Glory / Coronation Anthems / Te Deum de Dettingen

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Georg Friedrich Haendel (1685-1759)

Coronation Anthems :
1. Zadok the Priest, HWV 258
2. Let thy hand be strengthened, HWV 259
3. Air "Like as the smoke vanisheth, extrait de Let God arise, HWV 256
4. The King shall rejoice, HWV 260
5. My heart is inditing, HWV 261

6. Te Deum de Dettingen, HWV 283

Carlo Vistoli, contre-ténor
Mathias Vidal, ténor
Aimery Lefèvre, basse

Le Palais royal, chœur et orchestre sur instruments d’époque

Jean-Philippe Sarcos, direction


Les Hymnes du couronnement (Coronation Anthems) furent composés par Georg Friedrich Haendel (1685–1759).

Un des derniers actes du roi George Ier de Grande-Bretagne avant de mourir en 1727 fut de signer "un Acte de naturalisation de George Frideric Händel et d'autres". La première commande passée à Haendel, en tant que citoyen britannique nouvellement naturalisé, consistait à écrire la musique du couronnement qui eut lieu plus tard dans la même année. Dès leur création, les quatre hymnes composés pour le couronnement du roi George II de Grande-Bretagne et de la reine Caroline le 11 octobre 1727 ont eu la faveur populaire ; ils ont été régulièrement rejoués dans des concerts et festivals durant sa vie et même après. Il en reprit des extraits substantiels, sans beaucoup de changement hormis le texte, dans plusieurs oratorios, notamment Esther et Deborah. Deux hymnes furent rejoués en 1748, à l'occasion du concert d'inauguration de l'Holywell Music Room (en) d'Oxford, salle consacrée à la musique de chambre.

Leur succès a peut-être contribué à l'image populaire de Haendel en tant que compositeur exigeant un nombre très important de chanteurs et d'instruments (plus il y en a, mieux c'est), personnage stigmatisé par Berlioz comme un baril de porc et de bière. En pratique, Haendel a souvent adapté sa musique à l'occasion et au cadre pour lesquels elle était écrite, et aucune occasion n'aurait pu être plus grande qu'un couronnement. Le style cérémonieux des Hymnes diffère de sa musique pour le théâtre en quelque sorte comme sa musique de feux d'artifice, conçue pour l'interprétation en extérieur, diffère des concertos instrumentaux. Il est complètement extraverti dans la tonalité, gérant les masses et les contrastes importants plutôt que la couleur délicate : il n'allait pas gaspiller son énergie à des points de détail au milieu des réverbérations spatiales de l'abbaye.

Les moyens dont il disposa étaient importants pour l'époque : le chœur de la Chapelle royale fut augmenté de 47 personnes avec un orchestre qui a peut-être atteint 160 personnes ! Par moments, le chorus était divisé en 6 ou 7 groupes (les ténors restant unis) et un grand corps de cordes comprenait trois groupes de violons (et non deux comme il est d'usage).

"Zadok the Priest" (HWV 258) - [Zadok le prêtre]
(dont les mots sont adaptés du chapitre premier du Premier livre des Rois) s'ouvre par un tour de force qu'aucun degré de familiarité ne pourrait rendre lassant. Le long ritornello, basé sur un crescendo d'arpèges des violons plaqué sur des accords richement espacées des (basses?) cordes et des bois, trace la voix à une apothéose resplendissante quand entrent en jeux les voix, en 7 groupes, conjointement aux trompettes et tambours.
Händel n'indique aucun tempo et aucune dynamique excepté doux au commencement et fort au début du chorus, mais la musique elle-même réclame un long crescendo soutenu qui traduit un sens écrasant de l'anticipation et du suspense. Pendant trois des sections de l'hymne, le chorus joue en majorité de façon [homophone] afin que le texte s'entende clairement ; il n'y a quasiment aucun contrepoint.

Il y a peu de surprise harmonique et l'œuvre est solidement ancrée en [Ré majeur tonique] (clé dictée par les anciennes trompettes sans pistons). Ceci fait de Zadok un exemple suprême de la capacité de Händel de créer un exposé unique à partir de moyens simples.

Les mots de Zadok le prêtre ont été chantés à chaque couronnement depuis celui du Roi Edgar en l'an 973, et l'arrangement de Händel l'a été à chacun d'eux à partir de 1727.

"Let Thy Hand Be Strengthened" (HWV 259) - [Que ta main soit affermie]

"The King Shall Rejoice" (HWV 260) - [Le roi se réjouira]

Reprend un texte du psaume 21. Händel plaça chacune des quatre phrases et l’Alléluia final dans des sections musicales séparées.

Le premier mouvement, plein d'une pompe festive et du scintillement des fanfares avec un long ritornello d'introduction, utilise la pleine force du chœur et de l'orchestre.

Le deuxième mouvement, sans trompettes ni tambours, est joué sur un trois temps cadencé et il engage les sections de cordes les plus hautes et les plus basses dans un échange espiègle et s'exprimant par tiers dans un entraînant triolet montant. Le chœur n'entre en jeu que dans 4 parties (excessivement heureuses), puis il s'étend en de longues successions de notes étrangères sur les mots thy salvation (ton secours). Le bref déchaînement du triomphal troisième mouvement, avec son extraordinaire surprise harmonique, le relie directement au quatrième.

Celui-ci est à nouveau un trois temps mais son contrepoint est plus celui d'une fugue et Händel construit la passion en ajoutant des instruments progressivement : d'abord les cordes, puis les hautbois et enfin les trompettes et les tambours.

Le mouvement final est une double fugue exubérante (une fugue avec deux mélodies simultanées se mesurant l'une à l'autre dès le début) qui donne au morceau une conclusion magnifiquement grande et raffinée qui, exécutée au moment précis du couronnement durant la cérémonie réelle, s'y assortit parfaitement.

"My Heart Is Inditing" (HWV 261) - [Mon cœur compose]
Cette pièce est une adaptation abrégée de versets du Psaume 45 et de Isaïe 49. C'est un texte qui fut développé par Henry Purcell pour le couronnement de 1685. En 1727, il fut chanté à la fin du service pour le couronnement de la reine Caroline, les adaptations de Händel renvoyant à des mots plus appropriés à une reine.

La musique se caractérise par un air plus raffiné et plus distingué que les autres hymnes, et aurait pu être aussi approprié pour le couronnement de le reine.

L'ouverture du premier mouvement, plutôt qu'une fanfare de trompettes flamboyantes, est un andante à trois temps et la première section est entamée par des solistes (à l'origine 2 chanteurs de chaque groupe afin qu'ils s'équilibrent sur la largeur de l'orchestre) avant que l'ensemble du chœur n'entre en jeu.

La deuxième section, également un élégant andante, propose une charmante ligne de basse se propageant dans l'orchestre,
et la mélodie commence par une longue note suivie d'un rythme pointillé désinvolte, rythmant les mots "Kings' daughters" (les filles des rois).

Le troisième mouvement est encore une fois un andante qui maintient cet air de grâce et de féminité jusqu'à ce que le rythme pointillé joyeux réapparaisse sur les mots "and the King shall have pleasure".

Händel arrive à maintenir son allegro jusqu'à la fin, et l'orchestre commence le mouvement final par un virtuoso ritornello brillant avant que les chœurs n'entrent avec toute la pompe cérémonieuse des autres hymnes. Händel garde ses trompettes en réserve jusqu'à la toute fin où elles ajoutent une autre dimension triomphale au finale.

 

Dettingen Te Deum (HWV 283) est une œuvre de Georg Friedrich Haendel composée en 1743 pour célébrer la victoire britannique lors de la bataille de Dettingen (27 juin 1743).

Cette bataille menée à Dettingen (village de Bavière) se situe dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche ; les Britanniques et les Hanovriens, rejoints par les Autrichiens, y défont une armée française commandée par le duc de Noailles. C'est lors de cette bataille que, pour la dernière fois, un souverain britannique (le roi George II) combat en personne à la tête de ses armées.

Au retour du roi, une journée d'action de grâces publique fut décidée et Haendel, à cette époque Composer of the Musick to the Chapel Royal reçut la commande d'un Te Deum et d'un anthem (The King Shall Rejoice) pour cette occasion. L'œuvre fut composée entre les 17 et 29 juillet 1743 et sa première exécution eut lieu le 27 novembre 1743 dans la chapelle royale du Palais St. James.

La Seine Musicale

La Seine Musicale, conçue par Shigeru Ban et Jean de Gastines, a été pensée dans le respect du site et de son passé industriel. Ses courbes épousent la forme de la pointe aval de l'île. La Seine Musicale joue sur les réflexions de l'eau : l'Auditorium est posé sur la Seine et sa coque en bois semble flotter sur le fleuve. Une grande voile ornée de plus de 1 000 m² de panneaux solaires photovoltaïques, en rotation autour de la résille bois, suit la course du soleil. L'Auditorium et sa voile confèrent au projet une identité singulière. Ils seront un nouveau symbole pour l'entrée ouest de Paris reflétant le rayonnement culturel de La Seine Musicale et son ambition de s’inscrire dans un futur écoresponsable.

En symbiose avec son milieu naturel, La Seine Musicale sera respectueuse de son environnement, engagement validé par plusieurs labels délivrés par des organismes certificateurs indépendants : HQE Excellence, label Biodiversité Urbaine1 et label HQU niveau ***. Ouverte sur son emplacement exceptionnel, cette destination se présente également comme un espace de bien-être, de visites et de promenades, ses espaces intérieurs sont la continuité parfaite de l’espace public de l’ile et communiquent en plusieurs endroits avec l'extérieur.

Outre son esthétique remarquable, La Seine Musicale est aussi un bâtiment utile qui favorise l'accès de tous à la musique. Le lieu a été pensé comme un véritable quartier avec différents pôles centrés sur l'univers artistique et musical, l'échange, la pédagogie et l'ouverture au plus grand nombre. Il se découpe en plusieurs espaces à vocation spécifique. La Seine Musicale prolonge et complète l'idée d'île publique parcourable énoncée par le projet urbain : l'espace public s'étend sur toute la parcelle, jusqu'à l'intérieur même du bâtiment.

La Seine Musicale est composée de deux salles principales de spectacle : la Grande Seine, d’une jauge allant de 2500 à 6000 spectateurs, permet d’accueillir des concerts, des comédies musicales, des ballets, des grands spectacles ou encore des évènements d’entreprise. L’Auditorium, pouvant accueillir jusqu’à 1150 spectateurs, est quant à lui la salle dédiée aux musiques non amplifiées. Son acoustique a été étudiée par le cabinet Nagata et Jean-Paul Lamoureux pour garantir aux spectateurs la meilleure restitution possible du son. La complémentarité de ces deux salles, dont la programmation a été confiée à Jean-Luc Choplin, fait de La Seine Musicale un véritable lieu de richesse culturelle, d’échange et de partage entre les générations. Parce qu’elle se veut un pôle regroupant diverses activités culturelles, les locaux de La Seine Musicale hébergent de nombreux acteurs parmi lesquels : l’Insula Orchestra (dirigé par Laurence Equilbey, membre du comité de programmation, il est l’orchestre résident des Hauts-de- Seine), les Studios Riffx, La Maîtrise des Haut-de- Seine, l’Académie Musicale Philippe Jaroussky…

Aux infrastructures à vocation artistique s’ajoutent des aménagements tels que des restaurants ou des commerces qui contribuent au bien-être du public. Les jardins Bellini surmontant le bâtiment permettent de profiter de la vue panoramique sur les alentours. La Seine Musicale comporte également un ensemble de salons privés permettant de découvrir des expositions publiques ou d’organiser des événements d’entreprise privés.

  • La Seine Musicale, Île Seguin,, 92100 Boulogne-Billancourt, France
  • web

Carlo Vistoli

Apprécié par les plus grands chefs de la scène baroque, Carlo Vistoli séduit par la beauté chaleureuse de son timbre tout en impressionnant par des moyens techniques qui lui permettent de dresser des portraits psychologiques complets des personnages qu’il incarne. 

Après des études de guitare classique et de piano, Carlo Vistoli entame sa formation de contre-ténor en 2007, recevant l’enseignement de Michele Andalo, William Matteuzi et Sonia Prina. Il suit par ailleurs les master class de Monica Bacelli, Romina Basso, Marijana Mijanović et Sara Mingardo. 

Il devient rapidement lauréat de plusieurs concours prestigieux : on peut citer le Premier prix du Concours Cleto Tomba à Castel San Pietro Terme de Bologne en 2012, le Prix du public et le Prix Farinelli au Concours de Chant Baroque de Naples en 2013 ou encore, la même année, le Premier Prix au Concours Renata Tebaldi (catégorie baroque) à San Marino.
Parallèlement, ses débuts professionnels s’effectuent très vite. Il est ainsi The Sorceress dans Dido and Æneas de Purcell à Cesena et Ravenna, ou encore Licida dans L’Olimpiade de Mysliveček au Teatro Comunale de Bologne, sans oublier le rôle-titre de Tamerlano de Händel à Poznan avec Les Ambassadeurs d’Alexis Kossenko ou Tolomeo de Giulio Cesare avec Opera Fuoco et David Stern à Shanghai (le premier opéra de Händel jamais donné en Chine). En France, il incarne Peritoo dans Elena de Cavalli (Opéras de Nantes et Rennes) avec Leonardo García Alarcón. 

En 2015, son entrée au Jardin des Voix des Arts Florissants (William Christie) provoque une accélération significative de sa carrière, avec des concerts à travers le monde entier dirigés par William Christie ou Paul Agnew. Rapidement, William Christie l’invite à chanter les grands chefs- d’œuvre baroque tels que Le Messie avec Les Arts Florissants. En marges du Jardin des Voix, Carlo Vistoli prend part à des productions importantes au Festival de Ravenne ou au Festival des Deux Mondes de Spoleto, sans oublier La Fenice de Venise ou le Teatro Regio de Turin. 

En 2017, Carlo Vistoli est sélectionné par Sir John Eliot Gardiner pour le rôle d’Umana Fragilità dans Il Ritorno d’Ulisse in Patria et, surtout, celui d’Ottone de L’Incoronazione di Poppea pour la gigantesque tournée Monteverdi 450. De ce fait, il se produit avec un très vif succès dans les hauts lieux musicaux tant en Europe (Berlin, Edimbourg, Lucerne, Paris, Salzbourg, Venise...) qu’aux États-Unis (Chicago, New York). 

La même saison, ses concerts avec Les Arts Florissants conservent un rythme intense. il incarne Pastore dans L’Orfeo de Monteverdi avec Les Arts Florissants sous la direction de Paul Agnew (Paris, Caen, Versailles, Vienne, Katowice, Madrid). Il participe aussi à la vaste tournée de la Selva Morale e Spirituale dirigé par William Christie. Il chante également le rôle de Pastore de L’Orfeo avec la Cappella Mediterranea et Leonardo García Alarcón (Rotterdam, Bruxelles, Bruges). Durant l’été 2017, il retrouve la Cappella Mediterranea dans la production d’Erismena de Cavalli au Festival d’Aix-en-Provence (mise en scène de Jean Bellorini, production reprise ensuite à Versailles, Saint-Denis. 

À l’automne de la même année, il retrouve la Sorceress de Dido and Æneas avec Les Arts Florissants et William Christie pour une grande tournée américaine (Berkeley, Los Angeles, Bogotá, Sonoma...).
L’année 2018 s’annonce particulièrement riche en événements d’importance : citons, pour les productions scéniques, Ruggiero dans Orlando furioso de Vivaldi à la Fenice (Diego Fasolis pour la direction et Fabio Ceresa pour la mise en scène), Ottone de L’Incoronazione di Poppea au Festival de Salzbourg (William Christie à la baguette et Jan Lauwers à la mise en scène) et Artabano dans Artaserse de Hasse au Pinchgut Opera Festival de Brisbane (sous la direction d’Erin Helyard et avec une mise en scène de Chas Rader-Shieber). Pour les concerts, signalons Hamor dans Jephtha de Händel à Hannovre ou encore Israel in Egypt du même compositeur à Oslo avec l’Academia Bizantina et Ottavio Dantone, ainsi qu’un récital avec Rinaldo Alessandrini au Festival Purtimiro de Luogo. 

Carlo Vistoli a enregistré pour plusieurs labels parmi lesquels on peut citer Harmonia mundi, Brilliant, Tactus et Bongiovanni. Son premier disque récital consacré à Händel, Pergolesi ou Alessandro Scarlatti, a été publié par Arcana. 

Matthias Vidal

Après des études de Musicologie à Nice, Mathias Vidal étudie le chant auprès de Christiane Patard et intègre le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris d’où il sort diplômé en 2003. Cette même année, il est lauréat de l'audition annuelle du Centre Français de Promotion Lyrique puis « Révélation Classique » de l’ADAMI en 2007.

Particulièrement apprécié dans le répertoire baroque, il participe à Hippolyte et Aricie (Festival de Glyndebourne), il chante le rôle-titre de Pygmalion (Houston et Dallas puis enregistre le rôle à New York), King Arthur (Montpellier, Versailles, Besançon), The Indian Queen (Schwetzingen), Il Ritorno d’Ulisse in Patria (Théâtre des Champs-Elysées, Dijon), L’Incoronazione di Poppea (Teatro Real de Madrid, Salle Pleyel à Paris, Lille et Dijon), La Didone de Cavalli (Caen, Luxembourg et au Théâtre des Champs-Elysées), L’Orfeo, La Calisto et Les Indes Galantes (Bayerische Staatsoper de Munich), Le Temple de la Gloire de Rameau (Liège et Versailles), Les Boréades (Dijon), Le Carnaval de Venise de Campra (Budapest) et les rôles-titre de Platée (Japon), Dardanus (Versailles), Persée (Metz, Paris et Versailles), Phaëton (Perm et Versailles) et Don Quichotte chez la Duchesse de Boismortier (Versailles).

Dans le répertoire de musique légère, il chante Aristée et Pluton dans Orphée aux Enfers (Festival d’Aix-en-Provence, Lausanne, Toulon, Dijon, Nancy, Angers, Nantes), Le Brésilien dans La Vie Parisienne (Bordeaux), Piquillo / Don Pedro dans La Périchole (Dijon, Lille Nantes, Rennes, Angers), Lorenzo dans Fra Diavolo (Compiègne), Oreste dans La Belle Hélène (Montpellier), Camille de Coutançon dans La Veuve Joyeuse (Montpellier). Il participe au Dilettante d'Avignon de Halévy, chante le rôle-titre de Barbe-Bleue d'Offenbach (Angers, Nantes) et Médor dans Les Chevaliers de la Table Ronde de Hervé (Paris et en tournée).

Son répertoire comprend également les rôles du bel-canto italien tels que Ernesto dans Don Pasquale (Lisbonne), Elvino dans La Sonnambula (Bolshoï de Moscou), Almaviva dans Il Barbiere di Siviglia (Saint-Céré), Ramiro dans La Cenerentola (Gut-Immling), le rôle-titre du Comte Ory (Rennes, Rouen).

 

Ne négligeant pas le répertoire du XXe siècle et contemporain, il chante le rôle-titre du Nain de Zemlinsky (Lille, Rennes et Caen), L'Amour Coupable de Thierry Pécou (Rouen), Les Caprices de Marianne d’Henri Sauguet (Compiègne) ainsi que Fando dans la création de l’opéra Fando et Lis de Benoît Menut (Saint-Etienne).

Au cours des dernières saisons, il s’est notamment distingué dans le rôle-titre d’Orlando Paladino de Haydn (Munich), le rôle-titre de Cinq-Mars de Gounod (Munich, Leipzig), le rôle-titre de Faust de Gounod (Versailles), Orphée dans Orphée et Eurydice (Japon), La Théière / Le Petit Vieillard / La Rainette dans L'Enfant et les Sortilèges (Monte-Carlo, Festival de Matsumoto, Philharmonie de Berlin), Torquemada dans L'Heure Espagnole (Munich), L’Aumônier du Carmel dans Dialogues des Carmélites (Angers, Nantes), Pedrillo dans L’Enlèvement au Sérail (Saint-Etienne, Rennes et Gut-Immling), Le Remendado dans Carmen (Festival d’Aix-en-Provence), Manostatos  dans La Flûte Enchantée (Opéra de Paris), Les Quatre Valets dans Les Contes d’Hoffmann (Brême et Baden-Baden)

Il se produit en concert avec de nombreux ensembles et orchestres (Les Musiciens du Louvre, Les Talens Lyriques, Pulcinella, Amarillys, L’Arpeggiata, Le Palais Royal, Le Genève Baroque, Le Poème Harmonique, La Cappella Mediterranea, Les Ombres, Les Nouveaux Caractères, La Belle Saison...) et collabore fréquemment avec le Palazzetto Bru-Zane de Venise et le Centre de Musique Baroque de Versailles.

Ses engagements pour la saison 2019-2020 : Les Indes Galantes à l’Opéra de Paris, Les Noces de Figaro et Le Couronnement de Poppée au Théâtre des Champs-Elysées, Tamino dans La Flûte Enchantée à Avignon et Versailles, Les Boréades à Vienne, Versailles et Moscou, le rôle-titre de Platée à Toulouse et Versailles, le rôle-titre d’Orlando Paladino de Haydn à Munich, ainsi que de nombreux concerts.

AImery Lefèvre

Aimery Lefèvre étudie le piano, l'orgue et le chant avant d'intégrer en 2000 la Maîtrise du Centre de Musique Baroque de Versailles. Il est ensuite admis au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon où il obtient son prix dans la classe de Brian Parsons puis rejoint l'Atelier Lyrique de l'Opéra national de Paris.

En 2005, alors qu’il est encore étudiant, il fait ses débuts sur scène à Lyon dans le rôle d’Aeneas (Dido and Aeneas). Il se produit par la suite à l'Opéra de Tours, à l'Opéra de Rennes, à la MC93 de Bobigny et à l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille (The Rape of Lucretia, Cosi fan tutte, Il matrimonio segreto, L'enfant et les sortilèges).

2009 marque ses débuts à l'Opéra national de Paris, à l'occasion de deux productions : Il Barbiere di Siviglia (Fiorello) et Platée (Momus). Il se produit par la suite au Grand Théâtre de Luxembourg (Dancaïre dans Carmen), au Festival de Glyndebourne (Hippolyte et Aricie), au Teatro Municipal de Santiago du Chili (Frédéric dans Lakmé), à l'Opéra de Lille et à l'Opéra de Dijon (L'incoronazione di Poppea) ainsi qu'à l'Opéra de Rouen (Dandini in La Cenerentola). Il est par ailleurs invité régulier du Théâtre national du Capitole où on peut l'entendre dans Les Indes Galantes, La Belle Hélène, Un ballo in maschera (Silvano), Castor et Pollux (Pollux) et lors de la création mondiale des Pigeons d'argile (Toni) de Philippe Hurel.

En 2015/16, il fait ses débuts à Covent Garden (L'Etoile de Chabrier). Depuis, il s'est produit dans L'italiana in Algeri (Haly), Béatrice et Bénédict (Claudio) et La Clemenza di Tito (Publio) au Théâtre du Capitole ainsi que dans Gianni Schicchi (Marco) à l'Opéra de Montpellier.

Aimery Lefèvre prépare actuellement les rôles de Guglielmo (Cosi fan tutte), Oreste (Iphigéníe en Tauride), Malatesta (Don Pasquale), Valentin (Faust) et Billy Budd.

En concert, il s’est produit à travers l’Europe avec des ensembles tels que l’Orchestre de l’Opéra de Toulon, l'Orchestre national du Capitole, Les Folies françoises, la Simphonie du Marais, le Concert d'Astrée, l'Ensemble Matheus, le Concert Spirituel, les Talens Lyriques et le Cercle de l'Harmonie. Il s’est produit en récital à l'Athénée Théâtre Louis-Jouvet, à l'Auditorium du Musée du Louvre et à la Villa Médicis à Rome. Il a également été invité à la Scala de Milan et à la Fenice de Venise pour des récitals de jeunes chanteurs.

Aimery Lefèvre a collaboré avec des chefs d’orchestre tels que Bruno Campanella, William Christie, Gianluigi Gelmetti, Emmanuelle Haïm, Marc Minkowski, Evelino Pidò, Christophe Rousset, Kenneth Weith.

Sa discographie comprend Atys de Lully et Les Indes galantes de Rameau avec La Simphonie du Marais, Le Grand théâtre de l'amour (Erato/Warner) avec la soprano Sabine Devieilhe et Les Ambassadeurs, Zais de Rameau avec Les Talens lyriques (CD paru en août 2015). Il apparait également dans de nombreuses productions DVD dont L’incoronazione di Poppea (Opéra de Lille), Giulio Cesare ainsi qu'Hippolyte et Aricie (Opéra de Paris), Hippolyte et Aricie (Festival de Glyndebourne), Les Pigeons d'argile (Théâtre du Capitole).

Le Palais royal

Un ensemble atypique

Le Palais royal est à la fois un orchestre et un chœur, interprétant un répertoire s’étendant de la fin du XVIIe siècle au début du XXe siècle. Il doit sa signature musicale singulière à son chef Jean-Philippe Sarcos. Son credo : rendre unique l’expérience du concert en privilégiant la proximité et le partage avec le public. L’orchestre joue debout, le chœur chante sans partition, Jean-Philippe Sarcos présente aux auditeurs avant de jouer, les œuvres interprétées sous un angle tant historique que philosophique. Il montre ce que ces œuvres intemporelles peuvent nous apporter aujourd’hui.

Ligne artistique

Elle se décline en trois axes principaux. La musique baroque italienne d’abord. Grâce à sa formation durant trois ans auprès de William Christie, Jean-Philippe Sarcos a fait de la musique baroque italienne, et en particulier Vivaldi et Haendel, un de ses répertoires de prédilection. Ainsi, les programmes Joie baroque, Les Passions de Haendel ou encore Haendel, musiques royales (enregistré chez Little Tribeca en 2012, et disponible sur toutes les plateformes) figurent parmi les programmes phares du Palais royal.

La musique du tournant du XVIIIe siècle ensuite, avec Mozart, Beethoven, Haydn ou encore Mendelssohn. Ces dernières saisons, Le Palais royal a entrepris l’intégrale des symphonies de Beethoven sur instruments d’époque (parmi lesquelles la Symphonie No. 7), la redécouverte des oratorios de Haydn en version française d’origine (La Création en mars 2016 et Les Saisons en mars 2017) et de chefs-d’œuvre de Mozart, comme le Concerto pour clarinette sur clarinette de basset avec Pierre Génisson.

La musique française du XIXe siècle enfin. Unique élève de Georges Prêtre, Jean-Philippe Sarcos a hérité de son goût pour la musique française, et notamment pour Saint-Saëns, Bizet, Debussy, Ravel ou encore Poulenc, dont il a acquis une connaissance directe et une compréhension sensible. Deux créations récentes du Palais royal, Tout est Lumière et Berlioz le Fantastique, sont un hommage à cet héritage français.

La Salle historique du premier Conservatoire

Ce projet artistique et musical entre en résonance avec ce lieu mythique à Paris où Le Palais royal est en résidence depuis six ans.

Monument édifié en 1806, sa qualité acoustique fut immédiatement reconnue comme exceptionnelle, lui valant le surnom de Stradivarius des salles de concert. C’est là que les symphonies de Beethoven furent entendues pour la première fois en France, là que fut créée la Symphonie fantastique de Berlioz, ainsi qu’une grande partie de la musique française du XIXe siècle.

En lien avec l’histoire de ce haut lieu de musique, Le Palais royal y présente sa saison parisienne. Sous forme de thématiques, il propose d’entendre – sur instruments d’époque – des œuvres méconnues, rares ou oubliées aux côtés des chefs-d’œuvre du répertoire, en harmonie avec les programmes donnés dans cette salle au répertoire exceptionnellement riche depuis le milieu du XVIIIe siècle.

Hier et aujourd’hui

Entouré de jeunes talents (Jodie Devos, Benjamin Prins, Orlando Bass, pour ne citer qu’eux) et de pointures de ces répertoires (Florence Malgoire, Mathias Vidal ou Paolo Zanzu), Le Palais royal n’a de cesse de renouveler l’interprétation sur instruments d’époque grâce à des formes nouvelles de concerts et à des approches novatrices.

Le Palais royal s’inscrit désormais sur la scène musicale française comme un véritable passeur d’histoire, de musique, d’enthousiasme et d’émotion.

Le Palais royal est membre de la Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés (FEVIS).

La saison passée, Le Palais royal a créé les programmes Derniers feux de Venise et de Naples avec la soprano Raquel Camarinha et la contralto Benedetta Mazzucato dans une mise en espace de Béatrice Lachaussée, Berlioz le fantastique – Episodes de la vie d’un artiste pour chœur et piano dans le cadre de la commémoration des 150 ans de la mort du compositeur, dans une dramaturgie et sur un livret d’Emmanuel Reibel et dans une mise en espace de Benjamin Prins, et Inspirations italiennes (œuvres sacrées virtuoses de Haendel et Mozart) avec la soprano Catherine Trottmann pour le festival Les Nuits de la citadelle de Sisteron. Il a aussi repris des programmes phares tels que Tout est Lumière, dans une version avec orchestre symphonique à la Maison de la Mutualité et à La Seine Musicale, et Haendel, musiques royales à la Cathédrale Saint-Louis des Invalides.

Cette saison, Le Palais royal inaugure une résidence sur le long terme en Essonne. Très complète, elle associe différents concerts dont plusieurs pour des jeunes ainsi que pour des mélomanes avertis, mais aussi la création d’une maîtrise. Cette résidence se déploie plus particulièrement dans les lieux patrimoniaux et les territoires ruraux du Département.

Jean-Philippe Sarcos

Premier prix du Conservatoire de Paris dans la classe de Jacques Castérède et titulaire de la licence de Concert de l’École normale de musique de Paris, Jean-Philippe Sarcos s’oriente très tôt vers la direction d’orchestre, tout en poursuivant des études de chant, de composition et d’orgue.

Il travaille avec de grands chefs internationaux, tels Georges Prêtre, Pierre Dervaux, Jean-Sébastien Béreau, Gerhard Schmidt-Gaden, Gérard Devos et Dominique Rouits. Très attiré par la musique romantique, il s’intéresse également de près au répertoire baroque. Il travaille notamment pendant trois ans, dans la classe de William Christie au Conservatoire de Paris, et dirige diverses formations jouant sur instruments anciens.

Il est fondateur et directeur artistique du chœur et de l’orchestre Le Palais royal avec lequel il interprète la musique baroque, classique et romantique sur instruments d’époque. À la tête du Palais royal, sa présence est remarquée dans de nombreux festivals : Festival de La Chaise-Dieu, festivals de Chambord, de Sylvanès, d’Auvers-sur-Oise, de Saint-Malo, de l’abbaye de Saint-Victor à Marseille, Festival de musique ancienne de Séville…

À côté de ses activités avec Le Palais royal, il est invité par différents orchestres tels que l’Orchestre de chambre de Toulouse, l’Orchestre national de l’Académie de Varsovie ou les Musiciens du Louvre de Marc Minkowski et s’implique avec enthousiasme dans différentes entreprises ayant pour but de transmettre la musique classique aux jeunes générations. Il a notamment fondé l’Académie de musique de Paris qui rassemble à Paris plus de 400 jeunes instrumentistes et chanteurs encadrés par les professionnels du Palais royal.

Il se produit régulièrement sur les plus grandes scènes parisiennes : Théâtre des Champs-Élysées, Salle Pleyel, Théâtre Mogador, Cirque d’Hiver et aime interpréter des œuvres peu jouées telles Les Saintes Maries de la Mer de Paladilhe, Le Déluge, La Terre promise ou encore les symphonies de Saint-Saëns. On lui doit notamment la création française de Coronation Ode d’Elgar à Pleyel.

Jean-Philippe Sarcos a gravé avec Le Palais royal un enregistrement du Requiem de Mozart récompensé par cinq diapasons, ainsi que le premier enregistrement des œuvres sacrées de Mel Bonis, compositeur post-romantique français. Il a enregistré les Carmina Burana de Carl Orff sous la forme d’un film réalisé par François Goetghebeur. Ce film a été plusieurs fois diffusé sur France 3, à la BBC et sur de nombreuses autres chaînes à travers le monde. La chaîne Mezzo lui a consacré un documentaire intitulé Jean-Philippe Sarcos, chef d’orchestre. Il a aussi enregistré pour Mezzo, dans le cadre du Festival de Souvigny des motets de Bach et les Vêpres du Saint-Esprit du Padre Soler qu’il a reconstituées ainsi que plusieurs autres œuvres.

Dernièrement, il a dirigé Didon et Enée de Henry Purcell, plusieurs symphonies et concertos de Beethoven, La Création et Les Saisons de Haydn en version française d’origine, Thamos, roi d’Egypte de Mozart, Les Danaïdes de Salieri, etc.

Il a dirigé la saison passée Derniers feux de Venise et de Naples avec Raquel Camarinha et Benedetta Mazzucato, Tout est Lumière à la Seine Musicale, à la Maison de la Mutualité, à Yvetot et au Cercle Interallié, Berlioz le Fantastique – Épisodes de la vie d’un artiste, un spectacle consacré à Berlioz dans la Salle du premier Conservatoire en mars 2019, le Stabat Mater de Rossini, Offenbach en fête au Cirque d’Hiver avec l’Académie du Palais royal, un récital  avec la soprano Catherine Trottmann, Haendel, musiques royales à la Cathédrale des Invalides pour le Concert du Gouverneur…

Il dirige cette saison Glory avec Carlo Vistoli, Mathias Vidal et Aimery Lefèvre à la Seine Musicale, le programme Inspirations italiennes avec la soprano Catherine Trottmann dans la Salle du premier Conservatoire en octobre 2019, Olympe et Parnasse avec le Concerto pour piano n°2 de Saint-Saëns et la Symphonie n°41 « Jupiter » de Mozart en mars 2020, Les Derniers jours de Pompéi en mai 2020 au Cercle Interallié, dans la Salle du premier Conservatoire, le Concerto pour violon de Tchaïkovsky, la Grande Messe en Ut mineur de Mozart et la Symphonie écossaise de Mendelssohn au Cirque d’Hiver avec l’Académie du Palais royal…

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