La composition du Concerto en sol dura plus de deux ans. Ravel s'y attaqua au cours de l'été 1929 et les travaux avancèrent durant toute la seconde moitié de l'année. À cette époque, le compositeur projetait de laisser à Koussevitzky le soin de la première mondiale puis de jouer le Concerto lui-même « dans les cinq parties du monde ». Cependant, dès le mois de décembre il commença à travailler simultanément au Concerto pour la main gauche pour le pianiste Paul Wittgenstein, ainsi qu'à un poème symphonique baptisé Dédale 39 qui ne devait jamais dépasser le stade d'ébauche. Jusqu'à son achèvement au début de l'automne 1930, le Concerto pour la main gauche fut traité en priorité17 au prix d'un surcroît d'activité dont les effets se firent rapidement sentir sur la santé déjà fragile du musicien. Épuisé18, Ravel renonça à achever le Concerto en sol dans les délais prévus et ne reprit le travail qu'en février 193119 pour finalement achever son œuvre en novembre de la même année20.

Ravel, habituellement peu prolixe sur l'élaboration de ses œuvres, s'exprima à plusieurs reprises sur le Concerto en sol durant sa composition, alors qu'il ne révéla presque rien du Concerto pour la main gauche. Le 31 mars 1931 il confia au journal hollandais De Telegraaf: « C'est un divertissement, dans lequel deux mouvements vifs encadrent un mouvement lent. L'écriture harmonique et contrapuntique s'équilibrent, si bien que l'une ne domine pas l'autre. Vous noterez qu'il est intitulé “divertissement”. Il ne faut pas faire sur ce concerto des hypothèses prétentieuses qu'il ne saurait satisfaire. Ce que Mozart a écrit pour le plaisir de l'oreille est parfait, à mon sens, et même Saint-Saëns a atteint cet objectif, encore qu'à un niveau bien inférieur. (...) J'espère jouer mon nouveau concerto moi-même partout. Comme Stravinsky, je me réserve les droits de première exécution. »

Le 11 juillet 1931, il s'entretint avec Calvocoressi dans le Daily Telegraph, confirmant son style et ses sources d'inspiration: « Concevoir deux concertos simultanément était une expérience intéressante. Celui dont je serai l'interprète est un concerto au sens le plus vrai du terme. J'entends par là qu'il est écrit dans l'esprit de ceux de Mozart et de Saint-Saëns. La musique d'un concerto, à mon avis, doit être légère et brillante, et ne pas viser à la profondeur ou aux effets dramatiques. On a dit de certains grands classiques que leurs concertos étaient écrits non pas “pour” mais “contre” le piano. Cette remarque me paraît parfaitement juste. J'avais d'abord pensé à intituler mon concerto “divertissement”. Puis il m'est apparu que ce n'était pas utile, car le titre même de “concerto” doit être suffisamment clair quant au caractère de l'œuvre. À certains égards ce concerto n'est pas sans rapports avec ma Sonate pour violon. Il comporte quelques touches de jazz, mais peu nombreuses. »

Le 30 octobre 1931 enfin, il rendait publiques, dans Excelsior, la forme et l'instrumentation du concerto à venir en omettant, comme le remarque Arbie Orenstein, les clarinettes, la harpe et les huit instruments de la batterie : « À un allegro initial, d'un classicisme serré, succède un adagio avec lequel j'ai voulu rendre un hommage particulier à la scolastique et que je me suis efforcé d’écrire le mieux possible ; pour finir, un mouvement vif en forme de rondo, également conçu selon les traditions les plus immuables. Afin de ne pas charger inutilement la trame orchestrale, j'ai eu recours à un effectif d'orchestre réduit : au quintette habituel des cordes s'adjoignent seulement une flûte, la petite flûte, un hautbois, le cor anglais, deux bassons, deux cors, une trompette, un trombone. »

Ravel dédia le Concerto en sol à la pianiste Marguerite Long, alors au faîte de sa réputation, avec laquelle il avait déjà collaboré pour la création du Tombeau de Couperin en 1919. Celle-ci témoigna que, lors d'un dîner, Ravel lui déclara soudain : « Je suis en train de composer un concerto pour vous. Est-ce que cela vous est égal qu'il finisse pianissimo et par des trilles ? »

Comme en témoignent sa correspondance et les entretiens qu'il a donnés à ce sujet, Ravel pensait au début créer son Concerto lui-même comme soliste, mais il avait sous-estimé l'exigence de sa partition. Sa technique au clavier étant insuffisante, il essaya de combler son retard en travaillant les Études de Chopin, celles non moins redoutables de Liszt, mais aussi, pour l'indépendance des doigts, la Fugue de son propre Tombeau de Couperin. Marguerite Long rapporta : « À maintes reprises, il s'épuisa à essayer d'accéder au niveau de virtuosité indispensable. Les longues heures passées à se briser les doigts sur les Études de Chopin et de Liszt le fatiguèrent beaucoup. (...) Même quand il se rendit à l'évidence, il voulut encore être le premier interprète de son ouvrage et ce n'est que pressé par ses amis, Lucien Garban en particulier, qu'il renonça à affronter les difficultés réelles de cette exécution ». Ravel se décida donc, au dernier moment, à laisser Marguerite Long être la première interprète de son œuvre : « le 11 novembre 1931 Ravel me téléphona de Montfort-l'Amaury pour m'annoncer sa venue immédiate chez moi avec son manuscrit. (...) J'avais bien peu de temps devant moi ; il me fallait non seulement me débrouiller dans cette forêt de pattes de mouches mais aussi tenir mes engagements de fin d'année et paraître dans plusieurs concerts. Or, Ravel, soit au téléphone soit chez moi, me harcelait sans arrêt, m'empêchant de travailler ».

Renoncer à se produire comme soliste ne fut pas la seule concession à laquelle Ravel fut contraint. Au début des années 1930, le compositeur commençait à présenter des signes alarmants d'épuisement physique, que son acharnement à composer les concertos rendirent d'autant plus patents. Ses amis comme ses médecins jugèrent donc totalement déraisonnable son projet de présenter le Concerto en sol dans une immense tournée mondiale qui l'aurait fait passer, envisageait-il, par « l'Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas, les deux Amériques, le Japon et peut-être Java ». On lui ordonna le repos complet pour la fin de 1931, et il se résolut à ne conduire sa nouvelle œuvre qu'à travers une tournée européenne.

Le Concerto en sol fut créé à Paris, salle Pleyel, le 14 janvier 1932, au cours d'un festival assuré par l'orchestre Lamoureux et entièrement consacré à la musique orchestrale de Maurice Ravel. Le concert comportait la Pavane pour une infante défunte, la Rapsodie espagnole, la seconde suite de Daphnis et Chloé, La Valse, le Boléro et enfin le tout nouveau Concerto. Le jeune chef d'orchestre portugais Pedro de Freitas Branco, chef des concerts symphoniques de Lisbonne, assura la direction du concert, sauf pour la Pavane, le Boléro et le Concerto, qui furent dirigés par Ravel en personne, Marguerite Long assurant la création au piano. L'affluence fut considérable et le concert, « en dépit d'une organisation déplorable et dont le désordre restera célèbre dans les annales des concerts, a réussi au-delà de toute expectative ».


La symphonie no 3 en fa majeur, op. 90, a été composée par Johannes Brahms durant l’été 1883 à Wiesbaden, soit près de 6 ans après sa seconde symphonie. Entre les deux il écrivit notamment les partitions de son concerto pour violon, ses deux ouvertures et son second concerto pour piano.

Elle a été créée le 2 décembre 1883 à Vienne par l'Orchestre philharmonique sous la direction de Hans Richter. Ce dernier, enthousiaste, la surnomma l’héroïque en référence avec la troisième symphonie de Ludwig van Beethoven. En réalité l'œuvre s'inspire davantage de Schumann et son premier thème reprend un court trait mélodique de la symphonie rhénane1. Lors de ce concert, les partisans de Wagner sifflèrent, ce qui engendra une ferveur plus grande dans les applaudissements des admirateurs de Brahms.

Le thème du troisième mouvement constitue la musique de Aimez-vous Brahms..., film d'Anatole Litvak. Ce même thème a été repris dans la chanson de Serge Gainsbourg, Baby Alone in Babylone, par Yves Montand pour Quand tu dors près de moi, par Frank Sinatra pour Take My Love, par Carlos Santana dans la chanson Love of my life sur l'album Supernatural, ainsi que par Jo Yeong-wook pour le thème récurrent du film de Park Chan-wook, Old Boy. Elle a également été utilisée dans la bande originale du jeu Civilization IV.


Si les mouvements extérieurs utilisent l'arsenal complet de cet orchestre, les deux mouvements centraux se satisfont d'un matériel réduit : ni timbales ni trompettes, deux cors au lieu de quatre, et les trombones se taisent dans le troisième mouvement.

Il s'agit de la plus courte des symphonies de Brahms, et sans doute une des plus personnelles. Caractéristique unique, ses quatre mouvements se terminent dans une atmosphère faite de calme et de luminosité.

Cette symphonie présente une forme cyclique particulière : les accords de la fin sont identiques aux accords initiaux, mais dans la tonalité affirmée de fa majeur, alors que le début de l'œuvre présentait une alternance majeure/mineure. L'aspect cyclique ne se limite pas à cette remarque : plusieurs thèmes jouent des rôles dans les différents mouvements. Ainsi, le second thème de l'adagio disparaît dans la réexposition, pour réapparaître comme second thème dans le final (thème en triolets).

Elle se compose de quatre mouvements et dure environ 35-40 minutes.

1er mouvement : Allegro con brio en fa majeur
Le premier thème énergique en fa majeur est exposé aux violons sur une ligne descendante suivi par une mélodie arpégée auquel enchaîne le deuxième thème à la clarinette. La partie centrale du développement est teintée de chaudes couleurs tziganes qui ensuite laissent place à une séquence sombre et intériorisée. Tout s'achève après la réexposition dans une coda qui reprend l'héroïque thème initial.

2e mouvement : Andante en ut majeur
3e mouvement : Poco allegretto en ut mineur

Le thème principal du mouvement deviendra célèbre par sa reprise dans la bande sonore du film Aimez-vous Brahms ?

4e mouvement : Allegro en fa mineur/fa majeur

 

 

Teatro Colón

 Le Teatro Colón de Buenos Aires est considéré comme un des cinq meilleurs théâtres du monde du point de vue de l’acoustique. Le théâtre actuel remplace le bâtiment original qui avait été ouvert en 1857 et qui a été en service jusqu’en 1888. Vers la fin du XIXe siècle, il devint évident qu’un nouveau théâtre était nécessaire.

Situé en plein centre de Buenos Aires, il a été inauguré le 25 mai 1908 avec l'opéra Aïda de Verdi. La construction du nouveau bâtiment dura environ 20 ans. Commencé en 1890, l'intention était de l'inaugurer avant le 12 octobre 1892, date du quatre-centième anniversaire de la découverte de l'Amérique. Le projet initial était de l'architecte Francesco Tamburini. A la mort de celui-ci en 1891, il fut repris et modifié par son associé l'architecte Victor Meano, auteur du palais des congrès argentin. Les travaux avancèrent jusqu'en 1894 puis s'interrompirent pour des questions financières. La même année, Meano fut assassiné et le gouvernement chargea le belge Jules Dormal de terminer l'oeuvre. Celui-ci introduisit quelques modifications structurelles et laissa définitivement sa marque par le style français de la décoration.

La salle principale, en forme de fer à cheval répond aux normes les plus sévères du théâtre classique italien et français. La scène est inclinée de trois centimètres et mesure trente-deux mètres de long pour trente-quatre mètres de profondeur et quarant-huit de hauteur. Elle possède un disque tournant de plus de vingt mètres de diamètre qui peut s'actionner électriquement pour tourner dans n'importe quel sens et changer rapidement de décor. En 1988, des travaux de modernisation de la machinerie scénique furent entrepris pour faciliter la manipulation des décors.

La fosse de l'orchestre peut contenir cent-vingt musiciens. Elle est conçue avec des chambres de résonance et des courbes spéciales de répercussion du son. Ces conditions associées aux proportions arquitectoniques de la salle et la qualité des matériaux font que le théâtre possède une acoustique exceptionnelle reconnue mondialement comme une des plus parfaites.

Depuis son inauguration, le Teatro Colon a vu un foisonnement de grands artistes argentins et internationaux. Leur passage sur cette scène a contribué à forger une grande tradition musicale et un prestige reconnu dans le monde entier.

Nelson Goerner

Le Monde écrit « Souverain dans Chopin, incontestable dans Debussy, à 46 ans, le pianiste argentin Nelson Goerner fait partie de ces artistes discrets dont la carrière est immense. » Le magazine Classica, en récompensant son enregistrement de la sonate Hammerklavier de Beethoven avec un « Choc », écrit « à n’en pas douter, voici un disque qui fera date.»

Nelson Goerner s’est produit avec la plupart des orchestres les plus prestigieux : Philharmonia Orchestra, London Philharmonic Orchestra, Orchestre de la Suisse Romande, Deutsche Kammerphilharmonie, Hallé Orchestra et NHK Symphony Orchestra Tokyo. Il a joué avec les chefs d’orchestre les plus renommés, notamment Neeme Järvi, Sir Mark Elder, Vassily Sinaisky, Jonathan Nott, Fabio Luisi et Frans Brüggen.

Il participe régulièrement aux festivals de Salzbourg, La Roque d’Anthéron, La Grange de Meslay, Edinburgh, Schleswig-Holstein et Verbier, ainsi qu’aux BBC Proms.

La saison 2017-18 a été riche en récitals : il s’est produit à Berlin, Leipzig, Amsterdam, Bruxelles Bilbao, Paris et Londres. Nelson Goerner a interprété Mozart avec l’Orchestre de Paris et il a fait une tournée en Europe et en Amérique du Sud avec l’Orchestre de la Suisse Romande. En 2018-19, il donnera notamment une série de récitals sur la côte Ouest des Etats-Unis.

La saison 2015-16 a été l’occasion d’entendre Nelson Goerner à Londres, Paris, Toulouse, au Festival de Menton, à Eindhoven, La Haye, Genève, Ravenne, San Francisco et Buenos Aires. Il s’est également produit avec le BBC National Orchetra of Wales, l’Orchestre symphonique de Singapour, l’Orchestre philharmonique royal de Liège, ainsi qu’avec l’Orchestre de Hollande du Nord. Lors de la saison 2013-14, Nelson Goerner avait fait l’objet d’une série de concerts « Portrait » au Wigmore Hall de Londres. Il y a donné quatre récitals, explorant divers répertoires de Bach, Mozart, Beethoven, Brahms, Schumann, Chopin, Debussy et Bartók.
“Souverain dans Chopin, incontestable dans Debussy, le pianiste argentin Nelson Goerner fait partie de ces artistes discrets dont la carrière est immense.”
– Le Monde

Chambriste recherché, Nelson Goerner collabore avec de prestigieux artistes tels que Martha Argerich (répertoire pour deux pianos), Janine Jansen, Steven Isserlis et Gary Hoffman.

Nelson Goerner entretient une relation privilégiée avec le Mozarteum Argentino à Buenos Aires. Ses études musicales lui ont permis de s’y produire régulièrement. Membre du comité artistique de l’Institut Chopin de Varsovie, il y explore le répertoire du compositeur sur des pianos Pleyel et Erard datant de 1848 et 1849. Son enregistrement des Ballades et des Nocturnes a été récompensé d’un Diapason d’or (Label de l’Institut Chopin de Varsovie).

Nelson Goerner est à la tête d’une importante discographie, notamment chez Alpha Classics avec des enregistrements de Chopin, Beethoven, Rachmaninov, Schumann, Debussy Liszt et Busoni, ainsi qu’un DVD d’œuvres de Beethoven et de Chopin enregistré en public dans le cadre du Festival de Verbier. Parmi les récompenses reçues, il y a un Diapason d’Or de l’Année 2013 pour son enregistrement Debussy, le disque du mois dans BBC Music Magazine pour son album consacré à Schumann, un Choc de Classica et un Diapason d’Or pour son enregistrement des Préludes de Chopin. Son disque de la sonate Hammerklavier, op.106 de Beethoven a été plébiscité par la presse.

Né en 1969 à San Pedro en Argentine, Nelson Goerner commence à étudier le piano à cinq ans avec Jorge Garruba. Il étudie ensuite au Conservatoire National de Musique de Buenos Aires avec Juan Carlos Arabian et Carmen Scalcione. En 1980, il donne son premier concert dans sa ville natale et en 1986, il obtient le Premier Prix du Concours Franz Liszt de Buenos Aires. Grâce à son talent exceptionnel, Martha Argerich lui fait décerner une bourse d’études qui lui permet d’aller au Conservatoire de Genève dans la classe de virtuosité de Maria Tipo. En 1990, il remporte le Premier Prix du Concours de Genève.

Nelson Goerner vit en Suisse avec son épouse et leur fils. Il est professeur de piano à la Haute Ecole de Musique de Genève et il enseigne à l’Académie Barenboim-Said à Berlin.

Nelson est heureux d’être le parrain de l’Association Humanitaire, Ammala.

Jonathan Nott

Jonathan Nott fait ses débuts de chef d'orchestre en 1988 lors du Festival de Battignano en Italie. L'année suivante il est nommé maître de chapelle de l'Opéra de Francfort et du théâtre national de Hesse Wiesbaden où il développe un répertoire d'opéra et de ballet classique avec les grandes œuvres de Mozart, Puccini ou Verdi. Il réalise à cette occasion l'intégrale du cycle de L'Anneau du Nibelung de Richard Wagner.

Il devient ensuite directeur musical du Théâtre de Lucerne et le chef d'orchestre principal de l'Orchestre symphonique de Lucerne. Dans les années 1990, Jonathan Nott est également le chef invité de nombreux orchestres allemands et européens dont l'Orchestre royal du Concertgebouw, l'Orchestre philharmonique de Londres, l'Orchestre philharmonique de Munich et de l'Orchestre de Paris. Il travaille également à l'enregistrement de plusieurs œuvres de György Ligeti avec l'Orchestre philharmonique de Berlin.

En 1995, il prend la tête de l'Ensemble intercontemporain à Paris, qu'il dirige jusqu'en 2000, avant d'en rester le principal chef invité. Depuis 2000, il dirige l'Orchestre symphonique de Bamberg.

Le 28 janvier 2015, il est nommé directeur artistique et musical de l'Orchestre de la Suisse romande à partir de la saison 2016-2017.

  • Chef d'orchestre
  • web

Orchestre de la Suisse Romande

Fondé en 1918 par Ernest Ansermet, qui en est le chef titulaire jusqu’en 1967, l’Orchestre de la Suisse Romande compte 112 musiciens permanents. Il assure ses concerts d’abonnement à Genève et Lausanne, les concerts symphoniques de la Ville de Genève, le concert annuel en faveur de l’ONU, ainsi que les représentations lyriques au Grand Théâtre de Genève. Sa réputation s’est bâtie au fil des ans grâce à ses enregistrements historiques et à son interprétation du répertoire français et russe du XXe siècle.

En janvier 2015, le chef britannique Jonathan Nott a été désigné Directeur artistique et musical. Son chef principal invité est le maestro japonais Kazuki Yamada.

Formation de réputation mondiale, l’Orchestre de la Suisse Romande, sous l’égide de son chef fondateur, puis des directeurs musicaux successifs (Paul Kletzki 1967-1970, Wolfgang Sawallisch 1970-1980, Horst Stein 1980-1985, Armin Jordan 1985-1997, Fabio Luisi 1997-2002, Pinchas Steinberg 2002-2005, Marek Janowski 2005-2012, Neeme Järvi 2012-2015), a toujours contribué activement à l’histoire de la musique avec la découverte ou le soutien de compositeurs contemporains. Les œuvres de Claude Debussy, Igor Stravinski, Darius Milhaud, Arthur Honegger, Frank Martin, Benjamin Britten, Heinz Holliger, Peter Eötvös, James MacMillan, Pascal Dusapin, Michael Jarrell ou Richard Dubugnon ont été créées à Genève par l'OSR. C'est d'ailleurs toujours une de ses missions importantes: soutenir la création symphonique, et particulièrement suisse. L’OSR est partenaire de Pro Helvetia pour le projet « œuvres suisses » jusqu’en 2017.

Collaborant étroitement avec la Radio Télévision Suisse dès son origine, l’Orchestre de la Suisse Romande est très tôt diffusé sur les ondes radiophoniques, donc capté par des millions de personnes à travers le monde. Grâce à un partenariat avec Decca (plus de 100 disques), qui donne naissance à des enregistrements légendaires, l'OSR confirme sa présence sur la scène musicale mondiale. L’OSR a enregistré avec une dizaine de labels internationaux des disques qui ont reçu de nombreuses distinctions. Actuellement en partenariat avec PentaTone, l'OSR enregistre deux à trois disques par saison.

Les tournées internationales de l’OSR le conduisent dans les salles prestigieuses d’Europe (Berlin, Londres, Vienne, Salzbourg, Paris, Amsterdam) et d’Asie (Tokyo, Séoul, Pékin), ainsi que dans les grandes villes des continents américains (Boston, New York, San Francisco, Washington, São Paulo, Buenos Aires ou Montevideo). Au cours de la saison 2011-2012, l’OSR s’est produit pour la première fois à Moscou et Saint-Pétersbourg. En juillet 2014 l’OSR s'est rendu au Japon (Suntory Hall) et à Séoul (SeongNam Arts Center), et en février 2015, il s'est produit lors de sept concerts sur les côtes Ouest et Est des Etats-Unis. Il est l’invité de nombreux festivals, dont le Festival de Música de Canarias, les festivals de Pâques et d’été de Lucerne, le Festival de Radio France et Montpellier, le Menuhin Festival Gstaad et le Septembre Musical de Montreux.

L’Orchestre de la Suisse Romande est soutenu par le canton et la Ville de Genève, la Radio Télévision Suisse, les associations d’amis et de nombreux sponsors et mécènes. Pour les concerts donnés à Lausanne, l’OSR bénéficie du soutien du Canton de Vaud.

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