Daral Shaga / opéra circassien

Le Maillon, Théâtre de Strasbourg ClassicAll 18

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Daral Shaga
Opéra en 1 acte
Livret de Laurent Gaudé

Direction artistique Philippe de Coen
Mise en scène Fabrice Murgia assisté de Hubert Amiel
Décors Philippe de Coen, Bruno Renson, Fabrice Murgia
Vidéo Giacinto Caponio
Lumières Emily Brassier
Son Marc Combas

Solistes et Chœur Ensemble Silbersee
Nadra Michaela Riener
Le père, Daral Shaga Maciej Straburzynski
L’émigré Tiemo Wang
Acrobates Anke Bucher, Renata do Val, Mark Pieklo, André Rosenfeld Sznelwar, Laura Smith
Piano Fabian Fiorini
Violoncelle Lode Vercampt
Clarinettes Jean-Philippe Poncin

 

Daral Shaga chante la beauté et la violence de l’exil. L’œuvre parle d’émigrés qui cherchent l’eldorado au péril de leur vie et se voient face à la nécessité de franchir un mur. Ce mur sépare deux mondes et prive les exilés de leur liberté. En le passant, les voyageurs perdent en effet une part de leur identité. La jeune Nadra, son père, un émigré et un chœur racontent l’avant et l’après de cette traversée fantasmée et réalisent que l’espoir de la terre promise entretient la promesse du changement.

Opéra circassien pour trois musiciens, trois chanteurs et cinq acrobates, Daral Shaga est la rencontre entre plusieurs univers artistiques, réunissant des créateurs contemporains de talent. Les mots de Laurent Gaudé, romancier et dramaturge français — prix Goncourt 2004 avec son roman Le Soleil des Scorta — se mêlent à la musique de Kris Defoort, compositeur belge qui fait appel ici à toute sa mémoire musicale, du baroque au jazz jusqu’à la musique contemporaine, pouvant s’inspirer de sonorités arabisantes et balkanisantes.

La compagnie de cirque contemporain Feria Musica, initiatrice du projet, donne corps à tout cela sous la houlette du metteur en scène belge Fabrice Murgia, dans une danse où tout le monde est convié, un festin qui veut interroger le monde et faire monter sur scène la silhouette de ceux qui n’ont pas de place dans le monde moderne. Cet opéra hanté par le vieux rêve de l’art total fait retentir leur voix meurtrie dans un banquet où la musique, les mots et les corps se mêlent et s’embrassent. Poésie et musique à la fois tendres et déchirantes sont accentuées par la prouesse des portés, des voltiges, des agrès-monuments, et par des images vidéo entre rêve et réalité, réalisant simultanément un vecteur émotionnel singulier.

 

Le Maillon, Théâtre de Strasbourg

Salle de spectacles de réputation nationale et internationale, tant pour son engagement artistique que pour les relations franches suscitées entre les artistes et le public, le Maillon déploie en France comme à l’étranger une activité en constante recherche de modernité, à la croisée des disciplines du théâtre, de la danse, du cirque, de la musique et des arts visuels.


Il comprend une salle de 600 places, une de 150 places, un hall d'exposition, ainsi qu’un bar très convivial qui propose une petite restauration ainsi que des événements impromptus (rencontres, ateliers etc.) en plus de la programmation de saison.


Sa programmation se déploie également au Théâtre de Hautepierre, à Pôle Sud et à Offenbourg.


Le Maillon organise depuis sept ans en collaboration avec le TNS le Festival Premières, consacré aux jeunes metteurs en scènes européens. Quatre jours durant lesquels la ville vit au rythme de ce marathon théâtral et joyeux qui porte haut les couleurs de la création européenne.

  • Parc des expositions - 7 place Adrien Zeller CS - 50035 - 67000 Strasbourg - France
  • web

Fabrice Murgia

Fabrice Murgia est un acteur et metteur en scène belge né à Verviers le 29 octobre 1983.

 

Formé au Conservatoire royal de Liège par Jacques Delcuvellerie, il travaille comme acteur pour le théâtre, le cinéma et la télévision. Aujourd’hui, il exerce en tant qu’auteur et metteur en scène et dirige la Cie Artara.

 

En 2009, il écrit et met en scène son premier spectacle, "Le Chagrin des ogres" pour le Festival de Liège. La même année, il devient artiste associé du Théâtre national de Belgique. C'est dans ce cadre, et en coproduction avec le Festival de Liège, le Théâtre de l'Ancre et la Maison de la Culture de Tournai qu'il créé ses deux spectacles suivants : "Life:Reset / Chronique d'une ville épuisée" - une étrange pièce muette -, et "Dieu est un DJ", adapté du texte homonyme de Falk Richter.

 

En trois spectacles, Fabrice Murgia pose les jalons d’un travail singulier : actualité des langages scéniques, tons et problématiques, points de vue originaux sur des thèmes générationnels, spectacles hyper-sensoriels combinant narration et jeu d’acteurs avec les ressources des technologies avancées du son et de l’image.

 

En janvier 2012, Fabrice dévoile "Exils", création ouvrant l’ambitieux projet européen Villes en scène / Cities On Stage initié par le Théâtre national (7 metteurs en scène européens travaillent la question du « vivre ensemble » et de la multiculturalité dans les villes européennes). En même temps que l’exil au sens politique, c’est le « sentiment d’exil » qui est exploré, exil hors d’« une vie et d’une pensée à soi » lorsque la soumission aux injonctions du système devient trop anesthésiante. En avril 2012, "Les Enfants de Jéhovah" est créé au Théâtre Vidy-Lausanne. Inspiré par une lointaine histoire familiale, le spectacle questionne la mécanique et les effets de l'endoctrinement notamment chez les groupes religieux à tendance sectaire tels les Témoins de Jéhovah.

 

Septembre 2012, "Ghost Road" voit le jour au Rotterdamse Schouwburg : un opus poétique et chanté sur les lieux en déréliction, les choix de vie « hors monde » et la question du vieillissement.

 

Pour "Notre peur de n’être", création pour le Festival d'Avignon 2014, Fabrice Murgia questionne les malaises, les crises et les aliénations propres à notre époque. Parmi les nouvelles générations, jeunes et moins jeunes, il existe au Japon les Hikikomori : des personnes qui refusent tout contact avec la société et avec les humains. Solitude voulue, souhaitée, pour tous ceux qui ne supportent pas la pression sociale trop lourde, trop contraignante.

 

Août 2014, Fabrice Murgia se voit décerner, à la Biennale de Venise, un Lion d'argent. L’auteur et metteur en scène est récompensé pour le caractère innovant de son théâtre.

Kris Defoort

Kris Defoort (1959) a étudié la flûte à bec et la musique ancienne au Koninklijk Vlaams Conservatorium d’Anvers (Barthold Kuijken, Koen Dieltiens, Jos Van Immerseel, Balderick Deerenberg) et a suivi une formation de piano jazz, composition et improvisation au Conservatoire royal de Liège (Dennis Luxion, Frederic Rzewsky, Garrett List, Philippe Boesmans).

 

De 1987 à 1990, Kris Defoort réside à New York, berceau du jazz. Il y suit des masterclasses auprès de Fred Hersh, David Berger et Paul Bley; son activité principale est alors le piano jazz. Il a joué avec le Lionel Hampton Big Band (avec en « guest » Dizzy Gillespie), avec Jack de Johnette, Adam Nussbaum, Reggie Workman, Mike Formanek, Barry Altschul, Vince Herring, Judy Niemack, Tito Puento, Lee Konitz et Hannibal Peterson, pour n’en citer que quelques-uns. À son retour en Belgique en 1991, Kris Defoort poursuit sa trajectoire musicale: compositeur, pianiste improvisateur, leader du sextet KD's Basement Party, du trio KD's Decade, d’Octurn, de Dreamtime, Sound Plaza (avec Mark Turner, Jim Black et Nicolas Thys) et récemment le Trio Kris Defoort (avec Nicolas Thys et Lander Gyselinck). Grâce entre autres au soutien du centre culturel De Werf à Bruges et LOD (Gand), plusieurs de ces projets se verront édités en cd. Kris Defoort a également collaboré avec divers interprètes ou groups de la scène jazz contemporaine (Jim Black, mark Turner, AKA Moon, Vegetable Beauty, Garrett List, Paul Rodgers, Han Bennick etc.).

 

Depuis 1998, Kris Defoort est compositeur en résidence auprès de la compagnie de théâtre musical contemporain LOD à Gand. Avec Fatou Traoré, il a créé le spectacle dansé Passages (2001), présenté sur la scène de plusieurs festivals de renom en Europe (Festival d’Avignon, Salzbourg, Charleroi-Danse...). Fin 2001, Kris Defoort, répondant à une commande émanant de LOD, de Ro Theater (et coproducteurs deSingel et La Monnaie), compose l’opéra The Woman Who Walked into Doors, basé sur le livre éponyme de Roddy Doyle. Cet opéra, dans une mise en scène de Guy Cassiers, fera le tour d’Europe (Duisbourg, Triennale de la Ruhr, Paris, Strasbourg, Bruxelles, Dublin, Zurich, Amsterdam, Rotterdam, Anvers…), recevant les louanges appuyées de la presse et du public.

 

En 2002, Kris Defoort écrit Conversations with the Past, une oeuvre pour cuivres, piano, harpe, contrebasse et percussion pour de Filharmonie (Anvers). La même année paraît Sound Plaza, un CD jazz en collaboration avec le saxophoniste Mark Turner, le bassiste Nicolas Thys et le percussionniste Jim Black. Fin 2003 suivent le String Quartet n°1 (production LOD) et ConVerSations/ConSerVations, un projet basé sur la musique de la Renaissance. Avec la soprano Claron McFadden, Dreamtime et le quatuor Danel, il approfondit sa recherche de synthèse entre ancien et moderne, entre classique et jazz.

 

Depuis 2005 Kris Defoort a travaillé à plusieurs projets. Artiste en résidence du Palais des Beaux-Arts (BOZAR) pendant la saison 2006-07, il déploie toutes ses facettes: pianiste improvisateur jazz et compositeur. À cette occasion, Jan Michiels créé son cycle pour piano Dedicatio (neuf lettres en musique). À la demande du Concours Reine Elisabeth, il écrit l’oeuvre pour piano seul imposé lors de l’édition 2007: Dedicatio 6; Treasure of Emotions (to Keith Garrett).

 

Le 8 mai 2009, le Théâtre Royal de la Monnaie donne la création mondiale à Bruxelles de son deuxième opéra, House of the Sleeping Beauties, dans une mise en scène de Guy Cassiers. En 2010, c’est Les Concerts Brodsky, un spectacle basé sur des textes de Joseph Brodsky, dans lequel il occupe la scène avec l’acteur Dirk Roofthooft. Kris Defoort reste également actif comme pianiste improvisateur dans différentes formations et il est professeur de composition, arrangements et improvisation libre au Koninklijk Conservatorium de Bruxelles.

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