Léo Delibes / Coppelia

Théâtre Bolchoï ClassicAll 97

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Coppélia, ou la fille aux yeux d'émail
Ballet en deux actes et trois tableaux d'Arthur Saint-Léon
sur un livret de Charles Nuitter
musique de Léo Delibes
d'après le conte d'Hoffmann L'Homme au sable
représenté pour la première fois à l'Opéra de Paris le 25 mai 1870 sous la direction de François Hainl.

Chorégraphie: Sergei Vikharev (d'après Marius Petipa)
Avec
Margarita Shrainer (Swanilda)
Artem Ovcharenko (Frantz)
Alexei Loparevich (Coppélius)

Cette version du Bolchoï opère un retour fascinant à la chorégraphie et aux costumes d’origine, faisant autant la part belle au corps de ballet dans de grands divertissements, dont la célèbre « Danse des heures », qu’aux étoiles dans des pas débordants d’énergie et d’humour. Une comédie qui réunit une héroïne au tempérament trempé, un fiancé au regard baladeur et un vieux scientifique fou !

Coppélia, ou la Fille aux yeux d'émail est un ballet en deux actes et trois tableaux d'Arthur Saint-Léon, sur un livret de Charles Nuitter, musique de Léo Delibes, d'après le conte d'Hoffmann L'Homme au sable, représenté pour la première fois à l'Opéra de Paris le 25 mai 1870 sous la direction de François Hainl.

Le rôle de Swanilda, tenu par Giuseppina Bozzacchi, est devenu un rôle mythique du répertoire classique.

Après le décès prématuré de la créatrice, le rôle fut repris par Léontine Beaugrand qui l'avait déjà tenu pour nombre de répétions, car on tardait à trouver une danseuse italienne, celles-ci étant très prisées à l'époque. Cette heureuse circonstance a empêché ce ballet de tomber dans l'oubli, comme l'avait fait le ballet d'Offenbach Le Papillon après la mort également prématurée de sa créatrice, Emma Livry.

Tout comme Giselle, Coppélia est composé sur la structure du leitmotiv, empruntant de nombreux passages au folklore d'Europe centrale : les thèmes slaves et la mazurka y occupent une bonne place, tandis que la csárdás apparaît pour la première fois sur scène.

L'intrigue suit le conte d'Hoffmann L'Homme au sable, dans lequel Frantz est fasciné par la silhouette de Coppélia, aperçue derrière la fenêtre de l'atelier du savant Coppélius. Mais elle s'avère n'être qu'un automate...

Le livret met en scène Swanilda, son fiancé Frantz et le vieux Coppélius, fabricant de poupées automates, dont l'ambition est d'en créer une dotée d'une âme .

Frantz s'éprend de la dernière création du vieillard, entrevue par la fenêtre : Coppélia qu'il croit vivante.

Swanilda, jalouse s'introduit dans l'atelier. Frantz y pénètre à son tour, surpris par Coppélius qui tente à l'aide d'un breuvage de sa composition de l'endormir pour lui ravir son âme.

C'est alors que la poupée Coppélia s'anime, et pour cause : Swanilda a pris la place de la poupée.

Elle brise les automates et s'enfuit avec son fiancé qu'elle épousera à la fête du village...

Théâtre Bolchoï

Le théâtre Bolchoï (en russe : Большой Театр, Bolchoï Téatr, « Grand Théâtre ») est une scène prestigieuse de Moscou, en Russie. Situé non loin du Kremlin, des pièces de théâtre, des opéras et des ballets y sont représentés.

Le théâtre Bolchoï, rénové plusieurs fois depuis sa construction, est un symbole de Moscou et de la Russie (son image néoclassique étant exposée sur le billet russe de 100 roubles). Le 28 octobre 2011, après six ans de travaux de rénovation pour un coût de 21 milliards de roubles (environ 530 millions d'euros), le Bolchoï rouvre ses portes.

La troupe du Bolchoï est fondée en 1776 par le prince Pierre Ouroussoff et Mikhaïl Medoks. Au commencement, la compagnie donnait des spectacles dans des lieux privés, mais en 1780 elle acquit le théâtre Petrovsky et commence à produire des pièces et des opéras. Dès ses débuts, le théâtre du Bolchoï accueille à domicile sa compagnie de ballet.

Le bâtiment a été construit en 1825 sur l'emplacement du théâtre Petrovsky, ravagé par un incendie en 1805. Il a été conçu par l'architecte Joseph Beauvais, qui avait également bâti le théâtre Maly un an avant. Il a été surnommé « Bolchoï » (grand théâtre) pour le distinguer du Maly (petit théâtre). Le théâtre est inauguré le 18 janvier 1825. Il présentait d'abord uniquement des spectacles russes, mais à partir de 1840, de nombreux compositeurs étrangers ont contribué à étendre son répertoire. Il est à nouveau ravagé par un incendie en 1853, puis reconstruit à l’identique en 1856.

Le Bolchoï a été le lieu de nombreuses premières historiques, dont, le 4 mars 1877, le célèbre ballet Le Lac des cygnes de Tchaïkovski ou encore des compositions de Rachmaninov. Cependant, durant cette période (fin des années 1870), le Bolchoï n'est pas encore la scène prestigieuse qu'il deviendra au XXe siècle et les spectacles proposés souffrent de la comparaison avec ceux du Mariinski de Saint-Pétersbourg. Le bâtiment, en revanche, reconstruit après l'incendie de 1853, est d'une splendeur sans égale et n'a rien à envier à son homologue pétersbourgeois3. Le 20 août 1856 a lieu l'inauguration officielle du Bolchoï. Le 16 décembre 1888, on y représente en avant-première Boris Godounov de Modeste Moussorgski.

Le 10 octobre 1901, on y représente La Pskovitaine de Nikolai Rimski-Korsakov, avec Fédor Chaliapine incarnant Ivan le Terrible. Le 28 février 1917, le statut de Théâtre Impérial est supprimé. La salle Beethoven est inaugurée le 18 février 1921. Le 1er février 1925, le théâtre fête son 100e anniversaire. En 1935, on y représente Lady Macbeth du district de Mtsensk de Dmitri Chostakovitch. En 1937, la compagnie reçoit l'ordre de Lénine.

Le Bolchoï est évacué pendant la Grande Guerre patriotique (1941-1945) au théâtre d'opéra et de ballet de Kouïbychev (aujourd'hui Samara). Samuel Samossoud y dirige en 1942 la première de la symphonie n° 7 de Chostakovitch dédiée à Léningrad assiégée.

En 1964, la direction de la troupe est confiée à Iouri Grigorovitch qui restera à ce post jusqu'en 1994. Il y adapte, en 1968, la nouvelle chorégraphie de Spartacus d'Aram Khatchatourian, avec Vladimir Vassiliev et Māris Liepa incarnant respectivement Spartacus et Crassus.

De juillet 2005 jusqu'à octobre 2011, le théâtre ferme pour cause de rénovation. Les travaux devaient prendre fin en février 2009, mais s'achèvent finalement le 28 octobre 2011. La cérémonie d'ouverture est rediffusée en direct sur de nombreuses chaînes de télévision et sur YouTube dans la même soirée. L'ensemble du théâtre, intérieur comme extérieur, a été rénové, notamment la façade qui, d'après une décision du conseil héraldique russe d'avril 2007, voit ses armoiries de l'URSS remplacées par celles de la Fédération de Russie.

À Saint-Pétersbourg, le théâtre Mariinsky, appelé Le Kirov pendant la période soviétique, est l'éternel rival du Théâtre Bolchoï : leurs danseurs sont formés différemment, ce qui a longtemps fait dire qu'il y avait deux écoles de danse en Russie - les danseurs du Bolchoï se devant d'être plus athlétiques et démonstratifs que ceux du Mariinsky, au travail plus axé sur le lyrisme et l'émotion. Toutefois, depuis l'implosion du bloc soviétique et l'ouverture sur l'Occident, ces différences tendent à s'estomper.

Ballet du Bolshoï

Le Ballet du Bolchoï est la compagnie de ballet attachée au Théâtre Bolchoï de Moscou, créée en 1776. La plupart des danseurs qui la composent sont issus de l'Académie chorégraphique d'État de Moscou, vivier privilégié de la troupe.

La compagnie trouve ses racines au mois de mars 1776, date à laquelle est fondé le Théâtre Petrovsky ; quelques années plus tard, en 1825, Alexandre Ier de Russie réclame un nouveau théâtre pour remplacer l'ancien, détruit à la suite d'un incendie provoqué par le passage des troupes françaises à Moscou. Le nouveau bâtiment sera hors normes (à l'époque, seule la Scala de Milan est plus imposante), et trouvera tout naturellement son nom : en russe, "bolchoï" signifie "grand". Cependant, le bâtiment actuel est plus tardif, ayant été reconstruit puis inauguré en août 1856.

Depuis 2005, les danseurs ne peuvent plus se produire sur la scène qui leur est habituellement dévolue, puisque le Théâtre Bolchoï, très dégradé, fait l'objet d'une rénovation estimée à près de 500 millions d'euros. Les travaux n'auraient dû durer que trois ans, mais l'état du bâtiment avait été sous-évalué (les fondations étaient notamment très atteintes) et surtout, des scandales d'ordre financiers ont émaillé le chantier, qui s'est ainsi terminé avec trois ans de retard.

Pendant ce temps, les ballets donnés par la compagnie sont représentés sur la Nouvelle Scène du Bolchoï, inaugurée en novembre 2000.

C'est donc le 28 octobre 2011 qu'est inauguré en grande pompe le Bolchoï rénové ; à cette occasion est donné un gala réunissant chanteurs d'opéra et danseurs de ballet, qui rendent aussi bien hommage à la tradition artistique de la Russie qu'à l'engagement des ouvriers du chantier ou des ouvreuses du théâtre. Ce gala a été retransmis en direct dans plusieurs pays, notamment en France. Mais après des travaux controversés, les premiers scandales n'ont guère tardé à arriver : le marché noir a fait des émules dès cette première date de programmation, avec des places qui se seraient revendues aux alentours de 50 000 €.

L'histoire du Ballet du Bolchoï est émaillée d'importantes dates pour l'histoire plus générale de la danse même si, pendant les premières décennies de son existence, la compagnie se contentera de reprendre les grandes œuvres déjà jouées au Théâtre Mariinsky. En 1862, La Fille du Pharaon est créée sur la scène du théâtre moscovite et, sept ans plus tard, Don Quichotte y est dansé pour la première fois. Pour l'anecdote, en février 1877, Tchaïkovski y présente au public Le Lac des cygnes… mais le ballet est alors un échec total (le compositeur devra attendre 1895 et une chorégraphie remaniée par Marius Petipa et Lev Ivanov pour que son œuvre connaisse le succès et la postérité qu'on lui connaît).

Sous l'influence d'Alexandre Gorski (premier maître de ballet de 1901 à 1924), la compagnie développe son style propre qui fera sa renommée dans les années suivantes : en opposition avec son éternel ennemi de Saint-Pétersbourg qui privilégie une esthétique épurée et raffinée, le Bolchoï s'impose avec une danse vive, énergique et enlevée, ajoutant à l'intensité dramatique une puissance technique que d'aucuns iront jusqu'à caractériser d'athlétique.

Au XXe siècle, le théâtre de Moscou est, bien plus que son rival le Théâtre Mariinsky, l'épicentre d'une foisonnante création soviétique ; Staline qui désirait s'attirer les faveurs des artistes encourageait vivement les productions artistiques, sans oublier cependant d'exercer un contrôle certain sur ces travaux. C'est la scène moscovite que sera créé le ballet, entre autres, le plus emblématique de cette période, Spartacus (1956). Quelques années plus tôt, en 1945, Prokofiev y avait représenté pour la première fois sa Cendrillon, qui fut un succès fulgurant et révéla au public l'illustre Galina Oulanova.

Malgré les nombreuses défections des danseurs préférant s'exiler à l'Ouest, à l'instar d'Alexander Godunov, c'est à cette époque que le rayonnement du Bolchoï est à son apogée et ce, notamment grâce à Maïa Plissetskaïa, dont le talent et la célébrité s'étendent au-delà des frontières du bloc soviétique - la ballerine est pourtant juive et fille d'un "ennemi du peuple", ce que ne lui pardonna jamais le pouvoir en place qui lui mena la vie dure.

La compagnie possède l'un des répertoires les plus étendus au monde, tant sur le plan des ballets classiques que des créations plus contemporaines. Sous l'impulsion de son jeune directeur artistique Alexeï Ratmansky (en poste entre 2004 et 2009), qui a œuvré avec succès pour rehausser le niveau des danseurs et redorer l'aura internationale de la troupe - troupe qui était quelque peu tombée en désuétude après l'éclatement de l'URSS -, le Bolchoï ne cesse de monter de nouvelles pièces (de Twyla Tharp ou Léonide Massine, par exemple) et de reconstruire d'anciens ballets (comme la re-création de La Fille du Pharaon en 2004, du Corsaire en 2007, des Flammes de Paris en 2008, de Coppélia en 2009…). La compagnie est ainsi en course pour le Prix de la Meilleure compagnie étrangère, décerné par la critique anglaise (English Critics' Circle), en 2007 et 2010.

2011, l'année-charnière

L'année est tout d'abord marquée par la nomination en mars de Sergueï Filine, ancien danseur étoile de la compagnie, au poste de directeur artistique du ballet du Bolchoï.

Ensuite, le théâtre Bolchoï rouvre ses portes au mois d'octobre ; c'est donc l'occasion d'un grand gala (diffusé en direct dans trente-six pays) réunissant officiels et puissants de la Fédération de Russie, et glorifiant les talents des danseurs et chanteurs du Bolchoï.

Quelques semaines avant cette inauguration d'importance, le ballet du Bolchoï frappe un grand coup médiatique en engageant l'un des danseurs-phare de l'American Ballet Theatre, David Hallberg, qui rejoint ainsi les rangs de la compagnie au titre d'étoile. Faisant écho aux anciennes défections des danseurs soviétiques qui n'hésitaient pas à rejoindre les pays occidentaux, cet évènement marque la première embauche d'un danseur américain d'une telle renommée par une compagnie russe.

David Hallberg aura ainsi le privilège de danser le rôle masculin principal, aux côtés de Svetlana Zakharova, de la nouvelle production de La Belle au bois dormant, à l'occasion du retour des danseurs sur la scène historique du Bolchoï. Cette distribution ne se fera cependant pas sans heurts puisque Nikolaï Tsiskaridzé, étoile emblématique et médiatique de la troupe, la considèrera comme une insulte faite aux danseurs russes : pour un évènement aussi symbolique pour le Bolchoï, il eut été selon lui plus judicieux de ne pas mettre un danseur américain en avant.

Cependant, au mois de novembre, le couple d'étoiles Natalia Ossipova et Ivan Vassiliev annoncent leur départ pour divergences artistiques avec la politique de la compagnie, et rejoignent l'effectif du Théâtre Mikhaïlovsky qui les engage pour cinq ans. La renommée des deux danseurs dépassant largement les frontières de la Russie et participant ainsi considérablement à l'attrait du Bolchoï à l'extérieur du pays, l'affaire prend une ampleur internationale et est traitée par l'ensemble de la presse mondiale (de la Nouvelle-Zélande au Portugal) - d'autant que David Hallberg, fraîchement arrivé au Bolchoï et partenaire occasionnel de Natalia Ossipova à New York, avait invoqué la possibilité d'un partenariat plus récurrent avec elle comme l'un des arguments l'ayant poussé à intégrer les rangs de la troupe moscovite.

À noter que, à la suite de cette affaire, Sergueï Filine prend la décision de nommer trois nouvelles danseuses au titre d'étoile : Nina Kapstova reçoit ainsi la consécration suprême le 20 novembre, après avoir interprété Aurore dans La Belle au bois dormant, alors qu'Ekaterina Kryssanova et Ekaterina Chipoulina sont toutes deux nommées après une représentation du Clair Ruisseau, respectivement les 3 et 4 décembre 2011.

Le Ballet du Théâtre Bolchoï compte actuellement seize principals, équivalent du terme français danseur étoile, dix leading soloists (solistes principaux), seize first soloists (premiers solistes) et vingt soloists. Le corps de ballet est composé d'environ deux cents danseurs, ce qui en fait l'un des plus importants au monde - avec notamment celui du Théâtre Mariinsky. De ce fait, le Bolchoï possède en quelque sorte l'effectif de deux compagnies et peut se produire en tournée tout en assurant ses représentations moscovites.

Quelques noms

Principals : David Hallberg, Maria Alexandrova, Ekaterina Krysanova, Ekaterina Chipoulina, Svetlana Lunkina, Nikolaï Tsiskaridzé, Svetlana Zakharova…
Leading soloists : Andreï Merkouriev, Anastasia Yatsenko, Vladislav Lantratov, Anastasia Stashkevitch…
First soloists : Anna Leonova, Chinara Alizadé, Artem Ovcharenko, Anna Nikulina, Gennadi Yannin…

De plus, la compagnie convie régulièrement des danseurs extérieurs à venir danser au sein de ses productions, et accorde à certains un statut spécial de guest stars ; parmi ces danseurs habitués de la scène moscovite, l'on compte par exemple Evguenia Obraztsova, Carlos Acosta, Roberto Bolle, Ouliana Lopatkina, Polina Semionova ou encore Diana Vichneva.

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